Gargilesse-Dampierre

Gargilesse-Dampierre
Gargilesse-Dampierre
La mairie en 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Intercommunalité Communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse
Maire
Mandat
Martine Sabroux-Idoux
2020-2026
Code postal 36190
Code commune 36081
Démographie
Gentilé Gargilessois
Population
municipale
272 hab. (2021 en évolution de −9,03 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 52″ nord, 1° 35′ 52″ est
Altitude Min. 124 m
Max. 275 m
Superficie 15,72 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Argenton-sur-Creuse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web gargilesse.fr

Gargilesse-Dampierre est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans le sud[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Les communes limitrophes[1] sont : Ceaulmont (2 km), Badecon-le-Pin (3 km), Baraize (4 km), Cuzion (4 km), Pommiers (5 km), Orsennes (8 km) et Saint-Plantaire (8 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Argenton-sur-Creuse (12 km), La Châtre (31 km), Châteauroux (34 km), Le Blanc (43 km) et Issoudun (57 km).

Carte
Localisation de la commune de Gargilesse-Dampierre

Hameaux et lieux-dits

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Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Bois Rigaud, Malicorne, Bourny et la Roue[2].

Géologie et hydrographie

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La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

Le territoire communal est arrosé par les rivières Creuse[2] et Gargilesse[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 804 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 934,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports

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Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 38, 39, 40, 45 et 91[10].

Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares d'Éguzon[10] (11 km) et Argenton-sur-Creuse[10] (12 km) 2 h 30 par la gare d'Austerlitz à Paris.

Gargilesse-Dampierre est desservie par la ligne K du Réseau de mobilité interurbaine[11].

L'aéroport le plus proche est celui de Châteauroux-Centre[10], à 49 km par l'autoroute 36

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654[2] et par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse[2].

Gargilesse est un des principaux chemins de Compostelle où pèlerins et pèlerines font halte à l'Hôtel des Artistes.

Au , Gargilesse-Dampierre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), forêts (21 %), terres arables (6,1 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 1] (0,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :

Date du relevé 2013 2015
Nombre total de logements 308 316
Résidences principales 52,7 % 53,2 %
Résidences secondaires 36,9 % 37,3 %
Logements vacants 10,4 % 9,5 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 87,6 % 88,1 %

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Gargilesse-Dampierre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gargilesse et la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999 et 2008[20],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gargilesse-Dampierre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 295 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 200 sont en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[18].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 2] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gargilesse-Dampierre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Parrochia de Dampeire en 1212[26]. Réunie à Gargilesse en 1823, elle ne prendra le nom de Gargilesse-Dampierre qu'en 1947. Le nom Gargilesse-Dampierre, résulte de la fusion en 1823, des communes voisines de Gargilesse et de Dampierre.

La mention de 1212 signifie « paroisse de Dampierre », Dampeire étant une forme occitanisée. En réalité, le type toponymique Dampierre est généralement caractéristique des pays de langue d'oïl, il a pour homonyme Dompierre[27]. Le premier élément est l'ancien français dam, dom, issu du latin populaire domnus au sens de « saint »[28] (cf. dame issu de domna). Le second élément -pierre se réfère donc à saint Pierre, bien qu'il soit souvent tombé dans l'attraction du nom commun pierre[28].

Le nom de Gargilesse se réfère à la rivière du même nom qui par un processus fréquemment observé, est devenu également un toponyme.

Ses habitants sont appelés les Gargilessois[29].

Au VIIIe siècle, les comtes de Gargilesse y édifient un château fort et guerroient sans relâche pour défendre leur fief. À la fin du Xe siècle, sous le règne de Robert le Pieux, Hugues de Gargilesse est un personnage considérable.

Au XIIe siècle, Hugues de Naillac, devient seigneur de Gargilesse par son mariage. Il s'illustre en conduisant une croisade des gens du Berry jusqu'en Terre sainte et rapporte au château une statue de Vierge byzantine, cadeau d'un moine de Constantinople et dont la bienfaisante protection se serait avérée durant les combats. Hugues de Naillac construit pour elle la chapelle romane attenante au château, aujourd'hui église paroissiale du village. La porte communicante avec le château a été murée mais la chapelle a conservé de très beaux chapiteaux et sa crypte recèle de curieuses fresques.

Durant la guerre de Cent Ans, la famille de Naillac est divisée : certains de ses membres, favorables aux Anglais virent leurs biens confisqués par le roi de France. D'autres, fidèles au roi furent tués au combat et faute de successeurs directs, Gargilesse échut par testament à Jean de Prie de Buzançais en 1389, puis à la famille de Châteauneuf[30].

Temps modernes

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Au moment de la Renaissance, Antoinette de Châteauneuf, fille unique d'Antoine, seigneur de Gargilesse et Luçay, et d'Anne de Menou, apporte Gargilesse en dot à son mari, Jean de Rochefort en 1518. Participant aux guerres d'Italie il est fait prisonnier lors du désastre de Pavie aux côtés de François Ier dont il devient par la suite le chambellan et le conseiller.

Au début du XVIIe siècle, Charlotte de Rochefort vend le château à René du Bost du Breuil du Broutet, gentilhomme et chevalier du Roi Henri IV[31], ex-gouverneur du fort de Brescou[31], fort riche, désireux de porter le titre de comte qui s'y rattachait. Son fils Charles[32], partisan de la Fronde et du Prince de Condé, vient se réfugier au château avec 91 hommes d'armes, 29 serviteurs et 150 chevaux. Le château fut assiégé pendant quinze jours par un détachement des armées de Turenne puis pris d'assaut, incendié et démantelé. Gargilesse n'est plus que ruines et s'endort pour 100 ans.

En 1750, l'épouse de Louis Charles du Bost du Breuil Olympe de Chevigny, reconstruit sur les ruines un « château neuf » : c'est le manoir de style XVIIIe siècle qui se visite aujourd'hui. De l'ancienne demeure féodale il ne subsiste que la poterne et quelques contreforts. La tour carrée, également conservée lors de la reconstruction, date du XVIIe siècle et était à l'origine, le tombeau des seigneurs de Gargilesse.

Le château traverse sans dommage la période révolutionnaire : Louis Charles Pierre du Bost du Breuil est emprisonné sous la Terreur mais il échappa à la guillotine et retrouva ses biens mis sous scellés.

Époque romantique

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George Sand est cette illustre écrivaine qui a tant aimé le village et sa région. Elle nous présente un des derniers représentants de la lignée, Antoine Charles du Bost du Breuil : « (…) un solide vieillard de quatre-vingts ans qui s'en va encore tout seul, à pied, par une chaleur torride, à travers les sentiers escarpés de ses vastes domaines. Riche de cinquante mille livres de rente, dit-on, il n'a jamais rien restauré que je sache ; mais il n'a jamais rien détruit ; sachons-lui en gré »[33].

Guerres napoléoniennes

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Soldats de la Grande Armée, natifs de Dampierre, ayant participé aux guerres napoléoniennes :

Époque contemporaine

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L'arrière-petit-fils d'Antoine Charles est le comte Louis-Marie de Danne. Il participe à la Première Guerre mondiale et reçoit la Croix de chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire, et la Croix de guerre. Il va demeurer à Gargilesse et fait quelques actions lors de la Deuxième Guerre mondiale en compagnie de son épouse Elizabeth, une Américaine née à Chicago. Son fils Louis-Léon de Danne, homme de lettres, plus jeune élu de France en 1953, est le dernier propriétaire titré du château jusqu'au début des années 1980 où il le vend. Il a notamment écrit Gargilesse aux oiseaux, préfacé par Daniel Rops, de l’Académie française.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance a été très active sur la commune. Le , une attaque de l'armée allemande contre le maquis du Moulin-Garat a entraîné un massacre qui a fait douze victimes dont plusieurs civils.

La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton d'Éguzon-Chantôme et du au à la communauté de communes du pays d'Éguzon - Val de Creuse.

Politique et administration

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La commune dépend de l'arrondissement de Châteauroux, du canton d'Argenton-sur-Creuse, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse[13].

Elle dispose d'une agence postale communale[34] et d'un office de tourisme[35].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 1989 Fernand Baudat    
mars 1989[36],[37],[38],[39] mars 2021 (décès) Vanik Berberian SE (ex-MoDem) Formateur, Président de l'Association des maires ruraux de France[40]
juin 2021[41] en cours Martine Sabroux-Idoux    

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 272 habitants[Note 3], en évolution de −9,03 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
380261273342548649640701716
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
734762773794837878896843767
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
765747709607569686522510487
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
445400363347342324325325304
2017 2021 - - - - - - -
285272-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

Manifestations culturelles et festivités

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Plusieurs manifestations culturelles ont lieu chaque année, comme le « Festival de musique » (la seconde quinzaine d'août), le « stage de harpe et de musique de chambre », le Marché aux fleurs et aux produits fermiers (2e dimanche de mai), la « Foire aux livres et vieux papiers », l'Exposition libre dans la rue (dimanche précédent le 15 août) et la Journées du livre (dernier week-end de septembre).

Équipement culturel

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Elle dispose d'une salle des fêtes (Ferme du Château) et d'une autre salle pour les expositions, avec hébergement à l'étage (gite d'artiste).

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[13].

La commune dispose de plusieurs commerces dont un bar-tabac, une auberge et quatre restaurants.

Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping et chalets de la Chaumerette qui dispose de 65 emplacements[48].

Culture locale et patrimoine

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  • Barrage de La Roche-au-Moine
  • Château : il fut construit par les Naillac, seigneurs de Gargilesse, à partir du Xe siècle[réf. nécessaire]. On y accède par l'ancienne porte du XIIe siècle encadrée par deux tours. Le château a été pris et pillé au cours de la Fronde, en 1650. Il a été reconstruit au XVIIIe siècle dans un style sobre. Le château appartient actuellement au commissaire européen Thierry Breton.
  • Pont Noir
  • Église Saint-Laurent-et-Notre-Dame
  • Église Saint-Pierre : situé à cinq kilomètres du bourg de Gargilesse, le village de Dampierre possède une église romane du XIIe siècle. Très belle dans ses proportions, et caractéristique avec son clocher en bardeaux de châtaignier, cette petite église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques ; dans la chapelle droite, pierre tombale de Pierre de Muzard (vers 1595-1631), seigneur de Chanlebon.
  • Monument aux morts
  • Maison de George Sand, la Villa Algira transformée en musée consacré à l'écrivaine.
  • Musée Serge-Delaveau

Labels et distinctions

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Membre de l'association Les plus beaux villages de France, la commune arbore le logo de l'association. Elle figure parmi les plus beaux villages de France[49], Gargilesse-Dampierre a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en : 2005[50], 2006[51], 2007[52], 2008[53], 2011[54], 2013, 2014, 2015 et 2016[55].

Personnalités liées à la commune

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  • George Sand (1804-1876), romancière et femme de lettres française, qui découvrit le village alors qu'elle s'y promenait un soir de avec son compagnon, son amant Alexandre Manceau, qui lui offrit une maison ; la « Villa Algira »[56].
  • Henri Jamet (1858-1940), peintre, ancien élève des Beaux-Arts et Sociétaire des Artistes Français, propriétaire d'une maison à Gargilesse où il est mort.
  • Pierre Jamet (1893-1991), harpiste français, fils de Henri Jamet, mort à Gargilesse-Dampierre.
  • Georges Lemoine (illustrateur) (1935-), illustrateur français, résidant dans la commune.
  • Florent Marchet (1975-), auteur-compositeur et chanteur français, un de ses albums s'appelle Gargilesse.

Héraldique

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Blason de Gargilesse-Dampierre Blason
D'azur à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre.
Détails
Ces armes sont celles de Guillaume de Naillac (bien que dans l'église sa pierre tombale présente un léopard classique, et solitaire...)
Tombeau de Guillaume de Naillac, Eglise de Gargilesse - Détail le léopard héraldique scuplté au pied de la pierre tombale. Photo perso Licensing Modèle:SelfGFDLcc-by-sa-3.0,2.5,2.0,1.0

La commune n'a pas de blason officiel, mais utilise comme emblème municipal (pour son papier à lettres par exemple) deux lions léopardés d'or, sans écu qui proviennent des armes du blason de Guillaume de Naillac (d'azur à deux lions léopardés d'or).

Notes et références

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  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  2. a b c d et e « Gargilesse-Dampierre » sur Géoportail. » sur Géoportail, consulté le 17 septembre 2018.
  3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur planseisme.fr, consulté le 3 septembre 2018.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Éguzon », sur la commune d'Éguzon-Chantôme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. a b c et d « Gargilesse-Dampierre », sur viamichelin.fr, consulté le 3 septembre 2018.
  11. « Indre (36) - Fiches horaires », sur remi-centrevaldeloire.fr, consulté le 2 septembre 2018.
  12. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Comparateur de territoire : Commune de Gargilesse-Dampierre (36081) », sur insee.fr, consulté le 28 octobre 2018.
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Gargilesse-Dampierre », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
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  26. BN.Ms latin, 12.820, Cartulaire de Déols.
  27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 238b - 239a.
  28. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
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  30. D'origine méconnue. Si cette famille venait de Châteauneuf-sur-Cher, comme on trouve parfois, du moins n'y avait-elle pas la seigneurie, dont les détenteurs sont bien connus.
  31. a et b Pradel Ch., Gaches J. :Mémoire sur les Guerres de Religion à Castres et dans le Languedoc 1555-1610, et suite du Mémoire 1610-1620
  32. Chaix d'Est Ange: Dictionnaire des Familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
  33. George Sand, Promenades autour d'un village : suivies de Le Berry, Christian Pirot, , 196 p. (ISBN 2-86808-061-8).
  34. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
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  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  49. Gargilesse l'un des plus beaux villages de France
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Bibliographie

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  • Maria-Garcia Schumacher, Congrès archéologique de France, 142e session, Bas-Berry : L'église Notre-Dame de Gargilesse, Paris, Société Française d'Archéologie, , p. 117-128
  • Jean Faucheux, Crypte de l'église Notre-Dame de Gargilesse (Indre), ses peintures murales, Le Pêchereau, Éditions de Paumule, , 135 p. (ISBN 978-2-9546113-1-0)
  • Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du patrimoine Centre Val de Loire, Paris, Hachette, , 711 p. (ISBN 2-01-018538-2), p. 371-372
  • Laurence Chatel de Brancion [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 150-153.

Articles connexes

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Liens externes

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