Le film s'inspire de la vie de Domino Harvey, fille de l'acteur britannique Laurence Harvey et du mannequin Paulene Stone. Ancienne mannequin, elle est ensuite devenue chasseuse de primes. Le film lui est dédié, Domino étant décédée en juin 2005 quelques mois avant la sortie du film.
Domino reçoit des critiques presse négatives à sa sortie et ne rencontre pas le succès au box-office.
Interrogée par la psychologue du FBI Taryn Mills, Domino Harvey se confie sur son parcours atypique : jeune mannequin célèbre issue d'une famille en vue (son père est l'acteur Laurence Harvey), elle a décidé de tout quitter pour devenir chasseuse de primes. Fuyant les défilés et les mondanités, elle va parvenir à s'imposer dans l'équipe d'Ed Moseby, une référence dans le métier. Alors que leur première opération manque de tourner au drame, Domino utilise son charme pour faire rentrer dans l'ordre. Elle va rapidement trouver ses marques et une forme d'équilibre dans ce monde de risques et de poursuites : Ed la rassure et son collègue Choco ne la laisse pas indifférente.
Ce trio détonant va attirer l'attention de Mark Heiss, producteur de téléréalité. Domino, Ed et Choco vont alors être suivis par des caméras et devenir les vedettes de Bounty Squad, une émission animée par Brian Austin Green et Ian Ziering. Les deux présentateurs vont ainsi les suivre sur une affaire hors normes. Le trio se retrouve mêlé à une incroyable machination impliquant la mafia, un garant de cautions, le patron du Stratosphere Hotel and Casino de Las Vegas ou encore des employés du service des immatriculations.
Macy Gray : Lashindra Davis, sœur jumelle de Lashandra, avec qui elle a formé un groupe de hip-hop, les « Peaches 'n' Cream » et employée de l'entreprise où Lateesha travaille.
Tom Waits (V. F. : François Siener) : le prêcheur en voiture (Wanderer)
Delroy Lindo (V. F. : Greg Germain ; V. Q. : Yves Corbeil) : Claremont, le patron de la société de chasseurs de primes dans laquelle Domino et son équipe travaillent
En 1994, un collaborateur de Tony Scott lui fait parvenir un article de The Mail on Sunday écrit par Sacha Gervasi et intitulé My gun for hire: Why a movie star's rebel daughter turned into a bounty hunter[7]. Il retrace en partie la vie de Domino Harvey, jeune mannequin des années 1980 dans la célèbre agence Ford. Au début des années 1990, elle a décidé de tout plaquer, dont sa vie à Beverly Hills, afin de devenir chasseuse de primes. Domino Harvey est par ailleurs la fille de l'acteur Laurence Harvey et du mannequin Paulene Stone. Tony Scott part alors à la rencontre de Domino Harvey, qui vit alors à Los Angeles avec sa mère. Il invite Domino dans son bureau et lui propose de faire un film sur sa vie. Domino accepte et signe un accord avec Tony Scott, estimé à 360 000 $ selon le Los Angeles Times[8].
En 1997, Steve Barancik est chargé d'écrire la première ébauche du scénario[9],[10],[11]. Cette version est cependant rejetée par Tony Scott. Un second script est rédigé par Roger Avary[12], également refusé par le réalisateur. Ce dernier explique que ces deux versions étaient des scénarios de films biographiques trop conventionnels, loin de l'idée qu'il a du film. C'est finalement Richard Kelly qui est engagé après que Tony Scott a lu le script de Southland Tales au début des années 2000[13]. Richard Kelly se base sur les transcriptions des entretiens de Tony Scott avec Domino Harvey, mais ne lit pas les deux précédents scénarios refusés[14].
Le film n'est pas à 100 % biographique et les noms des personnages ont été changés :
« Le film est une fiction, une palpitante aventure portée par la force de la personnalité de son héroïne. Domino a toujours choisi son chemin, en méprisant les facilités. Plus qu'à son histoire, c'est à son esprit de liberté que nous nous sommes attachés[15]. »
« J'ai tout de suite su que Keira Knightley serait parfaite pour ce rôle. Elles ont en commun certains points essentiels : elles sont britanniques, et refusent de se laisser enfermer dans les conventions. Elles tracent leur route à l'instinct, sans compromis, et s'imposent là où on ne les attend pas. Et en plus, elles sont belles[15]! »
Mickey Rourke refuse tout d'abord de jouer dans le film, qui doit se tourner en même temps que Revolver de Guy Ritchie. Il trouve par ailleurs le script pas assez intéressant. Finalement, Tony Scott accepte de procéder à quelques changements et l'acteur accepte le rôle d'Ed Moseby[16].
Sur le tournage, de véritables chasseurs de primes sont engagés comme consultants comme Ed Martinez (qui inspire le personnage de Mickey Rourke, Ed Moseby) et l'ancien patron de Domino Harvey, Celes King III (renommé Claremont Williams III dans le film)[16].
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Le film reçoit des critiques globalement négatives aux États-Unis. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il ne récolte que 18% d'opinions favorables pour 157 critiques et une note moyenne de 3,88⁄10[19]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 36⁄100 pour 36 critiques[20]. Owen Gleiberman d'Entertainment Weekly donne une note de D au film, jugeant notamment que l'intrigue est trop dense et mélangée[21]. Kenneth Turan du Los Angeles Times trouve également l'histoire trop « incompréhensible »[22]. Certains journalistes sont cependant plus positifs sur Domino, comme Jeff Otto du site IGN qui met en avant l'originalité du film et les performances des acteurs[23]. Le célèbre critique Roger Ebert du Chicago Sun-Times écrit également une critique positive sur film[24].
Tony Scott explique que Domino est l'un des films préférés de sa propre filmographie[25] tout en étant assez critique : « Je n'ai pas laissé assez respirer le film. Le script est très bon - Richard Kelly a écrit un super script – et j'ai été submergé par la folie du monde que je touchais. Je pense que j'ai foiré sur celui-là. »[26]
En France, le film obtient une note moyenne de 3,1⁄5 sur le site Allociné, qui recense 23 titres de presse[27].
À la fin du générique on peut voir un caméo de la « vraie » Domino Harvey fumant une cigarette devant un immeuble en feu. Le film lui est dédié car elle est morte d'une overdose quelques mois après la fin du tournage.
Les comédiens Ian Ziering et Brian Austin Green, célèbres pour avoir joué dans la série Beverly Hills 90210, jouent avec beaucoup d’auto-dérision leur propre rôle et se retrouvent malgré eux coincés dans une situation délicate.