Arnault Guilhem de Barbazan | ||
Combat singulier de Barbazan (dessin de 1850) | ||
Surnom | Le chevalier sans reproches | |
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Naissance | Barbazan-Dessus |
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Décès | (à 71 ans) Bulgnéville Mort au combat |
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Origine | Gascon | |
Allégeance | Royaume de France | |
Grade | Capitaine général | |
Conflits | Guerre de Cent Ans Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons |
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Hommages | Enseveli à la Basilique Saint-Denis | |
Autres fonctions | Chambellan | |
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Arnault Guilhem (Arnaud Guillaume) de Barbazan, seigneur de Barbazan, né en 1360 à Barbazan-Dessus (Hautes-Pyrénées), mort en 1431 à Bulgnéville-Vaudoncourt (Vosges) est conseiller et premier chambellan du Dauphin Charles, capitaine français durant la guerre de Cent Ans et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, issu d'une famille distinguée du pays de Bigorre.
Il est surnommé le « chevalier sans reproches ». Durant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, il prend parti pour les Armagnacs, est un fervent partisan du Dauphin et l’ennemi juré des Bourguignons.
Il commande la défense de Bourges lors du siège de 1412.
Injustement accusé de complicité dans l'Assassinat de Jean sans Peur à Montereau, il défend Melun en 1420 face aux Anglais et dut se rendre à ces derniers qui leur imposèrent les plus dures conditions; des otages furent livrés, un grand nombre d'habitants emmenés prisonniers et Barbazan soumis à la torture puis enfermé à Château-Gaillard d'où il ne sort qu'en 1429[1].
Délivré en 1430 par La Hire, il remporte la même année une victoire signalée sur les Anglais et les Bourguignons à La Croisette, près de Châlons en Champagne. Il tombe finalement au combat face aux bourguignons dans les Vosges en Lorraine non loin de Bulgnéville et de Vaudoncourt, durant la bataille de Bulgnéville, en 1431.
En vertu de ses hauts faits d'armes et sa conduite héroïque envers la France et son roi lors des nombreuses batailles auxquelles il prit part, Barbazan reçut après sa mort l'insigne honneur d'être enseveli à Saint-Denis au côté même de son roi en recevant des funérailles identiques à celles que l'on réservait aux monarques. Son légataire universel est son neveu Béraud de Faudoas, qui a pour charge de relever ses armes et son nom.
Il avait épousé Sibylle de Montaut, d'où une fille unique :