Militante communiste, elle est rapatriée d'office en 1949 pour avoir contribué au développement du mouvement syndical africain[5].
Elle écrit de nombreux ouvrages se déroulant en Afrique ou inspirés par l'Afrique, et destinés aux enfants[6],[7]. Elle publie également des poèmes et des livres plus spécialisés. Elle tisse un lien particulier avec le Niger[8]. Boubou Hama, président de longue date de l'Assemblée nationale du Niger et poète, est co-auteur de plusieurs de ses livres[3],[8].
Elle retourne en Afrique après les indépendances et, de 1961 à 1974, devient la conseillère culturelle auprès du président Hamani Diori[2]. Elle participe à des conférences sur le Niger et l'Afrique subsaharienne, ainsi que sur l'enfance et la jeunesse et publie dans plusieurs magazines des articles sur ces thèmes[4]. Lorsque Hamani Diori est renversé par un coup d'État militaire en 1974, elle est contrainte de rentrer en France, à Paris puis à Dreux où elle prend sa retraite[3].
↑ ab et cChristophe Meunier, « Nicole et les grands ensembles. Sous les toits gris, la plage », Strenæ. Recherches sur les livres et objets culturels de l’enfance, no 13, (ISSN2109-9081, DOI10.4000/strenae.1839, lire en ligne, consulté le )
↑Paul Delangue, « La CGT et les syndicats de l'Afrique noire de colonisation française, de la Deuxième Guerre mondiale aux indépendances », Le Mouvement social, no 122, , p. 103-116 (lire en ligne)
↑Beverley Ormerod, Beverley Ormerod Noakes et Jean-Marie Volet, Romancières africaines d'expression française: le sud du Sahara, Editions L'Harmattan, , 55-58 p. (lire en ligne)