Naissance |
Rennes,France |
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Activité principale |
Artiste lyrique Contreténor |
Style | Musique baroque |
Maîtres | Andreas Scholl |
Site internet | http://banquet-celeste.fr/ |
Damien Guillon est un contreténor baroque français né à Rennes en 1981. Il est le fondateur de l'ensemble le Banquet Céleste.
Originaire de Rennes, Damien Guillon démarre son apprentissage musical à l'âge de neuf ans, à la Maîtrise de Bretagne, sous la direction de Jean-Michel Noël[1]. Il y reçoit une éducation musicale complète et a également l'occasion de se produire comme soprano solo dans des oratorios baroques et opéras.
Lors de sa mue, vers l'âge de treize ans, il réalise qu'il se sent plus à l'aise dans les registres aigus[2]. Il suit alors les conseils de ses professeurs en travaillant désormais principalement à développer sa voix de tête.
Son baccalauréat obtenu, il intègre de 1998 à 2001 la Maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles, sous la direction d'Olivier Schneebeli. Il y parfait son apprentissage en chantant au sein du chœur des Pages et des Chantres du Centre de musique baroque, et a l'occasion de travailler avec des professionnels tels Howard Crook, Jérôme Corréas, ou encore Alain Buet. Il y étudie également l'orgue et le continuo[3], ce qui lui vaudra les Premiers prix de basse continue et de clavecin au Conservatoire de Boulogne-Billancourt[1].
Il est admis en 2004 à la Schola Cantorum Basiliensis, à Bâle (Suisse), où il suit entre autres l'enseignement du contreténor allemand Andreas Scholl[1].
En 2007, il joue le rôle de Curtio dans Il Sant'Alessio de Stefano Landi, une production dont la distribution comporte neuf contreténors[4].
En 2009, il fonde son ensemble baroque qu'il dirige tout en chantant, le Banquet Céleste, dont le nom est un hommage à sa Bretagne natale. Le Banquet Céleste fait en effet référence au titre d'un recueil de motets écrits au XVIIe siècle par Daniel Danielis, maître de chapelle de la cathédrale de Vannes[3]. Il s'agit d'un ensemble à géométrie variable, comprenant un noyau dur de sept musiciens, mais dont l'effectif peut aller jusqu'à quarante en fonction du répertoire abordé[5]. Depuis 2015, le Banquet Céleste est en résidence à l'Opéra de Rennes et également ensemble associé au Théâtre de Cornouaille à Quimper.
Au cours de sa carrière, Damien Guillon a eu l'occasion de collaborer avec des chefs renommés comme Philippe Herreweghe, William Christie ou encore Hervé Niquet. Il est régulièrement invité à se produire avec son ensemble ou en tant que soliste dans le cadre de festivals de musique ancienne. Très intéressé par la direction d'ensembles, il a également été invité à diriger des formations en concerts, notamment le Collegium Vocale Gent au Festival de Saintes à l'invitation de Philippe Herreweghe[2].
Bien qu'il revendique une certaine discrétion médiatique[2], son travail et ses enregistrements sont régulièrement salués par la critique[6],[7] : son disque consacré à John Dowland a ainsi reçu le Prix Alfred Deller de l’Académie du Disque Lyrique, tandis que son enregistrement des Cantates 35 et 170 de Jean-Sébastien Bach a reçu les fff du magazine Télérama, quatre Diapasons d'or décernés par le magazine Diapason, ainsi que les 4 étoiles du magazine Classica. Plus récemment, son enregistrement du Psaume 51 de Jean-Sébastien Bach a reçu les ffff du magazine Télérama[8].
En solo ou avec le Banquet Céleste :
Invité
Stefano Landi, Il Sant'Alessio. Avec Philippe Jaroussky, Max Emanuel Cencic, Xavier Sabata, Alain Buet, Pascal Bertin, José Lemos, Luigi De Donato, Jean-Paul Bonnevalle, William Christie, Les Arts Florissants. Erato, 2008.