Né à Chartres en 1819, Eugène est le fils de François Jean-Baptiste de La Chavignerie et de Francine Marchand. Élève au collège Louis-le-Grand à Paris, il est initié à l'entomologie par son grand-père maternel, Jean-Jacques Marchand (1770-1852), qui possédait une étonnante collection de lépidoptères tout en ayant été un des membres fondateurs de la Société entomologique de France en 1832 et un correspondant de la Société linnéenne de Paris[1].
Après sa mort, l'entomologiste Charles Oberthür (1845-1924) acquiert sa collection de lépidoptères, tandis que son frère René Oberthür (1852-1944) achète celle de coléoptères[1].
Bellier de la Chavignerie (E.), 1849. – Observations sur les Lépidoptères de l’Auvergne, in Annales de la Société entomologique de France, 2e série, 8 : 73-81.
Bellier de la Chavignerie (E.), 1850. – Observations sur les Lépidoptères de l’Auvergne, in Annales scientifiques, littéraires et industrielles de l’Auvergne, 23 : 283-293.
Bellier de la Chavignerie (E.), 1851. – Observations sur les Lépidoptères de la Lozère, in Annales de la Société entomologique de France, 2e série, 1 : 681-695.
Bellier de la Chavignerie (E.), 1856. – Observation sur les lépidoptères des Basses-Alpes, in Annales de la Société entomologique de France, 3e série, 4 : 4-26.
Jean-Jacques Amigo, « Bellier de La Chavignerie (Jean-Baptiste, Eugène) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN9782908866506)
Jean Lhoste, Les Entomologistes français, 1750-1950, INRA Éditions, 1987, 351 p.
↑ ab et cJean-Jacques Amigo, « Bellier de La Chavignerie (Jean-Baptiste, Eugène) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises, vol. 3 Sciences de la Vie et de la Terre, Perpignan, Publications de l'olivier, , 915 p. (ISBN9782908866506)