Bréançon

Bréançon
Bréançon
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté de communes Vexin Centre
Maire
Mandat
Gilles Molland
2020-2026
Code postal 95640
Code commune 95102
Démographie
Gentilé Bréançonnais
Population
municipale
418 hab. (2021 en évolution de +11,17 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 33″ nord, 2° 01′ 17″ est
Altitude 150 m
Min. 79 m
Max. 203 m
Superficie 10,61 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontoise
Législatives 1re circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Liens
Site web https://breancon.fr/

Bréançon est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France, sur une butte dominant le plateau du Vexin, à environ 45 km au nord-ouest de Paris.

Ses habitants sont appelés les Bréançonnais.

Géographie

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Description

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Bréançon est située sur une butte dominant le plateau du Vexin, au cœur du Vexin français. Elle fait partie du Parc naturel régional du Vexin français

Paysage de la commune et le clocher, depuis le sentier de la Fontaine.

Le sentier de grande randonnée GR1 traverse la commune de Marines à l'ouest à Grisy-les-Plâtres à l'est.

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe de Marines, Le Heaulme, Haravilliers, Theuville, Grisy-les-Plâtres, Cormeilles-en-Vexin et Frémécourt.

Communes limitrophes de Bréançon[1]
Le Heaulme Haravilliers
Marines Bréançon[1] Theuville
Frémécourt Cormeilles-en-Vexin Grisy-les-Plâtres

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Bréançon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Hameaux et écarts

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La commune se compose de quatre hameaux : le Bourg, le Rosnel, le Fay et la Ferme de la Laire[12].

Brienchon[13].

Le nom de Bréançon provient du pré-gaulois briga, hauteur, suivi du suffixe -ant et de -onem[réf. nécessaire].

Le territoire de la commune est occupé dès l'époque Antique comme l'atteste la découverte de fondations gallo-romaines au lieu-dit la Marette[12].

Le village subit les ravages commis par les Anglais en 1435 pendant la guerre de Cent Ans[12] comme plusieurs villages du Vexin et voit son église détruite.

Le village est desservi jusqu'en 1949 par la ligne Valmondois - Marines, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique mise en service en 1886, et qui facilitait le déplacement des habitants et le transport des marchandises à une époque où le transport automobile n'existait pas encore ou était moins performant que de nos jours.

Au cours de la Première Guerre mondiale, les troupes françaises sont cantonnées sur la commune, puis les troupes allemandes et finalement les troupes américaines au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marines de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Pontoise

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.

Intercommunalité

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La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.

En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011[16].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Bernard Gasselin DVD  
mars 2008 2014 Christian Bago    
2014[17] mai 2020 Armand Dedieu    
mai 2020[18] En cours Gilles Molland    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2021, la commune comptait 418 habitants[Note 2], en évolution de +11,17 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
396379400405408367370396362
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
350326352338334291337278231
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
245236235209200193175170189
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
231213210257311332365376371
2015 2020 2021 - - - - - -
376420418------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Agriculture.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Bréancon compte un monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Crépin-Saint-Crépinien, rue de l'Église (classée monument historique par arrêté du 25 septembre 1980[22]) : elle a été édifiée successivement entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle, en commençant par le petit chœur carré et la croisée du transept, en même temps base du clocher. Ces deux travées renferment des chapiteaux d'une grande qualité, et illustrent bien la transition du style roman vers l'architecture gothique. Le transept est également intéressant pour l'ordonnancement inhabituel des supports des voûtes. La nef et ses bas-côtés ont été bâties peu de temps après les parties orientales, bien que l'aspect extérieur suggère une construction de style néo-classique : en effet, la façade et les murs des bas-côtés ont été refaits en 1774, et la nef a été adapté quelque peu au goût de l'époque, mais les grandes arcades et les voûtes gothiques ont été conservées. L'étage de beffroi du clocher central du XIIIe siècle avait disparu au XIXe siècle. Il a été réinventé à l'occasion d'une importante campagne de restauration en 1894. Ainsi, l'église a retrouvé sa silhouette emblématique, assez représentative des petites églises gothiques de la région[23],[24].
    Les deux statues en pierre calcaire polychrome de saint Crépin et saint Crépinien, patrons de l’église datent du XIVe siècle. Lors d’une restauration en 1980, la polychromie d’origine a pu être restituée, et les statues ont de nouveau été nettoyées en 1998.
    La cuve des fonts baptismaux, en pierre calcaire date du premier quart du XVIe siècle mais repose sur un pied moderne[12].

On peut également signaler :

  • Château, rue de la Liberté : C'est une grande maison du XIXe siècle, avec une façade sobre en pierre de taille, sans style particulier. Le château proprement dit a été détruit. Le portail de la cour avec sa grande toiture est particulièrement imposant et possède quatre contreforts avec des consoles moulurées[24].
  • Ancienne fontaine, sentier de la Fontaine : Il s'agit d'une source avec un petit bassin rectangulaire, rehaussé d'une margelle et entouré de murs de trois côtés. Les habitants y ont puisé de l'eau jusque dans les années 1950[24].
  • Croix de cimetière : La petite croix en pierre sculptée remonte au XVIe siècle. Elle est montée sur un haut fût cylindrique monolithique prenant directement appui sur un soubassement à quatre degrés, sans socle interposé[24].
  • Ancienne gare, en écart, près de la RD 64 à l'est du village : Le bâtiment-voyageurs avec sa halle de marchandises accolée correspond à un plan-type de la Société générale des chemins de fer économiques, utilisé sur la plupart des réseaux gérés par cette compagnie. Construite en 1899, la gare de Bréançon se situait sur la ligne de Valmondois à Marines fermée au trafic voyageurs en 1949. Ce fut l'avant-dernière gare avant le terminus de Marines[24].
  • Ferme de la Laire, en écart, à l'extrémité est du territoire communal près de Theuville : Cette grande ferme céréalière caractéristique du Vexin français s'organise autour d'une cour carrée avec deux entrées, une vers l'ouest sur le chemin d'accès depuis la RD 22, et l'autre vers les champs. Sur la cour, se dresse un colombier cylindrique de 2 800 boulins pour autant de couples de pigeons. Deux ouvertures avec pierres d'envol sont percées dans les murs, et une lucarne en bâtière permettant l'envol est ménagée sur le toit en poivrière[24].

Bréançon au cinéma et à la télévision

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Bréançon a servi de lieu de tournage à plusieurs films ; parmi ceux-ci, on peut citer :

Personnalités liées à la commune

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  • La seigneurie de Bréançon appartient en 1759 au marquis de Gouy, maréchal de camp des armées du roi, et lieutenant général d'Île-de-France.

Héraldique

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Blason de Bréançon Blason
Parti: au 1er de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 2e d'argent à l'aigle bicéphale de sable; le tout sommé d'un chef d'azur semé de fleurs de lis d'or et au lambel d'hermine[27].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Bréançon », p. 626–631

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. « Communes limitrophes de Bréançon » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Bréançon et Boissy-l'Aillerie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Pontoise - Aero » (commune de Boissy-l'Aillerie) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bréançon ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a b c et d Daniel Baduel, « Bréançon, un agréable village : Assis sur une butte dominant le plateau du Vexin, ce petit village recèle une église ravissante qui mérite le détour », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  14. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. « Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise » [PDF], Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ), p. 14-15.
  17. Modèle:Lien web format=pdf.
  18. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Notice no PA00080009, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Bréançon, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 75-76.
  24. a b c d e et f Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Bréançon », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 626-631 (ISBN 2-84234-056-6).
  25. a et b Ferme de la Laire
  26. Patrick Glâtre, « Inspecteur Coluche dans l’ancienne gare », sur CineComedies, (consulté le ).
  27. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).