Daclatasvir | |
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Daclatasvir | |
Identification | |
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Nom UICPA | [(2S)-1-{(2S)-2-[4-(4’-{2-[(2S)-1-{(2S) -2-[(méthoxycarbonyl)amino] -3-méthylbutanoyl}-2-pyrrolidinyl]-1H-imidazol-4-yl}-4-biphénylyl) -1H-imidazol-2-yl]-1-pyrrolidinyl}-3-méthyl-1-oxo-2-butanyl]carbamate de méthyle |
Synonymes |
BMS-790052 |
No CAS | |
Code ATC | |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C40H50N8O6 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 738,875 ± 0,038 9 g/mol C 65,02 %, H 6,82 %, N 15,17 %, O 12,99 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le daclatasvir (nom de code BMS-790052) est un principe actif en expérimentation pour le traitement de l'hépatite C.
Il a été développé par la compagnie pharmaceutique Bristol-Myers Squibb sous le nom commercial de Daklinza.
Le daclatasvir est le premier inhibiteur de la protéine non-structurale 5A (NS5A) du virus de l'hépatite C[2],[3]. Des recherches récentes suggèrent que le daclatasvir cible deux étapes du processus de réplication virale, ce qui permet une diminution rapide de l'ARN du VHC[4].
Il a été testé en association avec l'interféron pégylé et la ribavirine[5] ainsi qu'avec d'autres agents antiviraux d'action directe tels que l'asunaprévir[6],[7],[8], le sofosbuvir[9],[10] ainsi qu'en combinaison avec l'asunaprévir et le beclabuvir (en)[11],[12].
Le , le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne du médicament (EMA) a rendu un avis favorable pour le daclatasvir dans le traitement de l’hépatite C chronique chez les adultes[13].
En France, le daclatasvir peut être utilisé dans le cadre d’une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) depuis mars 2014[14].
Il est indiqué pour le traitement de patients adultes atteints d’infection virale C chronique[15] :
Le , des cas d’arythmies cardiaques ont été portés à la connaissance du Comité d'évaluation des risques en pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) lors de l’association de daclatasvir avec le sofosbuvir chez des patients ayant des facteurs favorisants tels que la prise de médicaments bradycardisants — notamment l’amiodarone — ou des antécédents cardiaques. Des cas d’arythmies ont également été rapportés sous sofosbuvir en dehors de l’association avec daclatasvir[16].