Le Breakthrough Prize in Mathematics est un prix récompensant des avancées majeures en mathématiques. Il a été créé en 2013 par Iouri Milner et Mark Zuckerberg[1] et est attribué à partir de 2015. Chaque année, sauf en 2015, un seul prix est attribué, parfois à plusieurs lauréats ; la récompense est de 3 millions de dollars. Les lauréats présentent leurs recherches lors de conférences et d'émissions télévisées.
Depuis 2016, un autre prix, le New Horizons in Mathematics Prize est décerné chaque année à des jeunes mathématiciens ayant déjà accompli un travail important. Ce prix est doté de 100 000 $.
Depuis 2021 est décerné[2] un Maryam Mirzakhani New Frontiers Prize. Ce prix, nommé en l'honneur de la mathématicienne iranienne Maryam Mirzakhani, est décerné à des jeunes mathématiciennes ayant achevé leur doctorat depuis au plus deux ans. Il est doté de 50 000 $.
Les prix sont portés par un fonds de la fondation Mark Zuckerberg à la Silicon Valley Community Foundation, et par un fonds de la Milner Foundation.
- Christopher Hacon et James McKernan : « Pour leur contributions transformationnelles à géométrie birationnelle, en particulier au programme du modèle minimal dans toutes les dimensions »[6].
- Alex Eskin « Pour ses découvertes révolutionnaires en dynamique et géométrie d'espaces de modules de différentielles abéliennes, y compris la démonstration du théorème de la baguette magique » avec Maryam Mirzakhani[7].
- Martin Hairer, professeur au Imperial College London[8], « pour des contributions fondamentale à la théorie de l'analyse stochastique, en particulier la théorie des structures de régularité dans les équations différentielles partielles stochastiques » (« for transformative contributions to the theory of stochastic analysis, particularly the theory of regularity structures in stochastic partial differential equations »).
- Takurō Mochizuki, professeur à l'université de Tokyo « pour son travail monumental qui a conduit à une percée dans notre compréhension de la théorie des faisceaux avec des connexions plates sur des variétés algébriques, y compris le cas des singularités irrégulières » (« for monumental work leading to a breakthrough in our understanding of the theory of bundles with flat connections over algebraic varieties, including the case of irregular singularities »)[9].
- Daniel A. Spielman, de l'université Yale, « pour ses contributions décisives à l'informatique théorique et aux mathématiques, notamment à la théorie des graphes spectraux, au problème de Kadison-Singer, à l'algèbre linéaire numérique, à l'optimisation et à la théorie du codage. »(« for breakthrough contributions to theoretical computer science and mathematics, including to spectral graph theory, the Kadison-Singer problem, numerical linear algebra, optimization, and coding theory. »)[10].
- Simon Brendle, de l'Université Columbia, « pour ses contributions transformatrices en géométrie différentielle, y compris aux inégalités géométriques nettes, et de nombreux résultats sur le flot de Ricci et le flot de courbure moyenne, ainsi qu'à la conjecture de Lawson sur les tores minimaux dans la sphère tridimensionnelle. » (« for transformative contributions to differential geometry, including sharp geometric inequalities, many results on Ricci flow and mean curvature flow and the Lawson conjecture on minimal tori in the 3-sphere. »)[11].
Initialement prévu pour une seule lauréate, le comité a décidé d'élever le nombre de lauréates à trois[12].
Les lauréates pour le prix 2021 sont:
Les lauréates pour le prix 2022 sont[13] :
- Sarah Peluse, « pour ses contributions à la combinatoire arithmétique et à la théorie analytique des nombres, en particulier en ce qui concerne les modèles polynomiaux dans les ensembles denses ».
- Hong Wang[14], « for advances on the restriction conjecture, the local smoothing conjecture, and related problems. ».
- Yilin Wang[14], « for innovative and far-reaching work on the Loewner energy of planar curves. »
Les trois lauréates pour le prix 2023 sont :
Les trois lauréates pour le prix 2024 sont[11] :