Fernando Grande-Marlaska | |
Fernando Grande-Marlaska en . | |
Fonctions | |
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Ministre espagnol de l'Intérieur | |
En fonction depuis le (6 ans, 5 mois et 19 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
Gouvernement | Sánchez I, II et III |
Prédécesseur | Juan Ignacio Zoido |
Député aux Cortes Generales | |
– (3 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Cadix |
Législature | XVe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Isabel Moreno |
– (9 mois) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Cadix |
Législature | XIIIe et XIVe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Gemma Araujo |
Biographie | |
Nom de naissance | Fernando Grande-Marlaska Gómez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bilbao (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | Indépendant |
Diplômé de | Université de Deusto |
Profession | Juge |
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Ministres de l'Intérieur d'Espagne | |
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Fernando Grande-Marlaska Gómez, né le à Bilbao, est un magistrat et homme politique espagnol.
En , il est choisi par Pedro Sánchez pour occuper le poste de ministre de l'Intérieur dans son nouveau gouvernement.
Né à Bilbao, il est le fils d'Avelino Grande, policier municipal[1]. Il devient juge en 1987, et jusqu'en 1989 il occupe ses fonctions au tribunal de première instance de Santoña, en Cantabrie, où il instruit l'affaire de l'assassinat des marquis d'Urquijo par Rafael Escobedo. En 1990, il est muté comme juge d'instruction no 2 de Bilbao, fonctions qu'il occupe pendant neuf ans. Il est ensuite promu comme président de la sixième chambre pénale de l'Audience provinciale de Biscaye.
En 2003 il s'installe à Madrid comme juge d'instruction no 36.
En 2004, il est nommé substitut du juge Baltasar Garzón comme cinquième juge central d'instruction, poste auquel il se fait connaître au niveau national, étant déjà connu comme instructeur dans sa ville, qu'il décide de quitter à cause des menaces de l'organisation terroriste ETA.
Il est jusqu'au juge du cinquième tribunal central d'instruction — qui enquête sur les crimes et délits relevant de l'Audience nationale — en remplacement provisoire de Baltasar Garzón
Il se fait alors remarquer pour l'instruction des affaires contre l'organisation terroriste ETA, en empêchant des manifestations de la gauche abertzale, convoquées par Arnaldo Otegi et par l'intervention policière contre l'organisation Fórum Filatélico. Au retour de Garzón à son poste, il reste adjoint à la chambre pénale de l'Audience nationale.
Il échoue à se faire élire en membre du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) comme candidat indépendant.
Il devient l'année suivante juge du troisième tribunal central d'instruction, en remplacement de Teresa Palacios. Le , il est nommé président de la chambre pénale de l'Audience nationale, succédant à Javier Gómez Bermúdez[2]. Il est nommé le membre du Conseil général du pouvoir judiciaire par le Sénat, sur proposition du Parti Populaire[3].
En 2018 il est choisi par le président du gouvernement Pedro Sánchez pour devenir ministre de l'Intérieur.
Il a participé à de nombreuses campagnes, notamment une en faveur de l'usage du préservatif parmi la communauté LGBT[4]. La revue Zero, adressée majoritairement à un public homosexuel, dans son numéro 84, informa que le juriste s'était marié avec son compagnon.
En , une enquête du juge Baltasar Garzón permet de découvrir qu'un commando de l'organisation terroriste ETA avait planifié un attentat contre Grande-Marlaska[5].