Arthur Lehning

Arthur Lehning
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Prix spécial de la fondation Jan Campert (d) ()
Gouden Ganzenveer (en) ()
Prix P.C. Hooft ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Arthur Lehning (à gauche), 1937
Libertaire et anti-militariste
Syndicaliste libertaire.

Arthur Lehning (né le à Utrecht et mort le à Lys-Saint-Georges), fils de parents allemands, est un militant anarchiste et anarcho-syndicaliste allemand. Journaliste, essayiste et traducteur, il a étudié l'économie à Rotterdam et l'histoire à Berlin.

Historien du mouvement libertaire international, il est reconnu pour ses études sur Michel Bakounine[2].

Étudiant à Berlin, il découvre les œuvres de Bakounine puis fréquente Rudolf Rocker, Alexandre Berkman et Emma Goldman. Il s’engage dans le Comité de défense des anarchistes poursuivis et emprisonnés en Union Soviétique.

Il est cofondateur, en décembre 1919, avec Rudolf Rocker et Augustin Souchy de la F.A.U.D. (Freie Arbeiter-Union Deutschlands), qui adhère le à Berlin, à la nouvelle Association internationale des travailleurs (anarcho-syndicaliste) anti-autoritaire. Il prend part aux actions en faveur de Sacco et Vanzetti et publie une importante critique du bolchevisme.

Entre 1927 et 1929, proche du mouvement Bauhaus, il publie à Amsterdam le périodique i10[3], où coopéraient les intellectuels, artistes et libertaires (entre autres) Le Corbusier, Walter Gropius, Wassily Kandinsky, Piet Mondriaan, Upton Sinclair, Walter Benjamin, Ernst Bloch, Max Nettlau, Otto Rühle, Henriette Roland Holst, Alexander Berkman et Alexander Shapiro.

De 1933 à 1936, il est secrétaire de l'Association internationale des travailleurs (anarcho-syndicaliste) (AIT).

En 1935, il est l'un des cofondateurs de l'Institut international d'histoire sociale d'Amsterdam, qui deviendra un immense centre de documentation.

Il participe, ensuite, en Catalogne à révolution sociale espagnole de 1936.

Dans les années 1950, il écrit pour le périodique Libertinage.

Il meurt le , à Lys-Saint-Georges (Indre, France) où il s'était retiré avec sa compagne Toke Van Helmond.

  • 1963 : prix du Jan Campert-stichting
  • 1973 : doctorat honoris causa de l'Université d'Amsterdam
  • 1992 : il reçoit le "Gouden Ganzenveer "
  • 1999 : il reçoit PC-Hooftprijs (plus haute distinction littéraire néerlandaise) pour son œuvre complète

Œuvres traduites en français

[modifier | modifier le code]
  • De vriend van mijn jeugd: herinneringen aan H. Marsman, 1954.
  • Marsman en het expressionisme, 1959.

Références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]