Force aérienne royale néo-zélandaise

Royal New Zealand Air Force
Image illustrative de l’article Force aérienne royale néo-zélandaise
Enseigne de la RNZAF

Création 1913
Pays Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Allégeance New Zealand Defence Force
Type Force aérienne
Effectif 2 450
Couleurs
Devise Per Ardua ad Astra
Mascotte Kiwi
Inscriptions
sur l’emblème
1 avril
Équipement 71 aéronefs (2013)
Guerres Seconde Guerre mondiale
Insurrection communiste malaise
Guerre du Viêt Nam
Guerre du Golfe
Batailles Bataille de Bougainville
Commandant Lieutenant-General Tim Keating

La Royal New Zealand Air Force (RNZAF) est la force aérienne de la New Zealand Defence Force.

Formée des composantes néo-zélandaises de la British Royal Air Force en 1923, ses troupes furent envoyées combattre dans la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Viêt Nam et la guerre du Golfe.

Le Curtiss P-40 Warhawk, nommé Kittyhawk par les forces du Commonwealth, est l'épine dorsale des escadrons de chasse de 1942 au milieu de l'année 1944. Les 297 Kittyhawks ont équipés huit escadrons et deux unités d'entraînement, des Kittyhawks de diverses marques (E, K, M et N) ont été utilisés pour former des pilotes de chasse à domicile et dans le théâtre du Pacifique Sud-Ouest de la Seconde Guerre mondiale.

Cocarde de la RNZAF à la fin de la guerre du Pacifique.

À la fin de la guerre, il ne restait plus que 124 Kittyhawks, 20 ayant été perdus au combat, 76 dans des accidents à l'étranger et 76 autres dans des accidents en Nouvelle-Zélande. Ils ont abattus 99 avions japonais en combat aérien, avec 14 autres victoires probables[1]. Ils sont remplacés par Chance Vought F4U Corsair, 368 F4U-1 et 60 FG-1D, en service de 1944 à 1949.

D'un maximum de mille avions en 1945, elle en a aujourd'hui 53[Quand ?], principalement pour patrouiller la côte et pour des missions de transport avec la Royal New Zealand Navy et la New Zealand Army.

On trouve ses bases aériennes à Auckland, Ohakea et Woodbourne.

Sa cocarde contient une image de silhouette de kiwi, oiseau également symbole du pays en général. Sa devise est la même que celle de la Royal Air Force britannique, « Per ardua ad astra ».

En 2001, le gouvernement travailliste décida de ne pas renouveler les vieillissants avions de combat A-4 Skyhawk par un lot de 28 F-16 Falcon. La force de combat est depuis inexistante et les jets d'entraînement Aermacchi MB-339 acquis en 1990 ont été mis sous cocon.

Le 9 juillet 2018, pour remplacer les 6 P-3 de patrouille maritime qui devraient être retirés en 2025[2], l'achat de 4 Boeing P-8 Poseidon pour 2,35 milliards de dollars néo-zélandais, infrastructures comprises (1,4 milliard d'euros) est officialisé[3],[4].

Le 5 mai 2020, l'achat de 5 C-130J-30 Super Hercules est annoncé pour 1,5 milliard de dollars néo-zélandais, ils seront livrés à partir du [5].

Un B-757 entouré d'un C-130 Hercules et de deux P-3 Orion de la RNZAF à un meeting aérien en 2009
Un hélicoptère Seasprite devant le HMNZS Canterbury en 2007.

Les appareils en service en 2019 sont les suivants[6] :

Aéronefs Origine Type En service Versions
Avion de transport
Lockheed C-130H Hercules Drapeau des États-Unis États-Unis avion de transport tactique 5 servis par le 40e escadron et basés à Auckland[7]. 3 reçus en 1965 et 2 en 1969.
Seront remplacés par 5 C-130J-30 commandés le livrable entre 2024 et 2025[8].
Boeing 757-200 Drapeau des États-Unis États-Unis avion de transport de personnels et de hautes personnalités 2 servis par le 40e escadron et basés à Auckland[7].
Avion d'entraînement
Beechcraft T-6C Texan II Drapeau des États-Unis États-Unis avion d’entraînement primaire et intermédiaire 11 pour la formation de base des pilotes. Commandé en janvier 2014, premières livraisons en juillet 2014[9].
Beechcraft Super King Air 200 Drapeau des États-Unis États-Unis avion de transport léger et d’entraînement 4 servis par le 42e escadron[10] pour la formation des pilotes et basés à Ohakea. Les appareils sont entrés en service en 1998 (3) et 2000 (2).
Avion de patrouille maritime
Lockheed P-3K Orion Drapeau des États-Unis États-Unis avion de patrouille maritime 6 servis par le 5e escadron et basés à Auckland[11]. 5 sont entrés en service en 1966 et 1 fut acquis en 1985 auprès de la RAAF. Retrait le [12]
Hélicoptère
Agusta-Westland AW.109E Drapeau de l'Italie Italie hélicoptère léger multirôle 5 servis par le 3e escadron et basés à Ohakea
Kaman SH-2G Super Seasprite (en) Drapeau des États-Unis États-Unis hélicoptère de lutte anti-sous-marine et de sauvetage en mer 8 servis par le 6e escadron pour le compte de la Royal New Zealand Navy et basés à Auckland. Les appareils sont entrés en service en 2001 et servent principalement sur les frégates et bâtiment amphibie de la marine.
NH-Industries NH90-TTH Drapeau de l’Union européenne Union européenne hélicoptère d’assaut et de sauvetage en mer 8 servis par le 3e escadron et basés à Ohakea

Références

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  1. (en) « Curtiss P-40E Kittyhawk », sur Air Force Museum of New Zealand (consulté le ).
  2. (en) « New Zealand picks P-8A Poseidon as its new maritime patrol aircraft », sur Naval Today, (consulté le )
  3. (en) « New Zealand – P-8A Aircraft and Associated Support », sur Defense Security Cooperation Agency, (consulté le ).
  4. « La Nouvelle-Zélande va acheter des Boeing de patrouille maritime », sur Le Point, (consulté le ).
  5. « Livraison du premier C-130J Super Hercules à la Nouvelle-Zélande : une nouvelle ère pour la capacité de transport tactique », sur media24.fr,
  6. International Institute for Strategic Studies; Hackett, James (ed.). The Military Balance 2019. London: Routledge. (ISBN 1857439880).
  7. a et b (en)« Fixed Wing Transport Force », sur airforce.mil.nz (consulté le )
  8. « New Zealand military buys 5 Lockheed Hercules planes for $1 billion », sur www.defensenews.com/, (consulté le ).
  9. Philippe Chapleau, « T-6C pour la Nouvelle-Zélande: deux des onze avions en cours de livraison à la RNZAF », sur Ouest-France (consulté le ).
  10. (en)« No. 42 Squadron », sur airforce.mil.nz (consulté le )
  11. (en)« Maritime Patrol Force », sur airforce.mil.nz (consulté le )
  12. Gaétan Powis, « Les P-3 Orion néo-zélandais prennent une retraite bien méritée », sur Air et Cosmos,

Liens externes

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