Président Fédération aéronautique internationale | |
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Henry François Joseph de La Vaulx, né le à Bierville[1] et mort le près de Jersey City aux États-Unis, est un aéronaute français, également auteur de romans d'aventures.
Henry de La Vaulx appartient à une ancienne famille de la noblesse des duchés de Bar puis de Lorraine (orthographiée le plus souvent Lavaulx). Il est le fils de Paul Joseph de La Vaulx (né vers 1837) et de Marie Augustine du Boulet d'Hust (née vers 1847), mariés le à Paris 8e[1].
Il entreprend un voyage équestre en Patagonie, au cours duquel il séjourne dans des tribus locales indiennes, de à .
En 1900, des épreuves d'aérostation sont organisées à Paris, car les courses de ballons deviennent le sport à la mode et constituent même « l'événement » des Jeux olympiques d'été de 1900, et plus particulièrement des Sports de l'Exposition Universelle de 1900 elle-même. Parti le dans la course de distance sans handicap, porté par les vents d'ouest, Henry de La Vaulx se pose en Pologne près de Varsovie. Mais, au terme d'une troisième course de distance au départ de Paris, Henry de La Vaulx et son compagnon Georges de Castillon de Saint-Victor parviennent à poser leur ballon le à Korostichev près de Kiev : ils ont parcouru 1 925 km en 35 heures. Il tente également la construction d'un aéroplane avec l'ingénieur Victor Tatin, détruit à son premier essai à Saint-Cyr-l'École (cf. « aérodrome de Saint-Cyr-l'École »). Disciple de Jules Verne, compagnon de Mermoz, il est l'un des fondateurs de l’Aéro-club de France et également l'un des fondateurs[réf. nécessaire], le , puis le président de la Fédération aéronautique internationale.
Il est aussi le cofondateur (avec Maurice Mallet) de la société Zodiac, qui construit à l’époque des dirigeables, avant de s’orienter vers la fabrication de bateaux gonflables que l’on connaît aujourd’hui sur le marché nautique.
Le , il réalise le premier vol du dirigeable hollandais « Duindigt » construit par la société Zodiac, qui est le plus petit dirigeable militaire au monde à cette époque (900 mètres cubes)[2]. En 1912 et 1913, Henry de La Vaulx effectue les essais de l'aérostat Spiess, seul et unique dirigeable à coque rigide français. En tant que pilote et cofondateur de Zodiac, partenaire du projet[3].
Pour se reposer entre ses périples, Henry de La Vaulx résidait dans sa propriété, un château situé à Rozoy-Bellevalle dans le canton de Condé-en-Brie, dans le sud du département de l’Aisne.
Lors de la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans l'arme du génie comme aérostier et commande le dirigeable souple « Commandant Coutelle ». Cet aéronef est abattu par l'artillerie allemande sans dommages pour son équipage. En tant que l'un des fondateurs[réf. nécessaire] et vice-président de la Fédération aéronautique internationale, il entreprend plusieurs tournées aériennes internationales en avion, destinées à promouvoir la création d'aéro-clubs nationaux. Il trouve la mort le près de Jersey City, au cours de l'une d'elles. L'avion qui le transportait, obligé de voler à basse altitude en raison d'un plafond très bas, heurte une ligne à haute tension et s'écrase, tuant tous ses occupants[4]. Selon sa volonté, il est enterré dans le cimetière de Rozoy-Bellevalle.
Outre des ouvrages sur l'aéronautique, il a publié en 1925 le roman Cent mille lieues dans les airs, et auparavant, en collaboration avec Arnould Galopin, de nombreux romans d'aventures de la série Le Tour du monde de deux gosses (1911), dont plusieurs ont été réédités l'année de sa mort dans la collection Les Chevaliers de l'Aventure de la Librairie Jules Tallandier.
Son nom a été donné au Laté 28 de Mermoz qui a effectué la première traversée de l'atlantique sud.
Une médaille Henry de La Vaulx est toujours décernée aujourd'hui par la FAI.
Une plaque commémorative lui rend hommage au 122, avenue des Champs-Élysées (8e arrondissement de Paris), où il vécut de 1898 à 1909.
Avec Arnould Galopin :