Naissance | |
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Nom de naissance |
Johann Melchior Ernst Karl Gerlach Stückelberg |
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Famille |
Breidenbach zu Breidenstein (d) |
Parentèle |
Ernst Stückelberg (en) (grand-père) |
A travaillé pour | |
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Directeur de thèse |
August Hagenbach (en) |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Bibliothèque de Genève (CH BGE Non catalogué (1985/16, 2013/3)) |
Stueckelberg action (d), Feynman-Stueckelberg interpretation (d), Formule de Landau-Zener |
Ernst Carl Gerlach Stückelberg v. Breidenbach (né le , à Bâle - mort le , à Genève) est un physicien suisse[1]. Il est le petit-fils du peintre suisse Ernst Stückelberg (1831-1903).
Stueckelberg soutient sa thèse de doctorat en 1927 à l'Université de Bâle sous la direction d'August Hagenbach (en). Il devient d'abord professeur assistant à l'Université de Princeton de 1928 à 1932 avant de revenir à Zürich puis à l'Université de Genève.
Indépendamment de Hideki Yukawa, il donne en 1935 comme explication théorique de la force d'interaction forte un échange de boson vectoriel.
En 1938, il formule une version affine de ce qui devient ensuite le Mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble[2].
En 1941, il propose, avant Richard Feynman, l'interprétation du positron comme un électron d'énergie positive qui se propage en sens inverse du temps[3].
En 1953, il découvre avec le mathématicien André Petermann le groupe de renormalisation en théorie quantique des champs[4].
Il reçoit la médaille Max-Planck en 1976.
Il a parmi ses anciens élèves à Genève Constantin Piron.