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Écrivain, correspondant de guerre, scénariste de cinéma, dramaturge, journaliste, scénariste, nouvelliste |
Conjoints |
Tatiana Okunevskaya (en) Nina Arkhipova |
Parti politique |
Parti communiste de l'Union soviétique (à partir de ) |
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Distinctions |
Prix Staline () Prix Staline () Liste détaillée Ordre de l'Insigne d'honneur () Ordre de l'Étoile rouge () Ordre de la Guerre patriotique de 1re classe () Prix Staline ( et ) Prix du Komsomol () Médaille pour la prise de Berlin Médaille de la libération de Varsovie Médaille pour la Défense d'Odessa Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945 Médaille pour la défense du Caucase Médaille du 800e anniversaire de Moscou (en) |
Boris Leontievitch Gorbatov (en russe : Бори́с Лео́нтьевич Горба́тов), né le à Petro-Marevka dans l'oblast de Louhansk dans l'Empire russe (actuellement en Ukraine), dans la région du Donbass, et mort le à Moscou, est un écrivain, dramaturge, nouvelliste, journaliste et scénariste russe puis soviétique[1]. Son style littéraire et les sujets de ses romans l'inscrivent dans la tradition du réalisme socialiste.
À quatorze ans, Boris Gorbatov rejoint l'organisation des Komsomol (Jeunesse communiste) et devient l'un des correspondants du journal local de Louhansk Kotchegarka (Кочегарка, en français la Chaufferie)[2].
Il s'installe à Moscou en 1926. En 1928 paraît son premier roman, Cellule, qui décrit la vie de ses camarades mineurs dans le bassin minier du Donets. Il rejoint l'Association des écrivains prolétariens révolutionnaires dont il deviendra le secrétaire, puis, devient membre du PCUS en 1930[1].
En 1932 il devient l'un des correspondants du journal national Pravda. Son style littéraire devient de plus en plus marqué par la concision et la description sans fioritures des hommes, des évènements, des sentiments ainsi que des humeurs soviétiques.
Il effectuera des excursions dans la région arctique qui lui inspirèrent un recueil de nouvelles, L'Arctique. Elles exaltent le caractère, le sens de l'honneur et le courage des gens simples.
En 1938, il rejoint l'Armée rouge. Il prend part à la Guerre d'Hiver en 1939-1940, puis combattra à partir de 1941 contre l'invasion allemande en Moldavie, à Odessa, à Nikolaïevsk ainsi que dans sa région d'origine, le Donbass.
En 1943 il publie dans la Pravda son œuvre majeure, Les Indomptés[3] (connue aussi sous le titre de La Famille de Taras), qui décrit le tragique destin d'une famille soviétique sous la domination allemande à Kamenny Brod dans le Donbass[4],[5]. L'histoire est portée à l'écran en 1945 par Marc Donskoï, avec Amvrossi Boutchma dans le rôle principal[6]. Le prix Staline est attribué en 1946 à cet ouvrage, traduit dans plusieurs langues. L’œuvre est adaptée en opéra sous le nom de La Famille de Taras composé par Dmitri Kabalevski sur un livret de Sergueï Tsenine (ru) en 1951[7],[8].
Il est décoré de plusieurs récompenses civiles et militaires.
Gorbatov épousa deux femmes, les actrices russes Tatiana Okounevskaïa (ru)n puis Nina Arkhipova.
À sa mort en 1954, des suites d'une longue maladie, il laisse plusieurs ouvrages inachevés (Le Donbass, traduit en français, dont il prévoyait d'écrire plusieurs tomes, et Ma génération). Il est enterré au cimetière de Novodevitchi.
Œuvres cinématographiques inspirées par les œuvres de Boris Gorbatov :