Fresne-lès-Reims | |
L'église au centre du village, le monument aux morts devant. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Commune | Bourgogne-Fresne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de Bourgogne |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Nicolas Habare |
Code postal | 51110 |
Code commune | 51261 |
Démographie | |
Gentilé | Fresnat |
Population | 425 hab. (2014 ) |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 20″ nord, 4° 05′ 57″ est |
Superficie | 12,46 km2 |
Élections | |
Départementales | Bourgogne |
Historique | |
Fusion | |
Intégrée à | Bourgogne-Fresne |
Localisation | |
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Fresne-lès-Reims est une ancienne commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Fresne-lès-Reims est à une altitude de 95 mètres environ. Le fort de Fresne est à 110 m d'altitude.
Frieneium en 1119, Fraxinus en 1190 et Fraisnei en 1222, Fraisne en 1248, Fraine en 1281, et Frêne au XVIIIe siècle. Fresne est un mot français issu du latin fraxinus signifiant Frêne[1].
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Fresne indique qu'elle se situe près de Reims.
La voie romaine de Reims à Trèves traverse deux petits bois appartenant à la commune : Verlager et le fort de Fresne.
En 1875, Fresne a été désigné (tout comme Pouillon, Brimont, Witry-les-Reims, Nogent-l'Abbesse , etc.) comme lieu d'implantation d'un des forts chargés de défendre Reims au sein du système Séré de Rivières, pensé après la défaite française durant la guerre franco-prussienne de 1870[2]. Commencé en 1878, le fort de Fresne a été abandonné en 1900 car il n'était plus très utile (apparition d'obus, d'armes plus développées…). Il a ensuite servi aux manœuvres franco-russes en 1901, manœuvres auxquelles a participé le Tsar Nicolas II.
Lors de la Première Guerre mondiale, les Allemands s'emparent du fort et le quittèrent en 1917.
Fresne est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 1er octobre 1920.
En 1930, la commune qui s’appelait Fresne change de nom pour Fresne-lès-Reims[3],[4]
En 1960, on crée un terrain de motocross au fort de Fresne.
Dans le village des lotissements sont construits : le Verger, l’Arzilière, l'Hermoine, le clos Saint-Martin.
Par arrêté préfectoral , la commune de Fresne-lès-Reims fusionne le avec la commune de Bourgogne, pour former la commune nouvelle de Bourgogne-Fresne où Fresne-lès-Reims devient une commune déléguée[5].
Les habitants de Fresne-lès-Reims s'appellent les Fresnats.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 425 habitants, en évolution de −1,62 % par rapport à 2009 (Marne : +0,83 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Depuis la fermeture du bar rue Saint-Martin, Fresne-Lès-Reims n'a plus de commerce en activité.