Un nouveau découpage territorial de l'Isère entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 18février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[4]. Dans l'Isère, le nombre de cantons passe ainsi de 58 à 29. Le canton de Grenoble-4 est modifié par ce décret.
Cadre de l'administration publique Maire de Grenoble (1983-1995) Député (1986 1988 et 1993) Ministre (1986-1988 et 1993-1994) Député Européen (1984-1986) Président du Conseil Général (1985-1997)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Amandine Germain et Jean-Loup Macé (Union de la Gauche, 27,26 %) et Salima Djidel et Alain Dontaine (DVG, 24,61 %). Le taux de participation est de 43,44 % (10 312 votants sur 23 736 inscrits)[6] contre 49,24 % au niveau départemental[7] et 50,17 % au niveau national[8].
Au second tour, Amandine Germain et Jean-Loup Macé (Union de la Gauche) sont élus avec 52,87 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 37,29 % (3 721 voix pour 8 851 votants et 23 736 inscrits)[9].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Grenoble-4, ce taux de participation est de 28,39 % (6 814 votants sur 24 000 inscrits)[11] contre 31,88 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Amandine Germain et Pierre Didier Tchétché (Union à gauche, 52,37 %) et Bertrand Biju-Duval et Leila Angela Mokondjimobe (REM, 17,59 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[13], 32,23 % dans le département[12] et 28,77 % dans le canton de Grenoble-4[11]. Amandine Germain et Pierre Didier Tchétché (Union à gauche) sont élus avec 65,65 % des suffrages exprimés (4 075 voix pour 6 905 votants et 23 997 inscrits)[11],[14],[15].
Lors de sa création en 1973, le canton de Grenoble-IV comprenait la portion du territoire de Grenoble déterminée par l'axe des voies ci-après[1] :
au Nord, place de la Gare, rue Casimir-Brenier, place du Doyen-Gosse, rue Casimir-Brenier, place de la Bastille ;
à l'Est, place de la Bastille, boulevard Gambetta, place Gustave-Rivet, rue de Stalingrad (jusqu'à son intersection avec l'ancienne voie ferrée Grenoble—Chambéry) ;
à l'Ouest, place de la Gare, rue du 4-Septembre, rue Joseph-Rey, cours Jean-Jaurès, boulevard du Maréchal-Foch, rue Léo-Lagrange (jusqu'à son intersection avec la rue de Stalingrad).
Le canton de Grenoble-4 est désormais composé de la partie de la commune de Grenoble non incluse dans les cantons de Grenoble-1, Grenoble-2 et Grenoble-3[2].
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.