Giuseppe Mirri

Giuseppe Mirri
Illustration.
Fonctions
Ministre de la Guerre du royaume d'Italie

(7 mois et 24 jours)
Monarque Humbert Ier
Gouvernement Luigi Pelloux
Prédécesseur Alessandro Asinari di San Marzano
Successeur Luigi Pelloux (par intérim)
Sénateur du royaume d'Italie

(8 ans, 9 mois et 19 jours)
Législature XXe
Député du royaume d'Italie

(138 ans, 6 mois et 20 jours)
Législature XXe
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Imola (Italie)
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Bologne (Italie)
Nationalité Italien
Père Francesco Mirri
Mère Francesca Scarsella
Profession Militaire de carrière (armée de terre)

Carrière militaire
Naissance Voir et modifier les données sur Wikidata
Imola
Allégeance Royaume de Sardaigne
Royaume d'Italie
Arme Esercito piemontese (Armée de terre)
Regio esercito (Armée de terre)
Grade Tenente generale (Général de corps d'armée/Lieutenant général)
Années de service 1859 – 1907
Conflits Deuxième guerre d'indépendance italienne
Troisième guerre d'indépendance italienne

Giuseppe Mirri (Imola, 14 décembre 1834 - Bologne, 5 septembre 1907) était un homme politique et général italien, sénateur du royaume d'Italie. Il a été ministre de la Guerre du royaume d'Italie dans le gouvernement Pelloux II.

Ayant embrassé une carrière militaire, il s'engage comme volontaire dans la deuxième guerre d'indépendance italienne en 1859, devient garibaldien l'année suivante et rejoint l'armée régulière après l'unification du sud. Il est ensuite affecté aux opérations de répression du brigandage en Sicile, puis retourne au nord pour participer à la campagne de 1866.

Promu au rang de général en 1883, il est peu après créé sénateur en 1898. Politiquement proche de Francesco Crispi, il soutient son tournant impérialiste et sa politique coloniale. Même après la chute de l'homme d'État sicilien en 1896, le général Mirri reste un point de référence pour les groupes néo-crispiens. Il termine son expérience politique comme ministre de la Guerre dans le deuxième cabinet Pelloux (1899-1900), dont il doit démissionner face au scandale de sa participation au procès du meurtre d'Emanuele Notarbartolo et sa proximité avec le député sulfureux Raffaele Palizzolo et la mafia lorsqu'il a été en poste à Palerme[1].

Il est mort à Bologne en 1907.

Promotions militaires

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  • Lieutenant (Tenente) (Volontaires des colonnes mobiles de Romagne - Conseil provisoire d'Imola) : 5 juillet 1859, puis (Armée de l'Italie du Sud) : 6 juillet 1860
  • Capitaine (Capitano) (Armée de l'Italie du Sud) : 11 juillet 1860)
  • Major (Maggiore) (Armée de l'Italie du Sud) : 24 septembre 1860, puis (Volontaires italiens) 2 mai 1861, puis (Armée de terre italienne) : 16 avril 1862
  • Lieutenant-colonel (Tenente colonnello) : 5 février 1871
  • Colonel (Colonnello) : 15 juillet 1877
  • Général de division (Maggiore generale) : 17 novembre 1883
  • Général de corps d'armée/Lieutenant général (Tenente generale) : 14 avril 1889

Fonctions et titres

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  • Membre de la Commission d'enquête sur l'organisation de la marine (Regia Marina) : 11 mai 1904-5 septembre 1907

Décorations

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Décorations italiennes

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Décorations étrangères

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Notes et références

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  1. Orazio Cancila, Palermo, Laterza, coll. « Storia delle città italiane », 1999 (ISBN 978-88-420-5781-9), p. 222.

Liens externes

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