Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le nom de la localité est attesté sous les formes Formigneium en 1194[2]; Formingneium en 1198; Formengneium en 1277; Fourmaignie en 1340[3]; Fourmigny en 1371[4].
Dans le cadre de la guerre de Cent Ans, c'est près du village que, le , le connétable de Richemont (Arthur III de Bretagne) et le comte de Clermont (Jean II de Bourbon) livrèrent la bataille de Formigny, bataille décisive contre l'Anglais permettant à Charles VII de reprendre la Normandie[5]. Les Anglais restés sur le pré furent inhumés dans un champ qui conserva le nom de Tombeau aux Anglais[6].
En 1823, Formigny (487 habitants en 1821[7]) absorbe Véret (70 habitants[8]), au nord-ouest du territoire. En 1858, Engranville (228 habitants en 1856) est partagée entre Formigny — l'essentiel du territoire — et Trévières[9], au sud-est.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14],[Note 2].
En 2020, la commune comptait 261 habitants, en évolution de +7,85 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Formigny a compté jusqu'à 641 habitants en 1861.
Chapelle Saint-Louis, du XVe siècle. Elle fut édifiée par la volonté du comte de Clermont, l'un des vainqueurs de la bataille de Formigny, pour commémorer la victoire et les victimes et en l'honneur de saint Louis[21].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 64.