Fernando López Miras

Fernando López Miras
Illustration.
Fernando López Miras en 2019.
Fonctions
Président du Parti populaire de la région de Murcie
En fonction depuis le
(7 ans, 1 mois et 15 jours)
Élection 29 septembre 2017
Réélection 18 mars 2018
Prédécesseur Pedro Antonio Sánchez
Président de la région de Murcie
En fonction depuis le
(7 ans, 6 mois et 10 jours)
Élection 29 avril 2017
Réélection 26 juillet 2019
7 septembre 2023
Gouvernement Miras I, II et III
Législature IXe, Xe et XIe
Coalition PP (2017-2019)
PP-Cs (2019-2021)
PP-Ind. (2021-2023)
PP-Vox (2023-2024)
PP (depuis 2024)
Prédécesseur María Dolores Pagán (es) (intérim)
Pedro Antonio Sánchez
Député à l'Assemblée régionale de Murcie
En fonction depuis le
(9 ans, 4 mois et 29 jours)
Élection 24 mai 2015
Réélection 26 mai 2019
28 mai 2023
Circonscription 1re (2015-2019)
Murcie (depuis 2019)
Législature IXe, Xe et XIe
Groupe politique Populaire

(2 ans et 10 mois)
Élection 22 mai 2011
Circonscription 1re
Législature VIIIe
Groupe politique Populaire
Successeur María Dolores Gómez
Biographie
Date de naissance (41 ans)
Lieu de naissance Lorca (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Profession Avocat

Fernando López Miras
Présidents de la région de Murcie

Fernando López Miras, né le à Lorca, est un homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP). Il est président de la région de Murcie depuis 2017.

Après avoir été secrétaire général des Nouvelles générations du Parti populaire (NNGG) de la région de Murcie, il est élu en 2011 député à l'Assemblée régionale. En 2014, il devient pour un an secrétaire général de l'Économie et des Finances du gouvernement de la communauté autonome.

Il est réélu député régional en 2015, étant alors désigné secrétaire du bureau de l'Assemblée. En 2017, il est désigné coordonnateur général du Parti populaire de la région de Murcie (PPRM) par son président, Pedro Antonio Sánchez. Il remplace ce dernier, la même année, comme président de la Région et président du PPRM.

À la suite des élections régionales de 2019, il doit former une coalition avec Ciudadanos, soutenue de l'extérieur par Vox. L'entente est rompue en 2021, et Fernando López Miras assure son maintien au pouvoir avec le soutien de dissidents de Ciudadanos et Vox. Il entame un troisième mandat en 2023, après avoir formé un gouvernement conjoint avec Vox.

Vie privée

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Fernando López Miras naît le à Lorca[1], dans la région de Murcie. Il est fils unique, et son père était cadre dirigeant dans le secteur bancaire[2].

Études et carrière

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Fernando López Miras est titulaire d'une licence en droit et d'un master en direction et administration des entreprises. Il est avocat mais n'a jamais exercé[3].

Suivant les traces de son père, il est gestionnaire à la Banque espagnole de crédit, puis à la Banque de Valence. En 2009, déjà engagé en politique, il est désigné directeur de la zone de santé de Lorca, une fonction à la discrétion du département[a] de la Santé et qu'il occupe deux ans[3].

Engagement politique

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Militant au sein du Parti populaire (PP), Fernando López Miras est désigné en 2008 président des Nouvelles générations (NNGG) — le mouvement de jeunesse du PP — à Lorca. Il gravit ensuite les échelons, devenant tour à tour secrétaire général des NNGG de la région de Murcie, puis vice-secrétaire général délégué à l'Économie et à l'Emploi de la direction nationale[2].

À l'occasion des élections autonomiques du 22 mai 2011, il est élu député à l'Assemblée régionale. L'année suivante, il entre au comité exécutif du Parti populaire de la région de Murcie (PPRM), toujours présidé par Ramón Luis Valcárcel, à l'occasion du XVe congrès régional le [4]. Il renonce à son mandat de député en 2014, lorsqu'il est nommé secrétaire général du département de l'Économie et des Finances, sous la présidence d'Alberto Garre. Il est réélu député aux élections régionales du 24 mai 2015, mais n'est pas nommé au gouvernement, contre toute attente[5].

Cadre régional du Parti populaire

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Lors de l'ouverture de la IXe législature, Fernando López Miras est élu deuxième secrétaire du bureau de l'Assemblée régionale, que préside la socialiste Rosa Peñalver[6].

À l'approche du XVIe congrès du Parti populaire de la région de Murcie, en , le nom de Fernando López Miras est cité comme possible coordonnateur général, occupant la troisième place au sein de la direction[7]. Il est effectivement désigné pour cette fonction le , sous la présidence de Pedro Antonio Sánchez[8].

Président de la région de Murcie

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Premier mandat

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Après que Pedro Antonio Sánchez a dû démissionner de la présidence de la communauté autonome, le comité directeur régional propose Fernando López Miras comme candidat au poste de président de la région de Murcie, en présence du coordonnateur général national du PP, Fernando Martínez-Maíllo[9]. Le Parti populaire et Ciudadanos (Cs) indiquent le avoir échoué à conclure un accord d'investiture, aussi Ciudadanos annonce son abstention lors du vote de confiance[10].

Le lendemain, l'Assemblée régionale vote à l'unanimité une réforme du statut d'autonomie supprimant le privilège de juridiction pour les députés et conseillers[b] de gouvernement, une condition réclamée par Ciudadanos pour ne pas empêcher l'accession au pouvoir de Fernando López Miras[11]. Lors du premier vote d'investiture, le , il échoue avec 23 voix contre et 22 voix pour[12]. Il l'emporte 48 h plus tard, à la majorité relative par 22 voix pour, 19 voix contre et 4 abstentions, celles des députés de Ciudadanos[13]. Il prête serment le au palais de San Esteban, en présence notamment de la vice-présidente du gouvernement, Soraya Sáenz de Santamaría[14]. Son gouvernement est assermenté deux jours plus tard[15].

Le , il est élu président du Parti populaire de la région de Murcie par acclamation par le comité directeur régional, alors présidé par la secrétaire générale nationale, María Dolores de Cospedal[16]. Il est réélu le lors du XVIIe congrès du PPRM par 93,24 % des voix, en présence du président du gouvernement et du PP, Mariano Rajoy[17].

Deuxième mandat

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Au cours des élections autonomiques du 26 mai 2019, le Parti populaire perd 6 de ses 22 députés tandis que le Parti socialiste (PSOE) arrive en tête avec 17 parlementaires et que les 6 députés de Ciudadanos sont déterminants pour établir une majorité parlementaire, ainsi que les 4 de Vox en cas d'alliance entre le PP et Cs[18]. Le , Fernando López Miras conclut un accord de coalition avec Ciudadanos, qui prévoit un exécutif conjoint et lui garantit 22 voix favorables au vote d'investiture[19]. Il se présente le à l'investiture, mais sans le soutien de Vox, il échoue avec 23 voix contre et 21 voix pour[20], un résultat qui se répète 48 h plus tard[21].

Finalement, le PP et Cs s'entendent le avec Vox sur un document programmatique, ce qui assure l'investiture à la majorité absolue[22]. Ainsi, le , il est investi pour un nouveau mandat par 26 voix pour et 19 voix contre[23]. Il prête serment le au palais de San Esteban, en présence notamment du ministre de la Culture, José Guirao[24]. Son deuxième gouvernement est assermenté le [25].

Le , le Parti socialiste et Ciudadanos déposent une motion de censure, négociée dans le plus grand secret et qui propose Ana Martínez Vidal comme candidate à la présidence de la communauté autonome[26]. Fernando López Miras conclut, deux jours plus tard, un accord avec trois des six députés de Ciudadanos, dont sa vice-présidente Isabel Franco, afin qu'ils s'opposent à la motion qu'ils avaient préalablement signée[27]. Le , il procède ainsi à un remaniement gouvernemental pour intégrer trois nouveaux conseillers issus de Ciudadanos[28]. La motion est donc rejetée le , par 21 voix pour, 23 voix contre et 1 abstention, après que le président de la Région a également négocié avec trois des quatre députés de Vox, expulsés antérieurement de leur parti et invités à rejoindre l'exécutif[29]. Un nouveau remaniement est opéré le pour faire entrer Mabel Campuzano, anciennement de Vox, au sein de l'exécutif autonomique[30].

Dans le cadre du XVIIIe congrès du Parti populaire de la région de Murcie, il conclut, le , un accord politique avec la maire d'Archena, Patricia Fernández, sa concurrente putative, ce qui pousse le seul autre candidat effectivement déclaré, Manuel Durán, à se retirer de la course à la présidence[31]. Fernando López Miras est par la suite proclamé seul impétrant par le comité d'organisation, ayant rassemblé 5 300 parrainages d'adhérents[32]. Il est donc réélu le suivant, par 97 % des suffrages exprimés, en présence du président national du parti, Alberto Núñez Feijóo, mais en l'absence de Patricia Fernández, qu'il a pourtant nommée au comité exécutif[33].

Troisième mandat

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Lors des élections autonomiques du 28 mai 2023, le Parti populaire fait élire 21 députés, soit 5 de plus qu'en 2019 et 2 de moins que la majorité absolue, l'absence de majorité alternative lui garantissant une huitième législature d'affilée au pouvoir à condition de s'associer avec Vox et ses 9 parlementaires[34]. Au cours de la séance d'installation de la XIe législature, le , le PP prend trois des cinq postes du bureau de l'Assemblée et le PSOE obtient les deux restants, ce qui suscite la fureur de Vox, qui aspirait à accéder à la présidence de l'institution parlementaire et menace donc de forcer de nouvelles élections régionales[35].

La rencontre entre le PP et Vox le tourne court : le PP propose un soutien sans participation sur le fondement d'un accord programmation et Vox réclame une coalition avec deux conseillers, dont un vice-président[36]. Lors du vote d'investiture du , Fernando López Miras échoue par 21 voix pour et 24 voix contre[37], ce résultat se répétant lors du second vote, qui se tient trois jours plus tard[38]. Cet échec ouvre un délai de deux mois — à compter du premier vote — à l'issue duquel l'Assemblée régionale sera automatiquement dissoute si aucun président n'obtient l'investiture[39].

Dans la soirée du , quelques heures après une proposition du PP en ce sens, le Parti populaire et Vox concluent un accord qui prévoit la participation de Vox au gouvernement avec deux conseillers, dont un vice-président, mais sans le contrôle du département de l'Agriculture comme initialement réclamé[40]. Le pacte de coalition est signé le par les porte-paroles parlementaires[41]. Fernando López Miras est donc investi pour un troisième mandat consécutif le par 30 votes favorables[42]. Il prête serment quatre jours plus tard, au palais de San Esteban[43]. Son troisième gouvernement est assermenté le [44].

Le , le président de Vox Santiago Abascal annonce la rupture de toutes les coalitions avec le Parti populaire (PP) après que les gouvernements régionaux présidés par le PP ont accepté de participer à la répartition de quelques centaines de mineurs non accompagnés[45]. Le vice-président de la Région José Ángel Antelo (es) et le conseiller à l'Équipement José Manuel Pancorbo annoncent publiquement le lendemain avoir remis leur démission[46]. Fernando López Miras procède le à un remaniement gouvernemental supprimant le titre de vice-président et intégrant deux nouveaux conseillers à l'exécutif[47].

Notes et références

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  1. Dans les communautés autonomes espagnoles, un département (consejería) est une administration gouvernementale, équivalente d'un ministère.
  2. Dans les communautés autonomes espagnoles, un conseiller (consejero est un membre de gouvernement, équivalent d'un ministre.

Références

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  1. (es) Antonio Ruiz Valdivia, « 17 cosas que no sabías de Fernando López Miras », HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (es) « Fernando López Miras, un político "indie" experto en economía », El Progreso,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b (es) EFE, « López Miras: "Me dejaré la piel por reparar una injusticia" », La Opinión de Murcia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Valcárcel, reelegido presidente del PP por el 98,14% de los compromisarios », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Fernando López Miras, el candidato del PP a presidir la Región de Murcia », Radiotelevisión Española,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Paqui Pérez Peregrín, « Rosa Peñalver, presidenta de la Asamblea Regional », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Julián Mollejo, « El PP hará del congreso un cierre de filas multitudinario en torno al presidente », La Verdad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Julián Mollejo, « Sánchez elige a Maruja Pelegrín como 'número dos' y nombra a López Miras coordinador », La Verdad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « El PP propone a Fernando López Miras como candidato a la Presidencia en Murcia », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Rafa López, « Ciudadanos y PP no alcanzan acuerdo de gobierno y López Miras será investido con mayoría simple el sábado », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Europa Press, « El PP de Murcia aprueba junto a la oposición eliminar los aforamientos », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) Europa Press, « López Miras pierde la primera votación de investidura en Murcia », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) Javier Adán, « López Miras, nuevo presidente de Murcia gracias a la abstención de Cs », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) EFE, « López Miras jura su cargo como séptimo presidente de Murcia », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) « López Miras a sus consejeros: “Hay que trabajar desde ya” », Murcia Economía,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « Fernando López Miras, elegido presidente del PP de Murcia "por aclamación" de la Junta Directiva del partido », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) « Quién es quién en el «nuevo» PP de López Miras », La Verdad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) Virginia Vadillo, « El ajustado triunfo socialista en Murcia deja en el aire el Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Virginia Vadillo, « El PP mantendrá el Gobierno de Murcia, con vicepresidente y portavoz de Ciudadanos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) « Vox, PSOE y Podemos tumban la investidura de Fernando López Miras (PP) como presidente de Murcia », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) « Vox frustra la investidura del 'popular' López Miras en Murcia por su desencuentro con Ciudadanos », Radiotelevisión Española,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) Europa Press, « PP, Ciudadanos y Vox cierran un acuerdo de investidura en Murcia », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) ROCÍO GIL GRANDE, « López Miras es investido presidente de Murcia con los votos de PP, Cs y Vox », Radiotelevisión Española,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) « López Miras jura el cargo de presidente: 'Aquello que merezcamos lo exigiremos sin tregua ni cuartel' », Onda Regional,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) « Toman posesión de su cargo los diez consejeros del Gobierno de coalición de Murcia », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) Elsa García de Blas, Rafa Burgos et Carlos E. Cué, « El PSOE y Ciudadanos pactan dos mociones para echar al PP del Gobierno de Murcia y el Ayuntamiento de la capital », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) Elsa García de Blas et Inés Santaeulalia, « El PP pacta con tres tránsfugas de Ciudadanos en Murcia para que fracase la moción de censura », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) « Valle Miguélez, Antonio Sánchez Lorente y Francisco Álvarez prometen sus cargos y ya forman parte del Gobierno murciano », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) GEMA PEÑALOSA et JUANMA LAMET, « El PP mantiene el poder en Murcia al fracasar la moción de censura de PSOE y Ciudadanos », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) José David Marco, « El PP mantiene el poder en Murcia al fracasar la moción de censura de PSOE y Ciudadanos », La Verdad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (es) Francisco Valero, « Patricia deja el camino libre a Miras tras pactar un proyecto de unidad con el beneplácito de Feijóo », Murcia Plaza,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (es) « López Miras, único candidato al XVIII Congreso del PP de Murcia », COPE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  34. (es) INMA LIDÓN, « López Miras gana las elecciones en Murcia y asegura 32 años de gobierno del PP », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  36. (es) Virginia Martínez et Elsa García de Blas, « Vox rechaza el acuerdo programático ofrecido por el PP en la Región de Murcia », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (es) Gregorio Mármol, « Fracasa el primer intento de investidura de López Miras en Murcia », SUR,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (es) Álvaro García Sánchez, Elisa Reche et Elisa M. Almagro, « La investidura de López Miras fracasa y PP y Vox buscan en la Región de Murcia un pacto para después del 23J », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (es) Francisco Valero, « Cuenta atrás para una repetición electoral: el plazo acaba el 7 de septiembre », Murcia Plaza,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (es) Manuel Buitrago, « PP y Vox cierran el acuerdo para gobernar en la Región y evitar la repetición electoral », La Verdad,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. (es) « PP y Vox firman un acuerdo de gobierno de coalición en Murcia en el que priorizan la mejora del estado del Mar Menor », Radiotelevisión Española,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. (es) « López Miras, investido presidente de la Región de Murcia con el apoyo de Vox », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. (es) EFE, « López Miras toma posesión como presidente de Murcia y urge a trabajar para proteger el Mar Menor », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. (es) « El Gobierno de PP y Vox en Murcia echa a andar con la vista puesta en los presupuestos », EFE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (es) Miguel González, « Vox rompe los pactos con el PP y pasa a la oposición en las cinco autonomías donde cogobernaba », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. (es) Aldo Conway, « Antelo dimite como vicepresidente de Murcia: “Feijóo es el mejor ministro de Pedro Sánchez” », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. (es) Elisa M. Almagro, « López Miras se arma con perfiles técnicos tras la salida de Vox del Gobierno », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Article connexe

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Liens externes

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