Fabrizio Barca | |
Fabrizio Barca, en 2012. | |
Fonctions | |
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Ministre italien pour la Cohésion territoriale | |
– (1 an, 5 mois et 12 jours) |
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Président du Conseil | Mario Monti |
Gouvernement | Monti |
Prédécesseur | Raffaele Fitto |
Successeur | Carlo Trigilia |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Turin (Italie) |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | La Sapienza |
Profession | Économiste |
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Ministres pour la Cohésion territoriale d'Italie | |
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Fabrizio Barca, né le à Turin, est un homme politique italien, membre du Parti démocrate (PD), et ministre pour la Cohésion territoriale du au .
Il est le fils de Luciano Barca, membre du Parti communiste italien (PCI), député puis sénateur entre 1963 et 1992. Après avoir obtenu une laurea en sciences statistiques et démographiques à l'université La Sapienza de Rome, il passe avec un succès Master of Philosophy (M.Phil.) d'économie à l'université de Cambridge.
En 1979, il intègre le service des études de Banque d'Italie. Promu directeur du service en 1991, il est nommé chef du département pour les Politiques de développement et cohésion au ministère des Finances en 1998. L'année suivante, il prend, jusqu'en 2006, la présidence du comité de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) pour les Politiques territoriales.
Relevé de ses fonctions au ministère des Finances en 2000, il les retrouve un an plus tard, au sein du ministère de l'Économie et des Finances. Il accède, en 2006, aux responsabilités de directeur général du ministère. Il renonce à ce poste en 2010, pour devenir conseiller spécial auprès de Johannes Hahn, commissaire européen à la Politique régionale.
Le , Fabrizio Barca est nommé ministre pour la Cohésion territoriale dans le gouvernement technique de Mario Monti. Sa désignation à ce poste, avec principalement la responsabilité du Mezzogiorno, fait l'objet de fermes critiques de Roberto Calderoli, de la Ligue du Nord passée à l'opposition critique, qui dénonce alors la « création de ce ministère », oubliant qu'il existait déjà dans le gouvernement Berlusconi IV.
À la suite des élections générales anticipées des 24 et 25 février 2013, il décide de rejoindre le Parti démocrate (PD), et adhère le 11 avril suivant[1]. Au cours de l'élection présidentielle d'avril suivant, il juge « incompréhensible » le refus de la direction du parti de soutenir la candidature de Stefano Rodotà, présentée par le Mouvement 5 étoiles (M5S), suscitant les critiques de Matteo Renzi, le tout dans la perspective du futur congrès du parti[2].