Durnes | |||||
Bâtiment abritant la mairie de Durnes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Gérard Péseux 2020-2026 |
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Code postal | 25580 | ||||
Code commune | 25208 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
191 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 32″ nord, 6° 13′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 388 m Max. 618 m |
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Superficie | 8,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Valdahon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | durnes25.fr | ||||
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Durnes est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Le village, situé à 600 m d'altitude sur le plateau d'Ornans, est traversé par deux ruisseaux affluents rive droite de la Loue : le ruisseau de Cornebouche et le ruisseau de Vau dont les vallées entaillent profondément le plateau.
Saules | Guyans-Durnes | |||
N | Voires | |||
O Durnes E | ||||
S | ||||
Montgesoye | Vuillafans | Lavans-Vuillafans |
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 394 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épenoy », sur la commune d'Épenoy à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 363,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Durnes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valdahon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,1 %), prairies (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Durna en 1196 ; Durnac en 1207 ; Duranay en 1227 ; Durney en 1313 ; Dulnay en 1348[13].
Au Moyen Âge, le châtelain de Durnes, situé dans le bailliage d'Ornans, était assez influent[14]. Le château médiéval était situé sur un promontoire en bout de plateau, au sommet de la vallée de la Loue, de sorte qu'il n'était facilement accessible que d'un seul côté dont les défenses complémentaires assuraient la sécurité du lieu.
La seigneurie de Durnes possédait notamment Etalans et de nombreux villages du plateau.
Le château fut détruit pendant les guerres de conquête de la Franche-Comté du temps de Louis XIV.
À son emplacement, au lieu-dit « Le château » est construite aujourd'hui une maison bourgeoise datant du XVIIIe siècle.
Du château médiéval subsistent les soubassements situés du côté de la vallée, ce qui permet de se faire une
idée sur l'importance du monument initial.
Plus bas, au lieu-dit « La Poutane », présence d'une mare et du lieu dont la tradition orale dit que c'est l'emplacement des « pendus ».
Othon de Durnes, né vers 1080
Humbert de Durnes, né vers 1110
Robert de Durnes, né vers 1140 et témoin en 1178 d'un diplôme de Frédéric Barberousse en faveur de l'église d'Arles[14].
Renaud de Durnes, fils du précédent, chevalier, il signe en 1196 une charte d'Amédée de Tramelay, archevêque de Besançon, en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Billon[14]. On lui connaît une sœur : Elvise de Durnes mariée à Richard d'Auxelles.
Jacques de Durnes, seigneur de Durnes. Il est le fils de Thomas de Chacenay et d'Hue de Salmaise. Après avoir été moine à l'abbaye de Clairvaux il se marie avec Agnès, (? - 1234), fille d'Hugues IV du Puiset et de Pétronille de Brienne comtesse de Bar-sur-Seine, de qui il a Gérard qui suit.
Gérard Ier de Durnes, (? - Palestine 1248), seigneur de Durnes, chevalier, il est l'un des otages donné à Besançon par Jean Ier de Chalon, comte de Chalon, pour assurer un traité qu'il avait avec cette ville en 1224[14]. Il épouse Marguerite, (? - 1251), dame de Vendeuvre, fille d'André de Vendeuvre et de Clémence, de qui il a Jean qui suit.
Jean Ier de Durnes, (? - 1272), seigneur de Durnes, chevalier, il reçoit en fief en 1253 le château d'Étrabonne de la part de Guillaume II de la Tour, archevêque de Besançon. Il ratifie en 1256 l'échange du four de Durnes contre la prévôté de Mouthier-Haute-Pierre fait par son père Gérard à Renaud de Mouthier, chevalier. Il épouse avant 1249 Guillemette, (? - après 1271), dame de Vandeuvre, fille d'Aymon de Pesmes et de Marguerite Chanlard, de qui il a :
Gérard II de Durnes, (? - après 1275), seigneur de Durnes, chevalier, il épouse Marguerite, fille d'Amaury IV de Joux et de Luquette de Neublans, de qui il a Agnès, (? - 1306), dame de Durnes. Elle épouse en premières noces Humbert IV de Rougemont, (? - 1331). Elle est inhumée dans l'abbaye Notre-Dame de Bellevaux.
Jean II de Durnes, chevalier, seigneur de Villafans en partie. Il teste en 1318 et choisit sa sépulture dans l'église de Saint-Hippolyte[14]. Son épouse est inconnue, il a :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 191 habitants[Note 3], en évolution de +11,7 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La famille de Durnes portait pour armes : « D'or a trois croisettes de gueules fleuronnées, posées en chef, rangées en fasce »[26].