Habiba Zéhi Ben Romdhane | |
Habiba Zéhi Ben Romdhane en mars 2011. | |
Fonctions | |
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Ministre tunisienne de la Santé | |
– (5 mois et 4 jours) |
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Président | Fouad Mebazaa (intérim) |
Premier ministre | Mohamed Ghannouchi Béji Caïd Essebsi |
Gouvernement | Ghannouchi II Caïd Essebsi |
Prédécesseur | Mustapha Ben Jaafar |
Successeur | Slaheddine Sellami |
Biographie | |
Nom de naissance | Habiba Zéhi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | El Ksar, Tunisie |
Nationalité | tunisienne |
Conjoint | Mahmoud Ben Romdhane |
Diplômée de | Université de Tunis Université Laval Université de Chicago Université de Tokyo |
Profession | Professeure de médecine |
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Habiba Zéhi Ben Romdhane (arabe : حبيبة الزاهي بن رمضان), née Habiba Zéhi en 1950 à El Ksar, est une professeure de médecine et femme politique tunisienne. Elle est ministre de la Santé du 27 janvier au , au sein du gouvernement de Mohamed Ghannouchi puis dans celui de Béji Caïd Essebsi.
Habiba Zéhi sort diplômée de la faculté de médecine de Tunis en 1978. Elle complète sa formation par des études aux universités de Laval (Québec) en 1979, Chicago (États-Unis) en 1981 et Tokyo (Japon) en 1988[1].
Elle revient à la faculté de médecine de Tunis où elle est professeure, ainsi que responsable du laboratoire de recherche sur l'épidémiologie et la prévention des maladies cardiovasculaires[1].
L'Organisation mondiale de la santé l'a également mandatée comme experte[1].
En 2013, elle devient membre du Collège royal de médecine du Royaume-Uni[2].
À la suite de la révolution de 2011, Habiba Zéhi Ben Romdhane est nommée ministre de la Santé dans le gouvernement d'union nationale de Mohamed Ghannouchi puis dans celui de Béji Caïd Essebsi. Slaheddine Sellami lui succède le .
Dans le premier gouvernement, elle est secondée par un secrétaire d’État, Lamine Moulahi ; c’est la première fois dans l'histoire politique de la Tunisie qu’une femme ministre a sous sa tutelle un secrétaire d’État masculin.
Elle est désignée le pour siéger au Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales, pour une période de trois ans[3].
Elle est de longue date impliquée dans la cause féminine, ayant fondé le groupe de réflexion « Femmes, maladies cardiovasculaires et accidents vasculaires cérébraux » ; elle a aussi été coordinatrice scientifique de l'enquête nationale sur la violence à l'encontre des femmes. Elle est membre de l'Association tunisienne des femmes démocrates.
Elle est mariée à l'économiste et homme politique Mahmoud Ben Romdhane ; ils ont trois enfants ensemble.