De 1984 à 1987, Dominique Goblet suit un enseignement secondaire supérieur à l'Institut Saint-Luc, section Arts de l'image, à Bruxelles. Toujours dans la capitale belge, après des études supérieures artistiques[Où ?], elle est, en 1990, diplômée en arts plastiques, spécialisation illustration, puis obtient, en 2001-2002, un certificat d'aptitudes pédagogiques[Où ?] et, en 2002-2003, un certificat de langue anglaise[évasif][Par qui ?][3].
Elle concourt dans les années 1991-1995 à la création du groupe Frigoproduction, qui préfigure Fréon-Frémok[1]. Son premier roman graphique, Portraits crachés, dans la collection « Amphigouri » aux éditions Fréon paraît en 1997.
En 1999, elle participe au projet Terre-Neuve de l’association Recyclart dont le but premier est de transformer la rupture urbaine provoquée par la jonction Nord-Midi avec les premier et seizième panneaux d'une superficie d'environ 16 m2[5].
En outre, Dominique Goblet participe à divers collectifs dont Bill (Bill Édition, s.d.), Comix 2000 (L’Association, 2000), L’Association au Mexique (L’Association, 2000), Toy comics (L’Association, 2008), Match de catch à Vielsalm (FRMK, 2009)[13] ainsi qu'à Bruxelles - 20 ans / 20 auteurs[14] (Pierre dejemeppe, 2009).
Elle est aussi plasticienne et elle expose régulièrement ses peintures et sculptures tant en Belgique qu'en France et en Suisse. Pour ses œuvres, elle utilise des techniques mixtes dont les influences sont multiples, sont mises au service d’une écriture graphique unique[15].
Lors d'une interview enregistrée lors de SOBD 2019, elle avoue que ses influences sont hors du champ de la bande dessinée : la photo, le cinéma, la littérature[22].
Chronographie[6], L'Association, 5 mai 2010 Scénario, dessin et couleurs : Dominique Goblet - (ISBN978-2-84414-387-7),Recueil de portraits qu'elle fait, depuis 2002, de sa fille Nikita Fossoul, et sa fille d'elle.
Hulk Hogan contre l’orthodontiste[16] (un récit en quatre mains avec Dominique Théâte, un artiste du Centre d'expression et de créativité La Hesse de Vielsalm) ;
Lofoten[16] (récit de bande dessinée, scénarisé par Guy-Marc Hinant).
Complément de Faire semblant c’est mentir, fac-similé de pages de carnets de voyages réalisées entre 2005 et 2007 (New-York, Mexique, Guatemala, Bélize).
En , une fresque murale Le grand loup qui porte le mouton faisant partie du parcours BD de Bruxelles est inaugurée. Elle est située rue Saint-Jean Népomucène 15, elle couvre une superficie de 139 m2 et sa réalisation est due à Urbana[66],[67],[68].
↑Dominique Goblet, « Expositions - CV », sur Site personnel (consulté le ).
↑ ab et cDaniel Couvreur, « Dominique Goblet: "La Belgique reste le grand terreau actif du renouvellement de la BD" », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurence Le Saux, « “L’Amour dominical”, la BD où E.T. et le catcheur Hulk Hogan se croisent dans l’espace », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurence Brogniez, « Féminin singulier : les desseins du moi. Julie Doucet, Dominique Goblet », Textyles, nos 36-37, , p. 117-118 (DOI10.4000/textyles.1426, lire en ligne, consulté le ).
↑Jessie Bi, « Les Hommes-Loups », Du9, (lire en ligne, consulté le ).
↑Beatriz Capio, « Les Hommes-Loups - Par Dominique Goblet - FRMK », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Kurt Snoekx, « L’amour dominical : le fulgurant coup de foudre de Dominique Goblet et Dominique Théate », Bruzz, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christian Rosset, « De quelques bandes dessinées singulières (2) : Saint Rose, L’Amour dominical, Loto, Immersion », Diacritik, (lire en ligne, consulté le ).
↑Frédéric Hojlo, « "L’Amour dominical" de Dominique Goblet et Dominique Théate (Frémok) : l’art sans préjugé », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thierry Bellefroid, « « La lumière de minuit », tome 1 de S.T.A.R.. Par Cayman et Delperdange. Chez Casterman. », BDParadisio, (lire en ligne, consulté le ).
↑Morgan Di Salvia, « Bruxelles BD 2009 : L’exposition « Regards croisés de la bande dessinée belge » ouvre ses portes. », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Namur : Le musée provincial Félicien Rops à Namur propose, du 24 mai au 28 septembre, une exposition intitulée "En route! Sur les traces des artistes belges en voyage". », Le Soir, (lire en ligne, consulté le ).
↑Guy Duplat, « Le voyage change les artistes », La Libre Belgique, (lire en ligne, consulté le ).
↑Victor De Sepausy, « Hors Cases, à Amiens : l'exposition du 9e art contemporain », ActuaLitté, (lire en ligne, consulté le ).
Dominique Goblet (interviewée par Xavier Guilbert), « Entretiens », du9, (lire en ligne, consulté le ).
(en) Matthias Wivel, « Domnique Goblet and the architecture of self », The Comics Journal, (lire en ligne, consulté le )
Dominique Goblet et Caroline Sury (interviewées par Kurt Snoekx), « Dominique Goblet et Caroline Sury, sorcières de la BD : ‘Notre futur sera féminin’ », Bruzz, (lire en ligne, consulté le ).
[vidéo] « Dominique Goblet parle de son travail », sur YouTube, Alternatives bandes dessinées contemporaines, exposition de la Maison d'Arts Georges Pompidou, le , (1 min 37 s).