Controverses sur la circoncision

Les controverses sur la circoncision placent le débat, selon les cas, dans une opposition ou sur le plan d'une critique de l'acte par rapport à l'éthique, à la santé, à la sexualité, à la religion, à la psychologie et à la justice (voir également aspects juridiques de la circoncision).

Débats actuels dans le monde

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Un lobby anti-circoncision à la Chicago's Pride Parade.

Le Conseil de l'Europe considère les circoncisions non médicales d'enfants, comme une violation de leur intégrité physique dans sa résolution 1952 (non contraignante)[1]. Il demande aux États membres de réfléchir aux moyens de l'interdire avant un âge suffisant pour que l’intéressé seul, puisse décider.

Selon l'auteur franco-syrien Riad Sattouf, qui a écrit un ouvrage intitulé Ma Circoncision :

« À part pour des raisons médicales, et encore… On n'a pas à mutiler des enfants. Et cela n’a rien à voir avec la religion ! Cela dit, je ne sais pas dans quelle mesure je peux l’interpréter. J’ai mis dans le livre ce que j’ai exactement ressenti. Je pense que la circoncision est un acte castrateur qui fait des hommes inquiets et paranos. Le pénis étant un symbole très important, quand un groupe d’hommes, autre que son père, montre à un enfant qu’il a le pouvoir de le maîtriser et de lui en couper un morceau, ce groupe exprime qu’il a le pouvoir d’en couper plus si jamais le besoin s’en fait sentir »

— Riad Sattouf, 2005[2].

Afrique du Sud

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Le single du groupe Die Antwoord, Evil Boy, est une condamnation du rituel de la circoncision chez les Xhosas. Le nouveau membre, Wanga, un rappeur xhosa du Cap, rejette le rituel de passage à l'âge adulte chez les Xhosas qui se traduit notamment par la circoncision. Il a choisi de rester non circoncis et de passer par conséquent pour un « mauvais garçon (evil boy) pour la vie »[3].

En 2012, un tribunal allemand a condamné la circoncision pour motif religieux[4].

Le Comité Consultatif de Bioéthique de Belgique (2017), après une étude de trois ans, a déclaré que la pratique de la circoncision non-thérapeutique chez les garçons n'était pas conforme à l'éthique. Le processus est irréversible, n'a pas de justification médicale dans la plupart des cas, et est effectué sur des mineurs incapables de donner leur propre permission, selon le Comité[5].

Il a également déclaré que l'assurance santé publique (L'INAMI) ne devrait pas payer ces circoncisions non thérapeutiques[5].

Le lobbying de certains groupements[Qui ?] a contribué à la suppression du remboursement des circoncisions néonatales dans certaines provinces du Canada[réf. nécessaire].

En juin 2018, une initiative populaire proposant l’interdiction de la circoncision non médicale des mineurs a recueilli plus de 50 000 signatures (le minimum requis). Une proposition de loi pourrait être présentée en octobre 2018[6].

États-Unis

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Aux États-Unis, des mouvements pour l’intégrité génitale[Qui ?], parfois désignés du terme générique « intactiviste », considèrent que puisque l’ablation du prépuce induit une perte de fonctions sexuelles, elle nuit au bien-être de l’homme et ils font valoir que la circoncision cause une souffrance physique et morale réelles chez certaines personnes. Ils estiment donc que le prépuce n’est pas « un bout de peau superflu » dans l’anatomie masculine et que la circoncision constitue une mutilation de tissus sexuels sains et fonctionnels, une véritable violation du droit à l’intégrité corporelle, lorsqu’elle est pratiquée avant l’âge de la majorité.

Des associations contre la circoncision[Qui ?] envoyèrent une proposition de loi afin d’interdire la circoncision des mineurs auprès du Congrès des États-Unis mais elle ne reçut l’aval d’aucun sénateur.

« Leur lobbying a contribué toutefois à la suppression du remboursement des circoncisions néonatales dans certains États, notamment sur la côte ouest, ainsi qu’au Canada. »

Selon les opposants à la circoncision, celle-ci ne serait justifiable médicalement que s’il n’existait pas de solutions de remplacement moins invasives et si la vie du patient était en jeu[7].

Les militants américains anti-circoncision (dits « intactivistes »), s'apprêtent à soumettre aux autorités de la ville de San Francisco un texte de loi visant à interdire la circoncision avant l'âge de 18 ans. Une pétition ayant déjà recueilli plus de 12 000 signatures leur permet, selon les règles électorales en vigueur en Californie, de faire soumettre à référendum cette proposition devant les électeurs de la ville, qui ont voté le 8 novembre 2011 pour ou contre la circoncision. En cas d'adoption du texte, les peines encourues pour non-respect de la loi seraient de 1 000$ d'amende et jusqu'à un an de prison[8]. Le projet de loi est aujourd'hui en suspens, une juge américaine ayant interdit le référendum. Les militants ont cependant l'intention de faire appel de la décision[9].

Début 2018, le pays examine un projet de loi d’interdiction de la circoncision sans raison médicale. Le texte est soutenu par cinq formations au Parlement, dont le parti vert de la première ministre Katrin Jakobsdottir[10].

Au Pakistan, le statut de la circoncision a longtemps été utilisé comme un signe de l'irruption de l'Inde dans ses affaires internes, mais une certaine confusion ressortit du fait qu'une grande partie de la population masculine musulmane, plus particulièrement dans les régions tribales de l'ouest, n'était pas circoncise[11],[12].

Des oppositions existent à la circoncision parmi les juifs d'Israël. En dépit de la pression familiale, un petit nombre croissant de juifs choisissent d'outrepasser la procédure[13].

En 2010, des membres du parti Les Verts (Suisse) ont voulu faire interdire la circoncision[14].

Débats actuels au sein des religions

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Au sein de la communauté musulmane

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Des groupes islamiques anti-circoncision ont émergé, tels que Qur'an Alone, défendant l'idée que la circoncision est une insulte à Allah et serait une tentative d'améliorer sa création[15]. Cependant ces groupes restent minoritaire.

Polémique médicale

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Divergences des organismes de santé

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  • En décembre 2014, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies estiment que le personnel médical devrait informer tous les parents de garçons ainsi que tous les adolescents et hommes adultes non circoncis sur les bénéfices médicaux de la circoncision (s'agissant de la prévention de cancers, du sida et d'autres infections sexuellement transmissibles)[16],[17].
  • En novembre 2012, Au congrès d'urologie français, une table ronde tente « d'apporter des réponses aux interrogations des urologues qui peuvent se retrouver dans une situation inconfortable par rapport à la réglementation (...) Les questions qui se posent sont la liberté religieuse, la liberté des parents à élever comme ils veulent leurs enfants, le consentement et le respect de l'intégrité de l'enfant, la réalisation d'un acte chirurgical sans but thérapeutique qui n'est pas dénué de complications : sur les 80 000 circoncisions pratiquées chaque année en France[18], 0,4 % à 2 % en établissements de santé entraîne des complications (hémorragie, infections, problèmes cutanés, etc.) et probablement 35 % à 48 % en dehors[19]. » Dans ce congrès, l'urologue Christian Castagnola explique que la plupart des sociétés savantes s'accordent sur le fait qu'il n'y a aucun fondement médical à la circoncision en dehors des pathologies du prépuce (phimosis, paraphimosis). Son intérêt en matière de prévention des infections sexuellement transmissibles comme le sida n'est pas démontré en dehors des zones de pandémie. Pas d'avantages non plus, sur le plan de l'hygiène ou de la prévention du cancer de la verge[20].
  • En août 2012, l’American Academy of Pediatrics (AAP) a déclaré que les avantages de « la circoncision élective des nouveau-nés mâles l'emporte sur les risques de la procédure » et que « les avantages pour la santé sont suffisants pour justifier l'accès à cette procédure pour les familles qui la choisissent » mais qu'ils « ne sont pas assez grands pour recommander la circoncision de routine pour tous les nouveau-nés de sexe masculin ». Le PAA est d'avis que les parents doivent prendre la décision finale au sujet de la circoncision, après collecte des informations utiles sur les risques et les avantages de la procédure[21] New York Times, « Benefits of Circumcision Are Said to Outweigh Risks »[22]. Cette position de l'AAP a suscité de vives réactions dans la communauté scientifique. Willy Rozenbaum, codécouvreur du virus du sida, s'est dit « étonné » par ce nouvel énoncé : « recommander la circoncision à tout le monde et la prendre en charge par la sécurité sociale ne présenterait pas d’intérêt en France, et dans l’ensemble des pays occidentaux. La circoncision n’apporte un bénéfice coût-efficace que dans des pays où le taux de prévalence du VIH est très élevé, comme en Afrique[23] ». François Desgrandchamps, chef de service d'urologie à l'hôpital Saint-Louis, y voit quant à lui une décision plus politique que médicale : « ce qui sous-tend tout ça est un problème d'argent. L'idée c'est que les pédiatres qui favorisent la circoncision pour des problèmes hygiénistes voient la couverture de cette procédure non prise en charge par les assurances médicales. »[23] Dans la revue Nature, Rowena Hitchcock, présidente de la British Association of Paediatric Urologists, indique être déçue par la politique de l'AAP, car elle recommande une « chirurgie irréversible et mutilante[24] ». Enfin, en mars 2013, trente-huit médecins européens (dont une majorité de scandinaves) ont publié sur commentaire[pas clair] sur les recommandations de l'AAP qui manifesteraient, selon eux, un « biais culturel »[25],[26].
  • En septembre 2010, le Royal Australasian College of Physicians (en) statuait que : « des soucis d'éthique et de respect des droits humains ont été soulevés concernant la circoncision masculine infantile parce qu'il est reconnu que le prépuce a un rôle fonctionnel, l'opération est non-thérapeutique et l'enfant est incapable de consentir. Après avoir examiné les éléments de preuve actuellement disponibles, le RACP (en) estime que la fréquence des maladies modifiables par la circoncision, le niveau de protection offert par la circoncision et le taux de complications de la circoncision ne justifient pas la circoncision systématique des nourrissons en Australie et en Nouvelle-Zélande. Toutefois, il est raisonnable pour les parents de peser les avantages et les risques de la circoncision et de prendre la décision ou non de faire circoncire leurs fils. »[27]
  • En juin 2010, dans Non-therapeutic circumcision of male minors, la Royal Dutch Medical Association des Pays-Bas statuait : « Le point de vue officiel de la KNMG et des autres organisations médicales et scientifiques apparentées, est que la circoncision non thérapeutique des mineurs de sexe masculin est une violation des droits de l'enfant à l'autonomie et à l'intégrité physique. Contrairement à la croyance populaire, la circoncision peut entraîner des complications - saignement, infection, rétrécissement de l'urètre et crises d'angoisse sont particulièrement fréquentes. La KNMG appelle donc une politique forte de la dissuasion. La KNMG fait appel à des médecins à participer activement et avec insistance informer les parents qui envisagent la procédure de l'absence de bénéfices médicaux et des risques de complications. »[28]
  • En , dans son Rapport sur la circoncision, le Conseil national du sida français estime que la circoncision est « une modalité discutable de réduction des risques de transmission du VIH » qui souffre d'une « communication confuse », concluant que « la circoncision comme moyen de réduction des risques s’adresse uniquement aux pays à haute prévalence » et qu'elle n'est donc « pas applicable dans les pays du Nord »[29]
  • En , tout en insistant sur la nécessité d'un choix informé sur les risques et les avantages de l’intervention, l'OMS et l'ONUSIDA ont ajouté la circoncision à l'ensemble des mesures de prévention du sida, susceptible, avec la prévention et l'usage du préservatif, d'en réduire le risque de transmission dans les zones qui connaissent une épidémie généralisée du virus (prévalence supérieure à 3 %) et où sa transmission est essentiellement hétérosexuelle[30]. Ces zones étant, à quelques exceptions près, toutes situées en Afrique subsaharienne[31] des programmes de circoncision des hommes comme moyen de réduction des risques y ont été initiés[32]. Dans le reste du monde, et plus particulièrement dans les pays développés, la prévalence de l'infection étant faible et sa transmission concentrée sur certains groupes à risque plus élevé d’exposition, la circoncision comme prévention du sida ne fait pas l'objet d'un consens[33].
  • En juin 2006, la British Medical Association indiquait que « la circoncision à des fins médicales ne devrait être utilisée que lorsque des procédures moins invasives sont soit indisponibles, soit pas aussi efficaces. La BMA s'est spécifiquement abstenue d'émettre une police en ce qui concerne "la circoncision non thérapeutique", indiquant que, en règle générale, elle "croit que les parents devraient avoir le droit de faire des choix sur la meilleure façon de promouvoir les intérêts de leurs enfants, et il est pour la société de décider quelles limites devraient être imposées sur les choix des parents. »[34].
  • En 2004, dans La circoncision : De l’information pour les parents, la Société canadienne de pédiatrie indiquait que « après avoir analysé les données scientifiques pour et contre la circoncision, la SCP ne recommande pas la circoncision systématique des nouveau-nés de sexe masculin. De nombreux pédiatres n’effectuent plus de circoncisions. »[35] Il est à noter que la Société canadienne de pédiatrie se prépare à réviser sa position sur la circoncision, le nouvel énoncé de politique devrait être publié avant la réunion annuelle du groupe pédiatrique en juin. 2013[36],[37]
  • La Société suédoise de pédiatrie considère que la circoncision non thérapeutique de mineurs est une forme de mutilation sexuelle[38].

Vente et utilisation commerciale de prépuces de nouveau-nés

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Des marques de cosmétiques américaines dont SkinMedica[39],[40] et Allergan[41],[42],[43] achètent et utilisent des prépuces de bébés qui ont été circoncis afin d'en extraire le fibroblaste avec lequel elles fabriquent des crèmes cosmétiques anti-âge[44],[45] et des injections de collagène anti-rides[46]. Aux États-Unis, ces prépuces de nouveau-nés sont vendus à l'industrie biomédicale directement par les hôpitaux qui ont circoncis les bébés[47].

D'autre part, des chercheurs du Fraunhofer Institute à Stuttgart ont mis au point une machine baptisée le « Skin Factory », un équipement de laboratoire qui peut faire pousser en six semaines des morceaux de peau humaine à partir notamment de prépuces de bébés circoncis. L'équipement est encore en test, mais produit déjà 5 000 morceaux de peau par mois, et a déjà été approuvé pour l'utilisation de cette peau pour des besoins de tests, où elle pourrait remplacer les tests sur des animaux[48],[49],[50].

L'exploitation commerciale des prépuces d'enfants circoncis pose un débat éthique. Ainsi, un débat a lieu en Afrique du Sud au sujet des raisons d'une mesure de promotion de la circoncision, où des docteurs et groupes éthiques soupçonnent un but de profit commercial dans cette ablation de tissus génitaux d'enfants[51]. Le forum bioéthique de l'Université du KwaZulu-Natal estime que les prépuces d'enfants circoncis sont la source d'une « industrie de plusieurs millions de dollars », ceux-ci pouvant être utilisés dans « l'industrie cosmétique, la fabrication d'insuline et de peau artificielle »[52].

Violence de guerre

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Les populations pratiquant la circoncision l'ont souvent imposée à des prisonniers de guerre (ou de manière post-mortem, sur des ennemis tués au combat)[53],[54]. Dans certains cas, le prépuce pris aux ennemis était, tel un scalp, un trophée illustrant la valeur du guerrier. Un grand nombre de prépuces donnait alors droit à une récompense, comme dans la Bible, lorsque David obtient la main de la fille de Saül après avoir rapporté deux cents prépuces de Philistins[55].

Cour Pénale Internationale

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En 2012, la Cour pénale internationale a reconnue le statut de victime de violence sexuelle aux hommes ayant subi une circoncision forcée durant une guerre[56].

Intactivisme

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Des organisations se développent en faveur du droit à l'intégrité physique de l'enfant. Elles revendiquent le droit de tous les êtres humains à un corps « intact » et parlent notamment de « droit à l'intégrité génitale », s'opposant ainsi à la circoncision non-thérapeutique sur une personne n'étant pas apte à consentir ainsi qu'à toutes les formes de mutilations sexuelles féminines et plus généralement toutes les violations du droit à l'intégrité physique.

Ces mouvements se regroupent sous la bannière « Intactiviste » (contraction des mots intact et activiste).

Les premiers ont été créés aux États-Unis, pays où la circoncision était et reste encore très répandue, et se sont ensuite étendus au reste du monde.

  • Aux États-Unis, la première association à voir le jour est « NOCIRC », fondée en 1985 par Marilyn Milos. L'un des principaux mouvements aujourd'hui est Intact America (en), fondé en 2008 par Georganne Chapin.
  • En France, la première association à voir le jour est « l'Association contre la Mutilation des Enfants", créée en 1989[57], et dont le Docteur Gérard Zwang est le Président d'honneur. Un mouvement plus récent est « Droit au Corps ». Il est fondé en mai 2011 par Nicolas Maubert et est soutenu par plusieurs professionnels du monde scientifique et juridique[58]. D'après le docteur Christian Castagnola, chirurgien urologue et responsable du comité d’éthique et de déontologie de l’Association française d’urologie, « Le site [de l’association] est bien structuré mais des vérités [scientifiques] côtoient parfois des interprétations »[59].
  • En Allemagne, Guy Sinden fonde en 2009 « beschneidung-von-jungen », en 2012 beschneidungsforum.de. Depuis 2015 il est co-président de droitaucorps.com, en France.
  • Au Québec, « Stop Circoncision » est fondé en 2013 par Martin Côté.
  • Au Canada, Glen Callender lance « CAN-FAP » en 2010.
  • Au Danemark, « Intact Denmark » est fondé en 2013 par Lena Nyhus.
  • En Israël, Ronit Tamir a fondé l'association « Kahal » au début des années 2000 afin de soutenir les parents désirant garder leur fils non circoncis. D'autres mouvements existent, notamment « Gonnen » et « Ben Shalem ».

Liens externes

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Manifestation anticirconcision à San Francisco
Manifestation anticirconcision à Washington D.C.

Notes et références

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Controverse sur la circoncision.
  1. http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/X2H-Xref-ViewPDF.asp?FileID=20174&lang=fr
  2. Ronan Lancelot, « Entretien avec Riad Sattouf sur Ma circoncision », sur du9.org, (consulté le ).
  3. « Die Antwoord - Evil Boy (Track by Track) », sur Youtube
  4. Un tribunal allemand condamne la circoncision d'un enfant pour des motifs religieux Le Monde.fr avec AFP, 26.06.2012
  5. a et b Comité Consultif de Bioéthique de Belgique, « Avis °70 du 8 mai 2017 relatif aux aspects éthiques de la circoncision non médicale », (consulté le )
  6. Anne-Françoise Hivert, « Une initiative populaire danoise veut interdire la circoncision », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Genital Inegrity, Neil Peterson, juin 2004, studentsforgenitalintegrity.org.
  8. Maitre Sabine Sultan décrit ici sur quelles bases juridiques vont se porter les débats.
  9. Voir sur lefigaro.fr du 29 juillet 2011.
  10. « L’Islande se prépare à interdire la circoncision », sur Le Monde.fr (consulté le )
  11. « Circumcision no longer acid test to identify Indian spies »
  12. « A case of unchecked terrorists »
  13. Hilary Krieger, « A cut above the rest », Jerusalem Post, (consulté le )
  14. Tribune de Genève, 14 janvier 2010, « Nous ne voulons pas interdire la circoncision », par Judith Mayencourt, p. 5.
  15. « Circumcision: Does the Qur'an approve it ? »
  16. "Prévention des IST: la circoncision encouragée par le CDC aux États-Unis", Vincent Richeux, Medscape, 04 décembre 2014
  17. "Male circumcision benefits outweigh risks", U.S. CDC says", Reteurs, 02 décembre 2014
  18. [1]
  19. Le nouvelobs 16 novembre 2012
  20. Dr Christian Castagnola, urologue (Clinique Lespérance, Mougins) lors d'une conférence de presse de présentation du comité d'éthique et de déontologie de l'AFU qui a choisi de consacrer sa réflexion annuelle aux problèmes d'éthique et de déontologie soulevés par la circoncision rituelle
  21. (en)
  22. (en) « Circumcision Policy Statement », Pediatrics, vol. 130, no 3,‎ , p. 585–586 (DOI 10.1542/peds.2012-1989)
  23. a et b Dans les pays occidentaux, le remboursement de la circoncision ne se justifie pas Le Nouvel Observateur, 29 août 2012
  24. « Rowena Hitchcock, president of the British Association of Paediatric Urologists, says that she is disappointed with the AAP policy because it recommends an “irreversible, mutilating surgery”. She says that her organization is considering a review of its current policy, which recommends circumcision for infants who are at severe risk of urinary tract infections, because the evidence of medical benefit is not definitive. » Doctors back circumcision, 28 août 2012
  25. European doctors: U.S. colleagues support circumcision out of bias jewishjournal.com, 19 mars 2013
  26. Cultural Bias in the AAP’s 2012 Technical Report and Policy Statement on Male Circumcision Pediatrics, mars 2013
  27. « Circumcision inf infant males. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  28. (en) « Non-therapeutic circumcision of male minors (2010) », KNMG,  : « The official viewpoint of KNMG and other related medical/scientific organisations is that non-therapeutic circumcision of male minors is a violation of children’s rights to autonomy and physical integrity. Contrary to popular belief, circumcision can cause complications – bleeding, infection, urethral stricture and panic attacks are particularly common. KNMG is therefore urging a strong policy of deterrence. KNMG is calling upon doctors to actively and insistently inform parents who are considering the procedure of the absence of medical benefits and the danger of complications. »
  29. Rapport sur la circoncision : une modalité discutable de réduction des risques de transmission du VIH, 24 mai 2007
  30. « Nouvelles données sur la circoncision et la prévention du VIH : conséquences sur les politiques et les programmes » [PDF], consultation technique de l’OMS et de l’ONUSIDA, conclusions 7 : « La circoncision aura les plus grandes retombées potentielles pour la santé publique dans les zones où le VIH est hyperendémique (c’est-à-dire quand la prévalence dans la population générale dépasse 15 %), où le virus se propage principalement par voie hétérosexuelle et où une forte proportion (supérieure à 80 %) des hommes n’est pas circoncise. Les avantages sur la santé publique seront également considérables dans les zones qui connaissent une épidémie généralisée de VIH (c’est-à-dire quand la prévalence dans la population générale est comprise entre 3 % et 15 %), où la transmission du virus est essentiellement hétérosexuelle et où relativement peu d’hommes sont circoncis. »
  31. « HIV estimates with uncertainty bounds 2009 » [xls], ONUSIDA, 2010, carte réalisée à partir des données d'ONUSIDA.
  32. « La circoncision, moyen peu coûteux de prévention du sida », Nouvel Obs,‎ (lire en ligne)
    dépêche Reuters
    .
  33. « La circoncision protège à 76 % - La mesure n'est efficace qu'en Afrique », Le Soir,‎ (lire en ligne).
  34. (en) Medical Ethics Committee, « The law and ethics of male circumcision - guidance for doctors », British Medical Association,  : « The British Medical Association's position (June 2006) was that male circumcision for medical purposes should only be used where less invasive procedures are either unavailable or not as effective. The BMA specifically refrained from issuing a policy regarding “non-therapeutic circumcision,” stating that as a general rule, it “believes that parents should be entitled to make choices about how best to promote their children’s interests, and it is for society to decide what limits should be imposed on parental choices. »
  35. (en) « La circoncision : De l’information pour les parents », Société canadienne de pédiatrie.,
  36. http://www.canada.com/Canada+pediatricians+reveal+policy+circumcision/8042488/story.html#ixzz2NY4wRuyA
  37. http://www.canada.com/health/men/index.html
  38. (en-GB) « Swedish docs in circumcision protest », sur www.thelocal.se, (consulté le )
  39. (en) Americanhealthandbeauty
  40. (en) SkinMedica, marque cosmétique utilisant des fibroblastes fabriqués à base de prépuce d'enfants circoncis
  41. (en) San Francisco Chronicle, article intitulé « What's in a face? You'd be surprised »
  42. « Master Techniques in Blepharoplasty and Periorbital Rejuvenation » (2011) de Guy G. Massry, Mark R. Murphy, Babak Azizzadeh, page 290, concernant les produits Cosmoplast et Cosmoderm, injections de fibroblaste de la marque Allergan fabriquées à partir de prépuces de nouveau-nés.
  43. Allergan, site officiel
  44. (en) Examiner, article intitulé « Nor Cal circumcision ban will make less foreskins available for wrinkle cream »
  45. (en) SkinMedica, marque cosmétique utilisant des fibroblastes fabriqués à base de prépuce d'enfants circoncis
  46. (en) dermanetwork.org, page d'information sur les injections de collagen, « Human (foreskin) collagen »
  47. (en) George C. Denniston, Frederick Mansfield Hodges, Marilyn Fayre Milos, Flesh and Blood : Perspectives on the Problem of Circumcision in Contemporary Society, Springer, , 254 p. (ISBN 978-0-306-48333-2, lire en ligne), p. 5

    « Hospitals are also in the business of selling foreskins to trans-national biotechnology corporations »

  48. (en) Huffingtonpost, article intitulé « German 'Skin Factory' Uses Foreskin From Babies To Grow Human Skin Samples »
  49. (en) [« http://articles.nydailynews.com/2011-12-20/news/30540170_1_artificial-skin-cells-human-skin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) New York Dailynews], article intitulé « German scientists grow artificial skin using cells from babies' foreskins »
  50. (en) Spiegel, article intitulé « A Stuttgart Lab's Pioneering Effort to Cultivate Human Flesh » « This skin factory will produce 5,000 discs of tissue about the size of a one-cent coin, with a projected price of €50 ($72) per unit. »
  51. (en) [« http://www.timeslive.co.za/local/2011/08/08/babies-foreskins-could-be-sold-ethics-watchdog »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) Times live], article intitulé « Babies' foreskins could be sold: Ethics watchdog »
  52. « Times live »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), citation exacte en anglais : « Africa may be viewed as the new source of discarded virgin foreskins to sustain a multi-million-dollar industry. Discarded human foreskins are used in the cosmetics industry, in the manufacture of insulin and artificial skin »
  53. (en) Elln Lutnick, Kevin Pranikoff et Kyle M Waisanen, « A Cut Above the Rest: The Historic Perspectives of Circumcision and Anesthesia », The International Journal of Urologic History,‎ (lire en ligne)
  54. (en) Peter Aggleton, « “Just a Snip”?: A Social History of Male Circumcision », Reproductive Health Matters, vol. 15, no 29,‎ , p. 15–21 (ISSN 0968-8080 et 1460-9576, DOI 10.1016/S0968-8080(07)29303-6, lire en ligne, consulté le )
  55. « Page:Lemaistre de Sacy - La sainte Bible 1855.pdf/265 - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le )
  56. « La lutte contre les violences sexuelles en conflits armés : entre avancée humanitaire et échec international », sur www.academia.edu (consulté le )
  57. Sparadrap.org, carnet d'adresses
  58. Site de Droit au corps
  59. Laure Beaulieu, « Circoncision : les antis s’installent discrètement en France », sur Rue89, nouvelobs.com, .