Il obtient son diplôme de docteur à l'université d'Helsinki en 1978. Le sujet de sa thèse portait sur les compositeurs Richard Wagner, Jean Sibelius et Igor Stravinsky[1]. Tarasti a ensuite été embauché à l'université de Jyväskylä entre 1979 et 1984, où il sera nommé professeur d'éducation artistique en 1979 et professeur en musicologue en 1983. En 1984, il obtient une place de professeur en musicologie à Helsinki. Tarasti a occupé les postes de présidents dans de nombreuses associations de sémiotique et de musique depuis les années 70. Il a écrit et édité de nombreux ouvrages consacrés aux approches sémiotiques de la musique. Il est président de l'Association internationale des études sémiotiques (IASS-AIS) depuis 2004.
Il est l'initiateur du mouvement de la narratologie musicale[2], poursuivi par Márta Grabócz en France. Ce mouvement, qui cherche à étudier les "topiques" musicaux comme marques d'une narrativité musicale, a subi beaucoup de critiques, notamment de la part de Jean-Jacques Nattiez qui lui reproche une approche beaucoup trop littéraire de la musique, mais aussi trop ambiguë (l'ambiguïté se trouve en fait dans le statut intrinsèque ou extrinsèque donné à la narrativité par rapport à la musique)[3].
↑TARASTI, Eero, « Music as a Narrative Art », in Narrative across media, The Languages of Storytelling (Frontiers of narrative), éd. Marie-Laure Ryan, Lincoln, University of Nebraska Press, 2004, p. 283-304
↑Jean-Jacques Nattiez, « La Narrativisation de la musique », Cahiers de Narratologie [En ligne], 21 | 2011, mis en ligne le 21 décembre 2011, consulté le 11 février 2012. URL : http://narratologie.revues.org/6467