Frédéric de Saint-Sernin

Frédéric de Saint-Sernin
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d’État chargé
de l’Aménagement du territoire

(1 an, 1 mois et 17 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Jean-Pierre Raffarin
Gouvernement Raffarin III
Prédécesseur Philippe Briand
Successeur Christian Estrosi
Député français

(1 an, 10 mois et 25 jours)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 3e de la Dordogne
Législature XIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur René Dutin
Successeur Bernard Mazouaud

(4 ans, 2 mois et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 3e de la Dordogne
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Alain Bonnet
Successeur René Dutin
Conseiller général de la Dordogne

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Circonscription Canton de Mareuil
Prédécesseur Raymond Roland
Successeur Philippe Chodron de Courcel
Biographie
Nom de naissance Frédéric Marie Joseph Bruno de Laparre de Saint-Sernin
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Reims (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR puis UMP
Conjoint Aurélie Filippetti (2012-2014)

Frédéric de Laparre de Saint-Sernin, né le à Reims (Marne), est un homme politique français, ancien membre de l'UMP. Il est aussi président du Stade rennais football club du au , et du au . Il est directeur général délégué de l'ONG ACTED.

Fils de Jean de Laparre de Saint-Sernin[1] (1921-1981) et de Claude Hétier, il est le cousin germain de Dominique de Villepin. Il est séparé de son épouse, mère de ses cinq enfants[2].

De 2012 à 2014, il est le compagnon d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture à la même époque[2].

Il est de confession catholique[3].

Carrière professionnelle

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D'abord gérant de Cinédécors en 1981, il entre chez le lessivier Benckiser France en 1983 comme chef de produits puis responsable des relations publiques. Il devient ensuite directeur de l'information à la mairie de Grenoble en 1986, puis entre au Conseil régional d'Île-de-France deux ans plus tard comme directeur adjoint de la communication. Parcours professionnel et politique se mêlent alors, quand il devient chargé de mission auprès d'Alain Juppé et de Jacques Chirac. Il est nommé président du Stade rennais le pour remplacer Emmanuel Cueff, et occupe en parallèle le poste de directeur des relations publiques du Groupe PPR[4]. Touché par des problèmes de santé, il annonce le sa décision d'abandonner la présidence du Stade rennais FC, tout en continuant à siéger au conseil d'administration du club[5]. Le , deux ans après sa prise de retrait, il redevient président du Stade rennais[6]. Le , il est annoncé qu'il est remplacé, faute de résultats convaincants, par René Ruello[7].

Mi-2014, il devient directeur général délégué de l'ONG humanitaire française Acted[8]. Il s'exprime à ce titre lors d'une conférence de presse et sur les plateaux télévisés à propos du massacre de sept humanitaires d'Acted âgés de 25 à 50 ans (et de leurs deux accompagnateurs nigériens) au parc de Kouré au Niger, le 9 août 2020, annonçant la suspension de l'action de cette ONG dans ce pays[9].

Parcours politique

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En 1974, et, selon ses propres dires, jusqu'en 1981, il milite dans la mouvance solidariste, notamment au Groupe action jeunesse[10] (GAJ). Son cousin germain, Dominique de Villepin, obtient finalement qu'il cesse d'appartenir à cette mouvance d'extrême droite[11].

Frédéric de Saint-Sernin fait partie de l'équipe de campagne de Jacques Chirac pour l'élection présidentielle de 1988. En 1990, il est nommé secrétaire général de son parti puis délégué général (1995).

En , il est élu député de la Dordogne. Battu lors des élections législatives anticipées de mai-juin 1997, il retrouve son siège le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la troisième circonscription de la Dordogne. Il est remplacé par son suppléant, Bernard Mazouaud en 2004, à la suite de sa nomination comme secrétaire d'État chargé de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin[12].

En 2005, il n'est pas reconduit dans le gouvernement de Dominique de Villepin, son cousin germain, et est remplacé par Christian Estrosi.

Il est représentant du coprince français en Andorre de 1999 à 2002[13].

Il est conseiller de Jacques Chirac sur les questions institutionnelles et parlementaires et les études d’opinion et les sondages, fonction qu'il quitte le .

Détail des mandats et fonctions

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Au niveau national

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Au niveau local

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Distinctions

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En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Notes et références

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  1. « Roglo, page " Frédéric de Laparre de Saint-Sernin" », sur roglo.eu/ (consulté le )
  2. a et b François de Labarre, « Aurélie et Frédéric. Un tandem détonant » sur Paris Match, 4 août 2013
  3. Jean-Louis Tremblais, « Frédéric de Saint-Sernin, humanitaire atypique », Le Figaro Magazine, semaine du 19 janvier 2018, page 24.
  4. Benjamin Keltz, « La vraie feuille de match », Le Mensuel de Rennes no 7, octobre 2009, p. 13
  5. « Saint-Sernin siégera au conseil d'administration », sur stade-rennais-online.com, (consulté le )
  6. « Frédéric de Saint-Sernin, nouveau Président du SRFC », sur staderennais.com, (consulté le )
  7. Ligue 1: René Ruello remplace Saint-Sernin à la présidence du Stade Rennais
  8. Bruno Jeudy, « Portrait - Frédéric de Saint-Sernin », Paris Match, semaine du 5 au 11 mars 2015, pages 94-95.
  9. La Croix, article du 10 août 2020
  10. Frédéric Charpier, Génération Occident, éd. du Seuil, 2005, p. 258-259 ; Le Monde, .
  11. « Et M. de Villepin remit son cousin sur le droit chemin… », Le Monde, .
  12. Décision du relative à la composition du Gouvernement
  13. Frédéric de Saint-Sernin, « Entre ombre et racines », Objectif Aquitaine, .
  14. Sud Ouest, édition Périgueux du 18 mars 2010

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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