Historiquement, Callicebus était considéré comme l'unique genre non éteint de la sous-famille des Callicebinae, mais, une révision taxinomique publiée en 2016 a proposé de répartir dans trois genres distincts : Callicebus, Cheracebus et Plecturocebus[2]. Le genre Callicebus ne comprendrait ainsi plus que les espèces dites du groupe de Callicebus personatus.
Les différentes espèces de titis varient considérablement en termes de couleurs, mais se ressemblent toutes d'un point de vue morphologique. Ils ont une longue fourrure tirant généralement sur le rouge, le marron, le gris ou encore sur le noir. Quelques espèces ont un front noir ou blanc contrastant avec le reste du visage et/ou du corps. La queue est toujours très velue et n'est pas préhensile.
Il a été un temps considéré comme étant le seul genre non éteint de la sous-famille des Callicebinae, subdivisé en deux sous-genres : Callicebus (Callicebus) et Callicebus (Torquatus)[3]. Des travaux publiés en 2016-2017 par Byrne & al. ont démontré qu'il était plus approprié de répartir les espèces dans trois genres distincts : Callicebus, Cheracebus et Plecturocebus[4].
↑Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
↑ a et b(en) Hazel Byrne, Anthony B. Rylands, Jeferson C. Carneiro et Jessica W. Lynch Alfaro, « Phylogenetic relationships of the New World titi monkeys (Callicebus): first appraisal of taxonomy based on molecular evidence », Frontiers in Zoology, vol. 13, (PMID26937245, PMCID4774130, DOI10.1186/s12983-016-0142-4, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Marc G. M. van Roosmalen, Tomas van Roosmalen et Russell A. Mittermeier, « A taxonomic review of the titi monkeys, genus Callicebus Thomas, 1903, with the description of two new species, Callicebus bernhardi and Callicebus stephennashi, from Brazilian Amazonia », Neotropical Primates, vol. 10, no Suppl, , p. 1–52 (lire en ligne [PDF])
↑(en) Colin P. Groves, « Order Primates », dans Wilson, D.E. & Reeder, D.M., Mammal Species of the World : Third Edition, Baltimore, Johns Hopkins University Press, , p. 111–184
↑(en) Murray Wrobel, Elsevier's Dictionary of Mammals : in Latin, English, German, French and Italian, Amsterdam, Elsevier, , 857 p. (ISBN978-0-444-51877-4, lire en ligne), entrée N°737.