Un nouveau découpage territorial de l'Hérault (département) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 26février 2014[6], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[7]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[8]. Dans l'Hérault, le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25.
Professeur d'histoire-géographie Président de la commission de l’éducation, de la culture, de la jeunesse, des sports et des loisirs Démissionne à la suite de son élection à la mairie de Montpellier[17]
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Michaël Delafosse et Gabrielle Henry (PS, 23,43 %) et Gérard Francalanci et Françoise Guetron-Gouazé (Union de la Droite, 20,67 %). Le taux de participation est de 43,43 % (8 400 votants sur 19 343 inscrits)[19] contre 51,87 % au niveau départemental[20] et 50,17 % au niveau national[21].
Au second tour, Michaël Delafosse et Gabrielle Henry (PS) sont élus avec 58,96 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 42,94 % (4 467 voix pour 8 305 votants et 19 343 inscrits)[22].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[23]. Dans le canton de Montpellier-2, ce taux de participation est de 26,91 % (5 361 votants sur 19 919 inscrits)[24] contre 33,27 % au niveau départemental[25]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean-Louis Gély et Gabrielle Henry (PS, 37,07 %) et Marie-Paule Jarniac et Jean-Marie Moralez (RN, 19,24 %)[24].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[26], 34,7 % dans le département[25] et 27,54 % dans le canton de Montpellier-2[24]. Jean-Louis Gély et Gabrielle Henry (PS) sont élus avec 76,12 % des suffrages exprimés (3 856 voix pour 5 487 votants et 19 925 inscrits)[24],[27],[28].
Le canton de Montpellier-2 est désormais composé de la partie de la commune de Montpellier située au nord et à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Castelnau-le-Lez, limite Sud du zoo de Lunaret, avenue du Val-de-Montferrand, place de la Voie Domitienne, route de Mende, rue Henri Dunant, avenue Frédéric-Sabatier-d'Espeyran, avenue Charles Flahaut, rue Auguste Broussonnet, rue de la Portalière-des-Masques, avenue d'Assas, rue de Las Sorbes, avenue de la Gaillarde, rue de Louvain, rue Gabriel Buchet, avenue de l'École d'Agriculture, rue Boussinesq, boulevard Benjamin Milhaud, avenue de Lodève, ligne droite dans le prolongement de l'impasse des Oiseaux Bleus, avenue de la Liberté, ligne droite dans le prolongement de la rue Georges Briquet, rue Jules Guesde, allée de Paris, avenue de Lodève, avenue Paul Bringuier, rue Marius Carrieu, rue Paul Rimbaud, avenue du Professeur Louis Ravas, rond-point La Pérouse, avenue des Moulins, rond-point du château d'Ô, avenue Ernest Hemingway avec le rond-point de l'Appel du 18 Juin 1940 et jusqu'à la limite territoriale de la commune de Grabels[6].
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[18].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.