Grenoble | |
Le parvis de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Grenoble |
Adresse | 1, place de la Gare 38000 Grenoble |
Coordonnées géographiques | 45° 11′ 27″ nord, 5° 42′ 53″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87747006 |
Site Internet | La gare de Grenoble, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
Services | TGV inOui Ouigo (hiver) TER Auvergne-Rhône-Alpes |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | • Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) • Grenoble à Montmélian |
Voies | 7 |
Quais | 4 |
Transit annuel | 8 121 338 voyageurs (2023) |
Altitude | 212 m |
Historique | |
Mise en service | 1858 |
Correspondances | |
Tramway | A B D |
Autobus | C1 C5 26 |
Cars Région | T40 T50 T51 T60 T62 T64 T65 T73 T75 T80 T83 T84 T86 T87 T90 T91 T92 T95 X01 X02 X03 X08 |
Zou ! | LER 52 et 55 |
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La gare de Grenoble est une gare ferroviaire française située sur la commune de Grenoble, dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des TGV inOui et une liaison Ouigo hivernale, mais également par des trains régionaux du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes.
Établie à 212 mètres d'altitude, la gare de Grenoble est située au point kilométrique (PK) 130,538 de la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble) entre les gares ouvertes de Saint-Egrève-Saint-Robert et Pont-de-Claix. Gare de bifurcation, elle est également l'origine de la ligne de Grenoble à Montmélian précédant alors la gare d'Échirolles.
La volonté de développer le réseau ferroviaire à Grenoble émerge en 1838 lorsque le gouvernement conçoit un projet de chemin de fer qui comporte une ligne de Lyon à Grenoble, embranchement de la grande ligne de Lyon à la Méditerranée[1]. En 1845 le projet se concrétise avec une loi qui ordonne sa réalisation. Le projet tarde à se concrétiser car la première concession attribuée en 1846 à Paulin Talabot est abandonnée par l'entrepreneur, reprise par l'État en 1851, elle s'avère trop onéreuse à réaliser. Néanmoins le gouvernement impérial, convaincu de l'importance de cette ligne, conclut une concession avec le Duc de Valmy et consorts. Un décret du confirme cette concession, à 99 ans, d'un embranchement assortie notamment d'une subvention de 7 MF pour un coût estimé de 32 MF. La Compagnie du chemin de fer de Saint-Rambert à Grenoble est officialisée le . Le premier tronçon, long de 56 km, de Saint-Rambert-d'Albon à Rives est mis en service le . Le tronçon suivant doit atteindre Grenoble, mais la ville étant une place forte, c'est l'autorité militaire et l'administration supérieure qui doivent décider de l'emplacement de la gare[1]. En attente de la décision pour Grenoble, la compagnie met en service, le , le tronçon de 33 km de Rives à Pique-Pierre ou elle installe une gare provisoire en bois à proximité du viaduc en construction sur l'Isère[2]. Le la compagnie est renommée Compagnie des chemins de fer du Dauphiné[2].
La gare de Grenoble est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer du Dauphiné lorsqu'elle ouvre à l'exploitation le dernier tronçon de sa ligne, long de 3 km depuis le viaduc de Pique-Pierre mis également en service ce même jour[2].
En 1861, le voit la mise en service de la ligne de 7 km de Rives au Grand-Lemps, puis le suivant, c'est la mise en service de la ligne de 22 km de Bourgoin-Jallieu à Saint-André-le-Gaz, dernière section de la ligne de Lyon à Grenoble.
En 1862, le PLM reprend la Chemins de fer du Dauphiné[3] et le de la même année, c'est la mise en service de la ligne de 16 km de Saint-André-le-Gaz à Châbons, par le PLM.
Le , mise en service de la ligne de 78 km de Valence-Ville à Moirans, par le PLM et le connait la mise en service de la ligne de 50 km de Grenoble à Montmélian, par le PLM.
Le , mise en service de la section de ligne de 19 km de la bifurcation de Veynes (à Grenoble) à Vif, par le PLM et le , ouverture complète de la ligne Grenoble – Gap, par le PLM.
Le , mise en service du Centre autorails de Grenoble.
En 1935, un autorail ZZR « Micheline » de Michelin du PLM basé au Centre autorails de Grenoble, relie sans arrêt Grenoble à Lyon-Perrache en 1 h 5 min.
En 1938, la SNCF (créée par décret en 1937) reprend le PLM.
En 1938, le Centre autorails de Grenoble reçoit sa première série d'autorails Decauville ZZ P 1 à 9 (transformés en 1952/1953, et renumérotés X 52000 en 1962), formant la série des autorails X 52000, pour la desserte de la ligne des Alpes.
Le , toutes les locomotives à vapeur 141 P no 1 à 15 font partie des effectifs du dépôt de Grenoble, avec des roulements sur Grenoble – Lyon.
En 1945, Le Centre autorails de Grenoble reçoit une seconde série d'autorails Decauville XDC 2101 à 2110 (renumérotés X 52101 à X 52110 en 1962) formant la série des X 52100. Les deux séries X 52000 et X 52100 assurent alors des services de Valence à Genève, de Lyon à Marseille-Saint-Charles via Veynes, de Grenoble à Briançon et de Chambéry à Bourg-Saint-Maurice ou à Modane.
En 1946, le dépôt de Grenoble reçoit ses premières locomotives à vapeur de type 141R.
En juin 1953, la relation estivale Grenoble – Digne, amorcée à Genève, est assurée avec des autorails X 52000 et X 52100.
Le , création du train GC/CG « Le Catalan » Genève – Portbou via Grenoble, Avignon, Montpellier et Perpignan, relation assurée en RGP 2 quadricaisse (X 2700 + XR 7700 + XR 7700 + X 2700).
Le , les autorails panoramiques de la série X 4200, avec les X 4205 et X 4206, assurent pour la première fois la relation « Alpazur » Genève – Grenoble – Veynes - Dévoluy – Digne (et retour), par la ligne des Alpes.
Le , création du train rapide de 1re classe avec supplément GM/MG Le Rhodanien Genève – Marseille via Grenoble et Avignon, assuré en rame RGP1 ex-TEE de la série X 2770.
Le , la mise en service de l'estacade de Grenoble permet de supprimer quatre passages à niveau importants de la ville[4]. Cet ouvrage a été conçu spécialement pour l'électrification en prévoyant les emplacements des supports caténaires lors de sa construction. En 1985, cette perspective est mise à profit lors de l'électrification Lyon-Grenoble. La rampe, côté grands boulevards, a été étudiée afin de ne pas engager le gabarit 25 kV, sous le pont des boulevards, pourtant construit, au début de la Seconde Guerre mondiale.
Le , mise en service du nouveau poste PRS de Grenoble (côté nord) et doté d'un poste de contrôle optique (PCO). La reconstruction totale de la gare actuelle est préférée à la modernisation de l'ancienne qui est simplement démolie pour pallier le grand manque de capacité que génèrent les Xèmes Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble 1968.
Le , inauguration par l'autorail panoramique X 4204 (série X 4200) du contournement sud de Grenoble, d'une longueur de 8 km, supprimant les passages à niveau du sud de la ville. Ce contournement a été finalement retenu. Un autre projet prévoyait le maintien du tronçon d'origine, toujours à double voie, mais en tranchée, à la place des passages à niveau. Le contournement a été conçu pour les caténaires 25 kV.
Du 6 au 18 Février 1968, les Xes Jeux olympiques d'hiver à Grenoble nécessitent le renforcement de l'offre ferroviaire avec le renfort de locomotives A1A A1A 68500 du dépôt de Chalindrey et de BB 67300 des dépôts de Strasbourg et de Nîmes. On note la circulation de nombreux trains supplémentaires, dont des trains directs Dortmund – Grenoble via Strasbourg et Chambéry. Mise en service d'une nouvelle gare à Grenoble et d'une autre baptisée Grenoble-Olympique (provisoirement à cette occasion, au sud d'Alpexpo, sur le contournement ferroviaire de Grenoble ; après les Jeux, les voies secondaires sont démontées, seuls subsistent les quais principaux).
Le , dernier jour de circulation du train GC/CG « Le Catalan » Genève – Cerbère via Chambéry et Grenoble. Le , création du Trans-Europ-Express (TEE) « Catalan-Talgo » relie Genève à Barcelone en passant par Chambéry et Grenoble.
Le , dernier jour de circulation de l'autorail rapide de 1re classe avec supplément GM/MG « Le Rhodanien » reliant Genève à Marseille via Grenoble et Avignon, assuré en RGP1 ex-TEE X 2770 du dépôt de Marseille-Blancarde et remplacé le lendemain par un train classique offrant les deux classes.
En 1972, on compte 12 allers-retours quotidiens entre Grenoble et Genève.
Le , mise en service des autorails X 4500 sur Valence – Grenoble – Chambéry – Genève.
Le , dernière circulation régulière en traction à vapeur avec un train de marchandises de Grenoble à Lyon Guillotière, tracté par la locomotive à vapeur 141 R 1187 du dépôt de Vénissieux. Le , dernière circulation des autorails Decauville du Centre autorails de Grenoble avec un aller-retour Grenoble – Vif effectué par les autorails X 52006 et X 52103 encadrant deux remorques d'autorails unifiées Decauville. L'autorail X 52103, représente la première génération d'autorails diesel-électriques de France au Musée français du chemin de fer à Mulhouse.
Le des turbotrains ETG entre Grenoble et Lyon-Perrache sont mis en service. Le , le train TEE « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone transite via Lyon au lieu de Grenoble. Le même jour, des turbotrains ETG sur Valence – Grenoble – Chambéry – Genève sont mis en service. Le succès est tel qu'il faut rapidement faire circuler deux rames accouplées pour faire face à la demande.
Le , 01/10/1978, festivités du centenaire de la ligne des Alpes avec un train spécial Grenoble – Veynes – Grenoble tracté par la locomotive diesel CC 72084 (série CC 72000) pavoisée.
En 1979, les turbotrains ETG en provenance de Valence et Grenoble doivent être limités en gare de Pontcharra par suite de l'affaissement du pont ferroviaire de Montmélian sur l'Isère qui ne peut être remplacé qu'en juillet 1980 par un pont provisoire du génie militaire dans l'attente de la construction d'un nouvel ouvrage. Sur le nouveau pont définitif, des emplacements pour de futurs poteaux caténaires sont prévus.
Le , le train « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone perd sa qualité de TEE et est transformé en EC qui comporte les deux classes, tout en repassant par Chambéry et Grenoble. Création du train IC 5642/3 qui reprend le nom « Le Rhodanien », Genève – Marseille via Chambéry, Grenoble, Valence et Avignon.
Le , la plupart des trains Grenoble – Lyon arrivent désormais dans la nouvelle gare de Lyon Part-Dieu. Des turbotrains RTG viennent renforcer les turbotrains ETG sur Grenoble – Lyon Part-Dieu.
Le , la ligne reliant Lyon depuis Grenoble adopte l'électrification en courant 25 kV 50 Hz. En mars de la même année, le premier TGV commercial Paris - Grenoble est mis en service. A la rentrée de septembre 1985, les dessertes sur la ligne Grenoble - Rives (Isère) sont mises en service. Le Conseil général de l'Isère fait l'acquisition d'une rame RRR4.
Le , création du Comité pour un TGV France-Italie qui deviendra l'Association Européenne pour le Développement du Transport Ferroviaire (AEDTF), avec installation de son siège européen à Grenoble[5].
Septembre 1991 : mise en service de l'électrification en courant 25 kV – 50 Hz de la section de ligne de Grenoble à Gières, par le conseil général de l'Isère, afin de prolonger quelques trains périurbains Rives – Grenoble.
En 1993, dernières circulations des turbotrains ETG et RTG, sur Grenoble – Lyon Part-Dieu.
Le , dernier jour de circulation de l'EC « Catalan-Talgo » Genève – Barcelone via Grenoble.
Le , la gare de Gières-Campus est rebaptisée Grenoble-Universités-Gières pour devenir à partir de ce jour la seconde gare de l'agglomération grenobloise. Elle soulage la gare principale de Grenoble, en permettant un accès direct au domaine universitaire et au CHU de La Tronche. Création du train diurne quotidien no 5604/5 Évian-les-Bains – Valence via Annecy, Chambéry et Grenoble (et retour). Mise en service d'un TGV direct Grenoble (5 h) – Bruxelles (11 h 2) et retour Bruxelles (15 h 26) – Grenoble (22 h 14), avec desserte de Lyon-Part-Dieu et de Lille-Europe (reconduite le , puis supprimée ultérieurement).
En 1999, le train nocturne « Rhône-Océan » Lyon – Nantes est amorcé à Grenoble les fins de semaine. C'est une Sybic qui le tracte entre Lyon-Perrache (après rebroussement) et Grenoble.
Le , la locomotive diesel CC 72059 tracte le train 4490/1 Le Ventadour Bordeaux – Grenoble via Clermont-Ferrand et Lyon.
Le , ouverture de la halte d'Échirolles.
Le , réouverture de la gare de Lancey, fermée en été 1996.
Le , dernière circulation du train diurne quotidien Évian-les-Bains – Valence via Annecy, Chambéry et Grenoble (et retour) et du train diurne Grenoble – Avignon.
Le , mise en service de l'horaire cadencé par la Région Rhône-Alpes avec renforcement de l'offre sur Grenoble – Lyon et Valence-Ville – Grenoble – Annecy. La création de la 3e voie en gare de Gières permet de prolonger la quasi-totalité des trains Rives – Grenoble sur la gare de Gières, soulageant ainsi la gare de Grenoble qui était saturée et offrant un accès direct à l'université pour les étudiants.
Le , mise en service de l'horaire cadencé sur Grenoble – Veynes – Gap et création de correspondances à Veynes pour Sisteron, Aix-en-Provence et Marseille.
Le , voyage de présentation à la Presse des nouveaux automoteurs bimode-bicourant B 82500 entre Chambéry et Grenoble.
En septembre 2009, mise en service progressive des B 82500 en remplacement des X 72500 sur la ligne du Sillon Alpin, Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy / Genève.
À partir du 12 décembre 2010, les trains Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy / Genève sont partiellement dématérialisés en Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy et Grenoble – Chambéry – Genève.[Quoi ?] On note également l'apparition des « Bi-Bi » (B 82500) sur la relation Grenoble – Veynes – Gap – Briançon en période de pointe hebdomadaire.
En septembre 2011, un aller-retour Valence – Grenoble – Chambéry – Annecy / Genève est remis en place.
En décembre 2013, électrification en courant 25 kV – 50 Hz des sections de ligne Moirans – Romans et Gières – Montmélian. Mise en service de TGV entre Annecy et Marseille-Saint-Charles via Grenoble (3 A/R le week-end ; supprimés en ). Suppression de l'aller-retour hebdomadaire Grenoble – Nantes par TGV.
Depuis le 2 mai 2016, avec la disponibilité de matériel électrique suffisante, tous les trains entre Chambéry et Saint-Marcellin sont assurés par des Z 24500 et la locomotive BB 67351 du technicentre (dépôt) de Chambéry a assuré avant sa radiation, en août 2016, un ultime train à cette série de locomotives[réf. souhaitée]. Depuis, la gare de Grenoble n'est desservie que par des trains purement électriques, à l'exception des autorails X 73500 allant sur la ligne des Alpes, ainsi que les BB 75000, uniques locomotives diesel tractant des trains de produits chimiques des usines de Le Pont-de-Claix et de Jarrie, ayant totalement remplacé les BB 67000 qui assuraient auparavant cette tâche.
À l'été 2019, un train Intercités 100 % Éco, reliant Grenoble à Paris-Bercy via Lyon, est mis en place. Toutefois, il est supprimé en , en même temps que les autres liaisons de ce réseau.
Pour l'hiver 2020, une liaison Ouigo est mise en place ; elle relie l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (desserte reportée à Paris-Gare-de-Lyon à partir de l'hiver 2022) à Bourg-Saint-Maurice en passant par Grenoble[6].
Après une période de concertation publique, le chantier de modernisation de la gare SNCF de Grenoble, ainsi que la construction d'une nouvelle gare routière, ont été lancés dès l'été 2014[7]. Ces travaux comprennent un prolongement du passage souterrain sud, une nouvelle entrée de gare côté Europole vers la place Robert-Schuman et la Rue Pierre-Semard, une nouvelle zone d'accueil pour les taxis, une refonte du hall de vente et de l'espace billetterie, une nouvelle gare routière de vingt quais disposant de son propre bâtiment, dont le rez-de-chaussée sert d'espace d'attente des voyageurs et l'étage est affecté à l'exploitation et aux conducteurs.
La gare comprend également deux silos à vélos d'une capacité totale de 2 000 places en consigne automatique, conçus par Altinnova, et réalisés sur quatre niveaux accessibles par ascenseurs et une rampe de circulation. Ce système, unique en France, constitue son plus important parc de stationnement gratuit de vélos.
À cette occasion est également créée une maison du vélo de 300 m2 accueillant une agence métrovélo, le service de location et de consigne de vélos de Grenoble-Alpes Métropole, ainsi que quatre nouveaux commerces, des espaces végétalisés et des espaces parkings réaménagés.
Après 32 mois de travaux, l'ensemble du pôle gare est inauguré le 14 février 2017 en présence du directeur de Gares & Connexions de la SNCF[8],[9].
De 2015 à 2023, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[10].
Année | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
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Voyageurs | 7 549 493 | 7 237 980 | 7 674 268 | 7 057 612 | 7 796 571 | 4 781 532 | 6 150 709 | 7 993 812 | 8 121 338 |
Voyageurs et non voyageurs |
10 872 829 | 10 424 187 | 11 052 531 | 10 164 418 | 11 228 672 | 6 886 394 | 8 858 291 | 11 512 740 | 11 696 404 |
La gare possède deux bâtiments d'accueil. L'édifice principal est situé, côté est, vers le centre-ville de Grenoble. Il comprend notamment une billetterie automatique, les différents services d'informations des voyageurs, des salles d'attente et divers commerces (presse, restauration et divers). Un second édifice est situé côté ouest, vers le secteur Europole et le palais de justice. Il comprend une billetterie automatique, une salle d'attente, un service de restauration et un piano de gare.
Reliée par le TGV inOui à Paris en 2 h 55 min, la gare de Grenoble est surtout un important nœud ferroviaire régional, au croisement des trois branches de l'« Y grenoblois », en provenance de Lyon-Part-Dieu et de Valence-Ville (branche Nord-ouest), de Chambéry - Challes-les-Eaux (branche Nord-est) et de Gap (branche Sud).
En tout, l'agglomération grenobloise compte sept autres gares, en l'occurrence celles d'Échirolles, de Grenoble-Universités-Gières, de Jarrie - Vizille, de Pont-de-Claix, de Saint-Égrève-Saint-Robert, de Saint-Georges-de-Commiers et de Vif.
La liaison par TGV inOui desservant cette gare est Grenoble ↔ Lyon-Saint-Exupéry ↔ Paris-Gare-de-Lyon (une dizaine d'A/R par jour).
En période hivernale (de décembre à mars), un train Ouigo effectue quotidiennement l'aller-retour entre Paris-Gare-de-Lyon et Bourg-Saint-Maurice, via Grenoble.
Les liaisons régionales (réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes) desservant Grenoble sont :
La ligne des Alpes, qui relie Grenoble à Veynes - Dévoluy et Gap, permet des correspondances en gare de Veynes pour Briançon, Sisteron, Manosque, Aix-en-Provence et Marseille.
Réseau TAG (station et arrêts « Gares ») : lignes de tramway A, B et D ainsi que des lignes de bus C1 et 26 et enfin, la ligne de bus C5 à l'arrêt Palais de Justice - Gare.
Gare routière :
Grenoble possédait un Centre Autorails qui a, depuis 1972, été transformé en dépôt relais de Chambéry. Le Centre Autorails se voyait également condamné par l'arrivée des X 2800 basés à Lyon-Vaise.
Créé le 01/07/1935, par le PLM, il hébergea des autorails Michelin, Decauville et Berliet. Il ferma en 1973 avec la radiation des autorails Decauville X 52000 et X 52100 qui ont effectué toute leur carrière à Grenoble. Aujourd'hui, ses installations servent de dépôt relais et d'entretien pour les engins moteurs de passage.