Aéroport international de Tripoli مطار طرابلس العالمي Tripoli international Airport | |||||||||||||
Localisation | |||||||||||||
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Pays | Libye | ||||||||||||
Ville | Tripoli | ||||||||||||
Coordonnées | 32° 40′ 10″ nord, 13° 09′ 24″ est | ||||||||||||
Altitude | 80 m (263 ft) | ||||||||||||
Informations aéronautiques | |||||||||||||
Code IATA | TIP | ||||||||||||
Code OACI | HLLT | ||||||||||||
Type d'aéroport | public | ||||||||||||
Gestionnaire | Civil Aviation and Meteorology Bureau | ||||||||||||
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Géolocalisation sur la carte : Libye
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L'aéroport de Tripoli (code IATA : TIP • code OACI : HLLT) est un aéroport d'intérêt national et international desservant la ville de Tripoli, capitale de la Libye, pays arabe d'Afrique du Nord. L'aéroport se trouve sur la commune de Ben Ghashir, située à 34 km au sud de Tripoli.
C'était une plate-forme de correspondance pour les compagnies aériennes Libyan Airlines, Afriqiyah Airways et Buraq Air jusqu'à sa destruction en 2014.
Le site est à l'origine une ancienne base aérienne de l'Aeronautica militare crée lors du contrôle de la Libye par l'Italie. À la suite de la guerre du Désert, la Royal Air Force s'y installa de 1943 à 1966. Il servit d'aéroport international à partir des années 1950. Fermé entre mars et en raison de la Résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies établissant une zone d'exclusion aérienne en Libye, l'aéroport est capturé par les forces anti-Kadhafi lors de leur progression sur Tripoli le . L'aéroport est officiellement rouvert le [1]. et en la brigade de Zentan remet officiellement le contrôle de l'aéroport aux nouvelles forces armées libyennes[2].
Le , l'aéroport est le site d'une bataille féroce entre milices rivales islamistes et nationalistes. Un porte-parole du gouvernement déclare que près de 90 % des avions stationnés à l'aéroport ont été détruits ou rendus inutilisables. L'aéroport a été fermé aux vols en raison des affrontements[3]. Le , après 10 jours d'affrontements, l'aéroport est finalement tombé aux mains des islamistes[4],[5]. À la suite de ces événements, le Maroc se place en état d'alerte aérienne[6]. Selon The New York Times, des avions émiratis et égyptiens ont en réponse mené des frappes à plusieurs reprises contre des milices islamistes à Tripoli sans en informer les États-Unis[7].
Depuis les bombardements de 2014 il n'est plus utilisable pour les vols commerciaux et ceux-ci utilisent celui de Mitiga à l'est de Tripoli, lui-même bombardé en .