Maquette de Breguet 521, exposée au Musée national de la Marine, Paris. | ||
Constructeur | Société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet | |
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Rôle | Hydravion de patrouille maritime | |
Statut | Retiré du service | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Nombre construits | 30 | |
Motorisation | ||
Moteur | Gnome et Rhône 14Kirs | |
Nombre | 3 | |
Type | 14 cylindres en double étoile | |
Puissance unitaire | 900 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 35,13 m | |
Longueur | 20,48 m | |
Hauteur | 7,65 m | |
Surface alaire | 170 m2 | |
Masses | ||
À vide | 9 150 kg | |
Maximale | 16 000 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 255 km/h | |
Plafond | 6 000 m | |
Rayon d'action | 2 100 km | |
Armement | ||
Interne | 5 mitrailleuses Darne de 7,5 mm | |
Externe | 300 kg de bombes | |
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Le Breguet Bre 521 est un hydravion de patrouille maritime français de la Seconde Guerre mondiale.
Version militaire du Breguet Bre 530 Saigon, le Bre 521 naît presque simultanément. Grand hydravion à coque centrale de type biplan avec trois moteurs en étoile, il vole pour la première fois en 1933. Les premiers exemplaires entrent en service en 1935 dans la reconnaissance navale. Bien que dépassé, le Bre 521 se montre très robuste et valable dans les missions qui lui sont attribuées. 30 exemplaires furent construits.
Le Breguet 530 Saigon BE-10, un hydravion d'Air France réquisitionné au profit de la Marine nationale, effectue les 7 et 8 juin 1940 des vols entre Berre, Saint-Mandrier, Marseille et au large des côtes provençales[1]. Il y réalise des essais de détection électromagnétique peu avant la mise en service de la station de guet radar de l'île de Port-Cros ainsi que des mesures de champ électromagnétique à son bord.
Beaucoup de Bre 521 sont encore utilisés en 1940, les Allemands en récupèrent quelques-uns pour le sauvetage en mer.