Daniel Paillé | |
Fonctions | |
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Chef du Bloc québécois | |
– (2 ans et 5 jours) |
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Prédécesseur | Gilles Duceppe |
Successeur | Mario Beaulieu |
Député à la Chambre des communes | |
– (1 an, 5 mois et 22 jours) |
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Élection | 9 novembre 2009 (partielle) |
Circonscription | Hochelaga |
Législature | 40e |
Groupe politique | Bloc québécois |
Prédécesseur | Réal Ménard |
Successeur | Marjolaine Boutin-Sweet |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (2 ans, 2 mois et 7 jours) |
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Élection | 12 septembre 1994 |
Circonscription | Prévost |
Législature | 35e |
Groupe politique | Parti québécois |
Prédécesseur | Paul-André Forget |
Successeur | Lucie Papineau |
Ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie | |
– (1 an, 4 mois et 3 jours) |
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Premier ministre | Jacques Parizeau |
Gouvernement | Parizeau |
Prédécesseur | Gérald Tremblay |
Successeur | Bernard Landry |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Bloc québécois Parti québécois |
Diplômé de | Université du Québec à Montréal École des hautes études commerciales de Montréal |
Profession | Économiste Professeur Administrateur |
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Daniel Paillé, né le à Montréal, est un économiste, administrateur, professeur et homme politique québécois.
Député péquiste à l'Assemblée nationale du Québec de la circonscription de Prévost de 1994 à 1996, il est ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie au sein du gouvernement de Jacques Parizeau.
Il est député bloquiste à la Chambre des communes du Canada de la circonscription d'Hochelaga de 2009 à 2011. Il est chef du Bloc québécois de 2011 à 2013.
Né à Montréal en , Daniel Paillé est bachelier en administration des affaires de l'École des hautes études commerciales de Montréal (HEC) et détient une maîtrise en sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Élu député du Parti québécois à l'Assemblée nationale du Québec dans la circonscription de Prévost aux élections générales du 12 septembre 1994, il est nommé ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie du gouvernement de Jacques Parizeau le . Lors de la formation du gouvernement de Lucien Bouchard en , il refuse d’occuper une fonction de ministre délégué au même ministère et se retrouve exclus du conseil des ministres.
Le , il donne sa démission comme député de l'Assemblée nationale et retourne à sa profession de financier. Il est, tour à tour, vice-président exécutif et chef de la direction financière de la Société générale de financement, du Groupe Canam-Manac (et de Canam Steel Corp USA). Avant d'entrer en politique, il était vice-président principal, acquisitions, du Groupe Québécor.
En , il devient professeur invité, puis professeur associé à HEC Montréal, la faculté des sciences administratives de l'Université de Montréal. Il y enseigne la finance d'entreprise, la gestion monétaire, les investissements, l'éthique et la réglementation mobilière.
En 2009, il fait un retour en politique. Acceptant d’abord d’être conseiller du Bloc québécois en matière économique, il obtient ensuite facilement l'investiture bloquiste pour l'élection partielle du dans la circonscription fédérale d'Hochelaga[1]. En dépit d’une campagne de publicité négative où le Nouveau Parti démocratique « rappelait que Daniel Paillé a travaillé pour le gouvernement Harper en 2007 », donnant à croire qu’il « avait été payé 750 000 $ par le Parti conservateur », Paillé l'emporte aisément le avec une majorité absolue. Il s’agit d’une 7e victoire consécutive du Bloc québécois dans Hochelaga[2]. Tentant une réélection en 2011, il est défait par la néo-démocrate Marjolaine Boutin-Sweet. Au lendemain de ce qu'il qualifie de "tsunami" politique, il invite ses collègues à prendre le temps de décanter les leçons de "cette volée". Les éditorialistes et chroniqueurs saluent son "sens pragmatique et son réalisme politique". En , il renonce, malgré des appuis importants, à la succession de Gilles Duceppe à la tête du Bloc québécois, estimant que le nouveau chef devrait s'engager pour au moins une décennie et qu'il ne faut pas associer le temps que prend un peuple à s'affirmer et la durée de vie des individus.
À la suite d'une intense campagne pour le convaincre de changer d'avis, il se lance dans la course à la chefferie du Bloc québécois le . Il est élu chef du Bloc le , obtenant 61 % des votes au deuxième tour. Le taux de participation s'élève à 38 %.
Durant ses premières années à titre de chef du Bloc québécois, il se consacre à redresser les finances du parti, renouveler le membership et coordonner les travaux des députés à la Chambre des communes. À la suite d'un diagnostic médical sans appel, il choisit de remettre sa démission le .
Il est candidat défait à l'élection présidentielle du Mouvement Desjardins, le [3].
À partir de , Daniel Paillé est administrateur indépendant du Groupe TVA Inc., société inscrite à la bourse sous le signe TVA-B.TO, et membre du comité d'audit et de gestion des risques[4].
Il est l'oncle de Pascal-Pierre Paillé, député du Bloc québécois à la Chambre des communes de 2008 à 2011.
Daniel Paillé est le père d'Alexandre Paillé, journaliste, et de Louis-Charles Paillé. Il est le conjoint de Danielle Arcand. Il est l'oncle de Pascal-Pierre Paillé, député bloquiste au parlement canadien à Ottawa de 2008 à 2011.