Henri de Nesmond | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | à Bordeaux |
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Père | Henri de Nesmond (d) | |||||||
Décès | (à 72 ans) à Toulouse |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Archevêque de Toulouse | ||||||||
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Archevêque d'Albi | ||||||||
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Évêque de Montauban | ||||||||
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Henri de Nesmond, né à Bordeaux le et mort à Toulouse le , est un homme d'Église français, évêque de Montauban et archevêque d'Albi et de Toulouse.
Henri de Nesmond est issu de la famille de Nesmond. Originaire de Bordeaux, cette famille donne plusieurs présidents au Parlement de Bordeaux et un président du Parlement de Paris.
Son père est Henri de Nesmond (v.1600- ap.1651) président du parlement de Bordeaux et sa mère Marie Tarneau. Il est le 3e de leurs 6 enfants :
Il est également le cousin de François de Nesmond l'évêque de Bayeux
Henri de Nesmond effectue ses études à l'université de Paris où il obtient sa maîtrise ès arts en 1676 sa licence en théologie en 1682 et son doctorat en juillet de la même année. Il est également ordonné en 1682. Il se fait une réputation de prédicateur après avoir prêché pendant le carême et l'avent à la cour. Il est pourvu en commende de l'abbaye Saint-Pierre de Chézy dans le diocèse de Soissons en 1682 par résignation de son cousin l'évêque de Bayeux[1] Il est désigné comme évêque de Montauban dès 1687 mais il administre le diocèse comme vicaire capitulaire jusqu'en octobre 1692 et il est consacré le 24 mai suivant par Charles-Antoine de La Garde de Chambonas[2].
En août 1703 il est transféré à l'archevêché Albi et confirmé le 12 novembre dans son nouveau diocèse il fait preuve de douceur vis-à-vis des calvinistes de l'albigeois[3]. Conseiller au parlement de Toulouse en 1695, Il est enfin promu archevêque de Toulouse en novembre 1719 lors du transfert de René François de Beauvau du Rivau à l'archevêché de Narbonne et il est confirmé le . En 1712 il reçoit en commende l'abbaye du Mas-Grenier et à sa mort il lègue sa fortune aux Hôpitaux[4].
D'après d'Alembert, « son revenu était réellement celui des pauvres ; il le partageait avec eux, ou il le leur abandonnait. [...] Ses discours et ses sermons brillent peu par des qualités littéraires ; ils sont en général écrits négligemment ; ils ne manquent pas néanmoins d'une certaine simplicité et d'une certaine grâce noble particulières aux hommes du monde qui se piquent de belles-lettres[5]. »
Il est élu membre de l'Académie française en 1710 au fauteuil de Esprit Fléchier et mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1721.