Comté de Migori Migori County (en) | |
Administration | |
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Pays | Kenya |
Type | comté |
Chef-lieu | Migori |
Autres villes | Muhuru, Masaba |
Date de création | 2010 |
Nbre. de districts | 5 |
Nbre. de circonscriptions électorales | 8 |
Gouverneur | Zachary Obado (PDP) |
Sénateur | Ogenga Tom Were (TNA) |
Préfixe postal | KE 40xxx |
Indicatif téléphonique | + 254 59 |
Démographie | |
Population | 917 170 hab. (2009[1]) |
Densité | 446 hab./km2 |
Langues usuelles | anglais, swahili, luo, suba, kuria |
Groupes ethniques | Luo, Suba, Kuria |
Géographie | |
Coordonnées | 0° 40′ sud, 34° 50′ est |
Altitude | Min. 1 131,7 m (lac Victoria) Max. 1 875 m |
Superficie | 205 500 ha = 2 055 km2 |
Divers | |
Site(s) touristique(s) | parc national de Ruma (partie sud), Thimlich Ohinga |
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Le comté de Migori est le plus austral des six comtés de l'ancienne province de Nyanza au Kenya. Il n'a pas d'accès au golfe de Winam mais bien au lac Victoria. Il est peuplé par des Luo, des Luo Suba et les Kuria. Son chef-lieu est Migori.
C'est le , par l'adoption par les Kényans de la nouvelle Constitution, qu'est créé le comté. Cependant, il faut attendre le pour la pérennisation de ses pouvoirs législatifs et exécutifs.
Situé sur le lac Victoria, Il est bordé au nord par le comté de Homa Bay, à l'est par les comtés de Kisii et de Narok, au sud par la région de Mara (en Tanzanie) et à l'est par la frontière avec l'Ouganda (lac Victoria).
Le point culminant est le point d'intersection avec la frontière tanzanienne et la limite avec le comté de Narok à 1 875 m (1° 23′ 12″ S, 34° 43′ 37″ E) tandis que l'altitude la moins élevée est le lac Victoria avec 1 131,7 m[2].
Le sous-sol, essentiellement formé de basalte, constitue l'extrémité australe de la faille ouest du linéament oriental de la vallée du Grand Rift (rift Kavirondo ou rift de Nyanza[3]) formée par les activités tectoniques du Miocène.
La datation au K-AR de la stratigraphie séquentielle montre que l'activité volcanique et tectonique y fut continuelle jusqu'à sept Ma avant notre ère[4].
Près des rives du lac Victoria, les sols sont constitués de terreau sablonneux formé à partir de roches sédimentaires. Les dépôts alluviaux provenant de l’érosion des hautes terres apparaissent fréquemment le long des plaines d’inondation des deux principales rivières que sont la Kuja et la Migori.
Des métaux « nobles » tels le cuivre et l'or sont extraits dans la mine de Malcader[5].
Principales rivières :
Lacs :
Marais :
La superficie totale est de 2 596,4 km2 dont 2 005 km2 sur terre ferme et 591,4 km2 sous eau (lac Victoria). Cette surface de terre ferme pour 917 170 habitants[1] donne une densité réelle de peuplement de 457,44 hab./km2. Lors du dernier recensement national de 2009[1], cette population était composée de 180 211 familles, soit une moyenne de 5,09 personnes par famille et constituée par 444 356 personnes de sexe masculin et 472 814 personnes de sexe féminin.
Quelques particularités du comté :
Selon le rapport annuel Statistical Abstract 2010 édité par le Kenya National Bureau of Statistics (KNBS)[6], (ISBN 9966-767-24-X) et concernant l'année 2009, le comté compte :
Depuis le , et consécutivement aux élections générales du , le comté (County), comme tous les autres comtés du Kenya, est semi-autonome par rapport au gouvernement central. L'entité peut lever des impôts ou adopter des règlements locaux (par ex. : urbanisme, police) ainsi que gérer les ressources naturelles, humaines et les infrastructures pour autant que la décision ne soit pas contraire ni à la Constitution ni aux Lois de l'État. L'autorité exécutive du comté est responsable des moyens qui lui sont apportés par l'exécutif national.
L'autorité exécutive comporte un gouverneur, un vice-gouverneur et dix autres membres. Le gouverneur actuel est Zachary Obado (PDP)
L'assemblée locale est constituée de 67 élus (un par Ward, « autorité locale ») auxquels il faut ajouter le Président ex officio de l'assemblée locale (Chairman of the County Cuncil).
Le comté est divisé, depuis 2009, en cinq districts (wilaya)[7] eux-mêmes partagés en divisions administratives (tarafa), elles-mêmes divisées en localités (Mtaa) et, enfin, ces dernières en quartiers (Kijiji) :
Depuis les élections générales du , les districts ne sont plus gérés par l'exécutif national mais bien par l'exécutif local du comté.
Depuis 1988, le comté est constitué de cinq circonscriptions électorales (Constituencies). Chacune des circonscriptions, qui sont, depuis 2010, territorialement équivalentes aux districts, est représenté par un député (Member of Parliament ou MP) à l'Assemblée nationale qui compte actuellement 351 membres[8]. Depuis 2013, le comté compte trois circonscriptions supplémentaires, soit huit au total[9].
Durant l'élection législative du , les électeurs du comté ont aussi, pour la première fois, élu leur représentant au Sénat. Celui-ci est Ogenga Tom Were (TNA).
Statistical Abstract 2010 édité par le Kenya National Bureau of Statistics (KNBS)[6], (ISBN 9966-767-24-X)