Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Gheorghe-Ioan Banu |
Nationalités | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de |
Association professionnelle de la critique de théâtre, de musique et de danse (d) Académie roumaine |
Directeur de thèse | |
Distinction |
Georges Banu, né le à Buzău en Roumanie et mort le à Paris, est un critique et un homme de théâtre français d'origine roumaine.
Vivant en France depuis 1973, professeur à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Georges Banu est l'auteur de nombreux essais sur le théâtre. Il est notamment l'auteur de Théâtre sortie de secours (Aubier, 1984, prix de la critique dramatique), L'Acteur qui ne revient pas (Aubier, 1986, Folio 1993), Notre théâtre, La Cerisaie (Actes Sud, 1999), L'Homme de dos (Adam Biro, 2000) et d'un essai sur Peter Brook dont il est le spécialiste en France, Peter Brook. Vers un théâtre premier (Points Essais, 2005)[1].
Il est professeur au Centre d'études théâtrales de l'université catholique de Louvain, membre statutaire de l'Atelier de recherche sur l'intermédialité et les arts du spectacle (ARIAS), responsable du Groupe de recherche sur la représentation théâtrale de la mort de l’enfant du Centre de recherche sur la théorie et l'histoire du théâtre et secrétaire général (1985-1992), puis président (1994-2000), puis membre d'honneur de l'Association internationale des critiques de théâtre.
Il est le créateur en 1990, avec Michelle Kokosowski, de l'Académie expérimentale des théâtres, qui cesse ses activités en 2001.
Il est codirecteur de la revue Alternatives théâtrales, avec Bernard Debroux et directeur de la collection « Le temps du théâtre » chez Actes-Sud.
Il meurt le [2] dans le 14e arrondissement de Paris[3], à l'âge de 79 ans. À l'annonce de sa mort, Thomas Ostermeier salue celui qui « a accompagné le travail des artistes avec critique et amour, devenant ainsi une archive vivante du théâtre européen ». Wajdi Mouawad loue un « un accompagnateur bienveillant » au regard « habité par une intelligence sensible hors norme », qui « était plein de bonté pour les artistes »[4].