Françoise Hébrard de Veyrinas | |
Françoise de Veyrinas en 2007. | |
Fonctions | |
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Maire de Toulouse (intérim) | |
– (5 jours) |
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Prédécesseur | Philippe Douste-Blazy |
Successeur | Jean-Luc Moudenc |
Secrétaire d'État aux Quartiers en difficulté | |
– (5 mois et 20 jours) |
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Président | Jacques Chirac |
Premier ministre | Alain Juppé |
Gouvernement | Juppé I |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Fonction supprimée |
Députée française | |
– (2 ans, 2 mois et 16 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 6e de Haute-Garonne |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDFC |
Prédécesseur | Hélène Mignon |
Successeur | Alain Barrès |
Députée européènne | |
– (2 ans) |
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Première adjointe au Maire de Toulouse | |
– (13 ans) |
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adjointe au Maire de Toulouse | |
– (25 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Françoise Marie Émilie Gardey de Soos |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alzonne (Aude, France) |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | Montréal (Aude, France) |
Sépulture | Cimetière d'Alzonne |
Nationalité | Française |
Conjoint | François Hébrard de Veyrinas |
Famille | Famille Gardey de Soos |
Religion | Catholicisme |
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Famille Hébrard de Veyrinas | |
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Françoise Hébrard de Veyrinas, née Françoise Marie Émilie Gardey de Soos, connue sous le nom Françoise de Veyrinas, le à Alzonne (Aude) et morte le au domaine de Bonétis à Montréal (Aude), est une femme politique française.
Françoise Gardey de Soos, épouse de François Hébrard de Veyrinas[1], est née dans une ancienne famille du sud-ouest de la France. Élue municipale UDF, puis UMP de Toulouse sans discontinuer depuis 1983, elle est première adjointe de sa ville de 1995 à 2008, et vice-présidente de la Communauté d'agglomération du Grand Toulouse. Elle siège au Conseil régional Midi-Pyrénées puis au Conseil général de Haute-Garonne. Elle est également membre du Parlement européen, à la suite de la démission de François Bayrou. Spécialiste des questions sociales, elle est brièvement, de mai à novembre 1995, Secrétaire d'État aux Quartiers en difficulté dans le premier gouvernement Juppé (elle en est écartée avec 7 autres femmes secrétaires d'État qui avaient été nommées en même temps qu'elle, surnommées « les Juppettes »). Elle rejoint l'UMP en 2002.
Élue députée UDF-CDS en 1993, elle échoue ensuite par trois fois aux législatives en 1997, 2002 et en 2007.
Après le départ de Philippe Douste-Blazy au ministère de la Santé, Françoise de Veyrinas est nommée maire de Toulouse du 30 avril 2004 au 5 mai 2004 en attendant l'élection par le conseil municipal de Jean-Luc Moudenc. En 2008, bien que réélue conseillère municipale sur la liste du maire sortant Jean-Luc Moudenc, cette liste ayant été battue, elle siégea dans l'opposition municipale au nouveau maire socialiste Pierre Cohen.
De à sa mort, Françoise de Veyrinas est présidente du Conseil national des missions locales.
Françoise de Veyrinas est décédée le , à 64 ans, des suites d’un cancer. De nombreux hommages ont salué cette femme de « courage et de conviction », selon son rival socialiste local Pierre Cohen[2], présent à ses obsèques le 19 août. Elle est inhumée au cimetière d'Alzonne, localité voisine de Montréal, où elle possédait le domaine de Bonétis, venu de son grand-père maternel, Georges Satgé, qui fut conseiller général du canton d'Alzonne de 1949 à 1961.
Le parvis Françoise Hébrard de Veyrinas, qui occupe la place des Carmes face à la rue du Languedoc, à Toulouse, lui rend hommage depuis 2009[4].
Un Ehpad est inauguré en son hommage le à Toulouse par Jean-Luc Moudenc[5].
Une Maison d'accueil spécialisée a été rebaptisée en son hommage le à Gratentour[6].
La nièce de Françoise de Veyrinas, Bénédicte de Malefette, épouse en 2011 Vincent Beauvillain, neveu de la reine de Danemark, Margrethe II[7].