Naissance | |
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Décès | |
Activités |
Peintre, miniaturiste, peintre verrier, peintre de paysage, dessinateur, artiste, aquafortiste |
Lieu de travail |
Amsterdam ( - |
Enfants |
Philips Vingboons Johannes Vingboons (en) Justus Vingboons (en) |
David Vinckboons est un peintre néerlandais, baptisé à Malines le et mort à Amsterdam en 1629[1]. Il est le fils du peintre Philippe Vinckboons. Peintre de paysage et de scènes de genre, on l'associe plus particulièrement à la représentation de kermesses.
Il est né en 1576 à Mechelen (Malines en français), fils du peintre Philippe Vinckboons qui réalise des aquarelles sur toile, une spécialité à l'époque de Malines[2]. Adeptes de la religion réformée, ses parents quittent Malines pour Anvers vers 1580 où cette religion réformée est encore tolérée. Vers 1591, ils s'établissent à Amsterdam[2]. Dans cette ville, David obtient droit de cité. Le , il s'impose comme artiste, signe ses premières œuvres, et se marie avec la fille d'un notaire de Leeuwarden, Agniette van Loon[2]. Le couple a six enfants. Il achète une maison à Amsterdam sise Sint Antoniesbreestraat.
Élève de son père, il est, sans doute, le professeur de Willem Helming, Jacob Quina, Jacob van der Weyden et Esaias van de Velde l'Ancien.
Avec les kermesses et des scènes de genre, où il est influencé par Pieter Brueghel l'Ancien[2], ses spécialités est la représentation d’élégantes compagnies dans des jardins de demeures patriciennes[3], ou de paysages[2]. Avec Hans Bol et Roelandt Savery, il contribue au développement de la peinture de paysage d’un style encore maniériste, vers un style plus réaliste.
Ses dessins, quelquefois destinés à des graveurs, sont plus nombreux que ses tableaux [2]. Souvent copié ou plagié, les musées français ne conservent que peu d’œuvres sûres de lui. On peut mentionné Une Promenade conservée au musée des beaux-arts de Lille, une belle série de dessins au musée du Louvre : paysages scènes de port, scènes moralisatrice comme Les parents pauvres à la porte de leurs riches enfants, mais aussi évocation des duretés du temps : Paysans chassant des soldats, et Soldats cherchant à forcer la porte d’une maison.