Réalisation | Sean Penn |
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Scénario | Jez Butterworth |
Musique | Joseph Vitarelli |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Conqueror Productions Olive Hill Media Wonderful Films |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Thriller, drame, biopic |
Durée | 108 minutes |
Sortie | 2021 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Flag Day est un thriller biographique américain réalisé par Sean Penn et sorti en 2021. Il s'inspire de l'autobiographie de Jennifer Vogel, une journaliste racontant notamment la vie criminelle de son père John.
Il est présenté en avant-première au festival de Cannes 2021.
Jennifer voue une admiration sans borne à son père, John. Elle ignore cependant qu'il mène une double vie de criminel : d'abord faussaire puis braqueur de banque. Devenue journaliste, Jennifer doit enquêter sur l'une des plus grandes opérations de fausse monnaie dans l'histoire américaine, commise par son propre père. La relation père-fille sera mise à rude épreuve.
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Au milieu des années 2000, le producteur William Horberg acquiert les droits du livre autobiographique Flim-Flam Man: The True Story Of My Father’s Counterfeit Life de Jennifer Vogel, qui retrace la vie de son propre père, John Vogel[3]. Jez Butterworth est dès lors attaché au projet comme scénariste :
En , il est annoncé que Sean Penn va réaliser le film. Le tournage doit se dérouler à Winnipeg[4].
Sean Penn dirige ici sa fille Dylan et son fils Hopper. Josh Brolin, Miles Teller et Katheryn Winnick font également partie de la distribution[5]. Par ailleurs, c'est la première fois que Sean Penn tient un rôle dans l'une de ses réalisations. Finalement, lors de sa présentation cannoise, Miles Teller est finalement absent du montage final.
Avant d'incarner lui-même John Vogel, Sean Penn voulait confier ce rôle à Matt Damon, car il ne pensait pas pouvoir être devant et derrière la caméra : « Je me suis toujours étonné qu’on puisse réaliser un film et jouer dedans, et je n’avais jamais envisagé de le faire moi-même ». Finalement Matt Damon le persuade de tenir le rôle[3]. En revanche pour le rôle de Jennifer Vogel, Sean Penn a immédiatement pensé à sa fille Dylan. Quelques années auparavant, elle l'avait refusé, se sentant trop jeune pour le rôle. Kristen Stewart et Elle Fanning avaient alors été envisagées. Finalement, elle finira par accepter quelques années plus tard[3].
Le tournage débute en . Il se déroule dans la province du Manitoba au Canada, principalement à Winnipeg (notamment dans l'Université du Manitoba) ainsi qu'à La Salle et Beauséjour[6],[7]. Le tournage n'a pas lieu en continu mais étalé sur huit mois, pour avoir des images les différentes saisons avec des conditions météorologiques bien différentes[3].
Le film est tourné en 16 mm sur de la pellicule Kodak, avec des caméras Arri et des objectifs anciens. Sean Penn justifie ce choix : « J’ai toujours aimé le grain du 16 mm. Quoi qu’on fasse, l’image numérique n’a pas ce côté vivant, qui donne l’impression que le temps passe. Donc, plutôt que de tourner en numérique et d’imposer au film un look trafiqué, on est directement allés à la source[3]. »
Le film reçoit des critiques partagées. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 42% d'opinions favorables pour 66 critiques et une note moyenne de 5,3⁄10. Le consensus du site est le suivant « Flag Day bénéficie de performances puissantes et d'une histoire émouvante basée sur des faits, mais il est en grande partie perdu dans le vacarme mélodramatique du film[8] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 54⁄100 pour 22 critiques[9].
En France, le site Allociné recense 29 critiques presse pour une note moyenne de 2,5⁄5[10].
Dans le magazine Première, on peut notamment lire « le film renoue thématiquement avec la veine de The Indian Runner, Crossing Guard et Into the Wild : c’est une réflexion sur l’inévitable trahison des pères, et sur l’impasse où mène la rébellion. [...] Le tandem que [Sean Penn] forme avec sa propre fille, Dylan Penn, ne produit pas véritablement d’étincelles et, si on est heureux de retrouver sa gueule chiffonnée de vieux pirate, il ne parvient jamais à trouver la dimension iconique appelée par le script[11]. ».
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis Canada |
424 667 $[12] | 6 | |
France | 66 380 entrées[13] | 8
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Total mondial | 821 289 $[12] | - | - |