Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Période d'activité |
- |
Nom de naissance |
Georges Alexandre Adrien Lepape |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Lieu de travail | |
Enfant | |
Distinction |
Georges Alexandre Adrien Lepape né le à Paris et mort le à Bonneval (Eure-et-Loir) est un dessinateur de mode, affichiste, graveur et illustrateur français. Il est particulièrement représentatif de l'époque Art déco.
Élève à l'Académie Humbert, Georges Lepape expose en 1910 au Salon d'automne, où il rencontre le couturier Paul Poiret avec qui il se lie d'amitié. Il illustre pour lui en 1911 ce qui est considéré comme son chef-d'œuvre, Les Choses de Paul Poiret vues par Georges Lepape, imprimé par Maquet. Il participe, dès les premiers numéros, à la Gazette du bon ton, à laquelle il contribue de splendides planches coloriées au pochoir. Il collabore ensuite aux grands journaux de mode de l'époque : Harper's Bazaar, Vanity Fair, Femina, Vogue et Les Feuillets d'art.
Précurseur de la ligne claire, il est influencé par l'orientalisme, les miniatures persanes et les ballets russes. En 1917, il fabrique des marionnettes suivant des modèles de Paul Poiret. En 1920, il participe à l'exposition La Mode du XXe siècle vue par les peintres au musée des arts décoratifs de Paris. En 1926, il est convié à New York par Condé Nast, éditeur de Vogue États-Unis. Il y reste six mois. Les couvertures qu'il exécute pour cette revue sont d'une grande qualité.
Comme nombre d'artistes de cette époque novatrice, il exerce son activité avec audace et élégance dans les domaines les plus variés : affiches, programmes de théâtre, tissus, éventails, catalogues publicitaires notamment pour Wallace & Draeger[1]. En 1923, il réalise des décors notamment pour L'Oiseau bleu, féerie symbolique de Maurice Maeterlinck, et des costumes de théâtre. Après la Seconde Guerre mondiale, il travaille beaucoup pour la publicité et l'édition. Il illustre une trentaine de livres : Paul Géraldy, Sacha Guitry, Alfred de Musset, Platon.
Il est un hôte assidu de Sainte-Maxime, dans le Var, où il a fait construire sa villa « Les Oursins » sur les rochers sur les plans de son beau-père Gustave Lausanne.
Georges Lepape est mort le à Bonneval (Eure-et-Loir)[2],[3].