Dominique Bulamatari | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Kinshasa |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 69 ans) Kinshasa |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le card. Etsou |
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Dernier titre ou fonction | Évêque émérite de Molegbe | |||||||
Évêque de Molegbe (République démocratique du Congo) | ||||||||
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Évêque auxiliaire de Kinshasa (République démocratique du Congo) | ||||||||
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Évêque titulaire d'Elephantaria in Mauretania | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Dominique Bulamatari, né le à Kinshasa[1] et mort le dans la même ville, est un évêque catholique congolais, évêque de Molegbe dans la province de l'Équateur de 2009 à 2023.
Dominique Bulamatari entre au séminaire Jean-XXIII de Kinshasa en 1976[2].
Il est ordonné prêtre le pour l'archidiocèse de Kinshasa[1]. Il est recteur du séminaire Jean-XXIII en 1987-1989[2].
Il est nommé évêque titulaire d'Elephantaris in Mauretania et évêque auxiliaire de Kinshasa le [1]. Il reçoit la consécration épiscopale le des mains du cardinal Frédéric Etsou-Nzabi-Bamungwabi alors archevêque de Kinshasa[1].
Le 14 novembre 2009, Benoît XVI le nomme évêque du diocèse de Molegbe dans la province de l'Équateur[1].
Le , le pape François accepte sa démission à l'âge de 68 ans sans que cette démission, intervenant avant l'âge habituel de 75 ans, ne soit expliquée[3]. Dominique Bulamatari meurt le à Kinshasa, de « manière inopinée »[4].
Il a présidé aux célébrations du centenaire de l'évangélisation du diocèse[Lequel ?][5], qui se sont achevées le dimanche 21 novembre 2010[6].
La lutte contre la sorcellerie fait partie de ses préoccupations. Il fait parler de lui en , lorsqu'il réagit publiquement à une chasse aux sorcières ayant eu lieu à Gbadolite, le : deux hommes et une femme avaient été brûlés vifs pour une accusation de sorcellerie. L'évêque se rend aux funérailles des malheureux, et fait publier une lettre ouverte :
« Maintenant je vais réunir tous les enseignants et tous les professeurs de nos écoles catholiques de la place, ainsi que les élèves des classes terminales du secondaire, pour une autre sensibilisation au respect sacré de la personne humaine parce qu'image de Dieu. Et j'insisterai sur le fait que des gens intellectuels ne peuvent pas admettre le recours à la sorcellerie pour expliquer un échec aux examens d'État et l'état de mauvaise santé physique. ...Il faut certainement d'autres actions pour conjurer ces dérives à cause de la sorcellerie... Que Dieu nous y aide ! »[7],[8].
Dans la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), il est membre de la Commission épiscopale des séminaires et du clergé[9].