Courgeac | |||||
Église de Courgeac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat |
Sebastien Claude François Piot 2020-2026 |
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Code postal | 16190 | ||||
Code commune | 16111 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Courgeacois | ||||
Population municipale |
172 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 42″ nord, 0° 05′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 74 m Max. 177 m |
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Superficie | 18,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Courgeac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont les Courgeacois et les Courgeacoises[1].
Courgeac est une commune du Sud Charente située 4 km à l'ouest de Montmoreau, le chef-lieu de son canton.
La commune est aussi située à 10 km au sud-est de Blanzac, 14 km au nord de Chalais, 21 km à l'est de Barbezieux et 29 km au sud d'Angoulême[2].
La route départementale 24 allant de Montmoreau à Barbezieux traverse la commune d'ouest en est et passe à 300 m au nord du bourg. La D 70 et la D 141 se croisent au bourg. La D 10, route de Montmoreau à Blanzac, Châteauneuf et Cognac passe en limite nord de commune près de Saint-Eutrope. La D 674, route d'Angoulême à Libourne, passe à Montmoreau[3].
La gare la plus proche est celle de Montmoreau, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.
La commune compte quelques petits hameaux comme, au nord, Bourné, son château et son ancienne abbaye, Chabreville et son château, le Dinet, et au sud du bourg, Valy, ainsi que de nombreuses fermes[3].
Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur, comme toute la moitié sud du département de la Charente.
On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur une grande partie de la surface communale. Les sommets au nord, à l'ouest et au sud sont recouverts de dépôts du Tertiaire (Lutétien et Cuisien) composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de châtaigniers[4],[5],[6].
Le territoire communal est vallonné et fait partie des coteaux du Montmorélien. Le point culminant est à une altitude de 177 m, situé au nord sur la route de Blanzac en limite avec Saint-Eutrope. Le point le plus bas est à 74 m, situé le long de la Gaveronne au sud-est. Le bourg est à 100 m d'altitude[3].
La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Gaveronne, le ruisseau du Plain, le ruisseau de la Font Désirade et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Gaveronne, affluent de la Tude qui passe à Montmoreau et Chalais, traverse le sud de la commune d'ouest en est. Le ruisseau du Plain descend de Chabreville et passe à l'est du bourg, où il rejoint la Charmille qui descend du nord-ouest avant de se jeter dans la Gaveronne[3]. La Gaveronne était aussi orthographiée la Cavronne au début du XXe siècle[9].
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[11]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [12].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Arrosé par la Gaveronne, un affluent de la Tude, le territoire communal est concerné par le site Vallée de la Tude, identifié dans le réseau Natura 2000 comme important pour la conservation d'espèces animales européennes menacées[13],[14].
Seize espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[13].
Vingt-six autres espèces animales importantes y ont été recensées dont quatorze sont concernées par l'annexe IV de la directive habitats.
À Courgeac, sur un périmètre quasi identique à celui du site Natura 2000 ci-dessus, la vallée de la Gaveronne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[15],[16].
Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[15] :
Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[15].
Au , Courgeac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18] et hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,4 %), terres arables (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), prairies (2,1 %), zones urbanisées (0,5 %), cultures permanentes (0,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Courgeac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Courgeac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du bois de l'Homme mort et château de la Faye. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[24]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[24],[25],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 117 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 93 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Les formes anciennes attestées sont Corgiaco au XIVe siècle[29], Gorgiaco[30].
L'origine du nom de Courgeac remonterait à un nom de personne Gorgius, gallo-romain dérivé d'un nom gaulois gorgo-, ou latin Curvius, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Gorgius »[31],[32].
Les ruisseaux faisaient autrefois mouvoir quelques moulins, disparus bien avant le XXe siècle[9].
Le territoire de Courgeac abritait l'abbaye du Bournet. Située dans un vallon au lieu-dit Château de Bourné, elle fut fondée en 1113 par Géraud de Salles et fut bénédictine puis cistercienne.
La paroisse de Courgeac faisait partie du diocèse d'Angoulême et de l'Angoumois. Elle dépendait de la seigneurie de Montmoreau.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2021, la commune comptait 172 habitants[Note 2], en évolution de −17,31 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 88 hommes pour 91 femmes, soit un taux de 50,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La viticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Bons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[39].