Baciro Djá | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Guinée-Bissau | |
– (5 mois et 22 jours) |
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Président | José Mário Vaz |
Gouvernement | Djá II |
Prédécesseur | Carlos Correia |
Successeur | Umaro Sissoco Embaló |
– (28 jours) |
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Président | José Mário Vaz |
Prédécesseur | Domingos Simões Pereira |
Successeur | Carlos Correia |
Ministre de la Présidence du Conseil des ministres Ministre des Affaires parlementaires de Guinée-Bissau | |
– (1 an, 1 mois et 16 jours) |
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Président | José Mário Vaz |
Premier ministre | Domingos Simões Pereira |
Ministre de la Défense de Guinée-Bissau | |
– (3 ans, 1 mois et 8 jours) |
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Président | João Bernardo Vieira Raimundo Pereira (intérim) Malam Bacai Sanhá Raimundo Pereira (intérim) |
Premier ministre | Carlos Gomes Júnior |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Guinée-Bissau |
Nationalité | bissau-guinéenne |
Parti politique | PAIGC (jusqu'en 2015) indépendant (2015-2019) MADEM G-15 (2019) FREPASNA (depuis 2018) |
Diplômé de | université de La Havane |
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Premiers ministres de Guinée-Bissau | |
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Baciro Djá, né le [1], est un homme d'État bissau-guinéen, vice-président du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Ministre de la Défense de Carlos Gomes Júnior puis ministre de la Présidence du Conseil des ministres, ministre des Affaires parlementaires et porte-parole du gouvernement de Domingos Simões Pereira, il succède à ce dernier le au poste de Premier ministre[2]. Cette nomination est toutefois critiquée par le PAIGC qui dénonce un « coup d'État constitutionnel »[3].
Le , il forme son gouvernement[4], qui est investi le même jour par l'Assemblée nationale populaire. Cependant, il doit démissionner 2 jours plus tard, à la suite de l’invalidation par la Cour suprême de sa nomination[5]. Il est ensuite radié de son parti, le PAIGC[6].
De nouveau nommé Premier ministre le , il prête serment le 27 du même mois[7]. Cependant, le gouvernement sortant refuse de céder le pouvoir[8].
Le , il forme son gouvernement[9]. Le 10 du même mois, il prend possession du siège du gouvernement[10]. Il est démis de ses fonctions le 14 novembre 2016[11].
Le 24 novembre 2019, il arrive sixième de l'élection présidentielle bissau-guinéenne de 2019, et est donc éliminé dès le premier tour[12].