Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Depuis mai 2021, Hervé Mariton est président de la Fédération des entreprises d'outre-mer[3], association qui représente les entreprises situées dans l’ensemble des territoires constituant l’Outre-mer français[4].
Hervé Mariton réussit le concours d’entrée à l'École polytechnique[1],[2]. Il devient ingénieur du Corps des instruments de mesure à sa sortie de l'École[2], puis ingénieur du Corps des mines lorsque son premier corps est mis en extinction[a].
Hervé Mariton est marié et père de quatre enfants que lui et son épouse — catholique — ont élevés dans la religion catholique[9]. Il se définit pour sa part comme juif pratiquant[10].
Proche un temps de Charles Millon, il est élu vice-président du conseil régional de Rhône-Alpes en 1994, puis en 1998 où l'exécutif est soutenu par les voix des élus du Front national, alors groupe charnière pour former une majorité régionale. Ce vote est annulé par le Conseil d'État le [11], une nouvelle présidence est élue en 1999.
En 2002, il rejoint la toute nouvelle UMP et retrouve son fauteuil de député le , pour la XIIe législature (2002-2007) dans la circonscription où il était déjà élu auparavant.
Il se définit comme « libéral pragmatique », et a créé avec François Goulard le club Réforme et Modernité[12], en 2006.
Candidat à sa réélection en tant que député UMP, pour la XIIIe législature (2007-2012), il est réélu avec 52,62 % des suffrages, au second tour. Moins d'un an plus tard, il est confirmé maire de Crest face à la liste d'union de la gauche « Mistral crestois », pour un troisième mandat consécutif, au premier tour de l'élection municipale de 2008, avec 56 % des suffrages exprimés[13].
En 2010, Hervé Mariton refuse d'adhérer au nouveau parti créé par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, affirmant ne plus être « sur la même ligne » que lui[14]. Il regrette l'influence « de gauche » qui s'exprime dans le projet de République solidaire présenté le [15].
En juin 2013, Mediapart révèle qu'une assistante parlementaire d'Hervé Mariton est une ancienne militante du syndicat étudiant d'extrême droite le Rassemblement étudiant de droite. De plus, elle entretient des liens avec des personnalités d'extrême droite sur les réseaux sociaux et aurait permis à des manifestants anti-mariage pour tous de s'introduire dans l'Assemblée nationale pour y déployer une banderole. Elle est finalement licenciée par le député[17].
En , il décide de transformer son club « Réforme et Modernité » en le renommant « Droit au cœur » pour peser sur le débat à l'UMP et le choix de son candidat pour la présidentielle de 2017[18],[19].
En , la liste qu'il mène à Crest obtient 57,08 % des voix au premier tour et Hervé Mariton est réélu maire[20].
Le , il annonce avoir obtenu les parrainages nécessaires à sa participation à la primaire[25], huit jours après que l'Association « Sens commun » déclare soutenir François Fillon[26]. Il est toutefois écarté de la compétition le lorsque la haute autorité chargée de la primaire invalide certains parrainages d'adhérents dont les noms étaient présents en double[27],[28]. Il rallie alors Alain Juppé[29].
En , Hervé Mariton annonce prendre une « longue pause » dans sa carrière politique, même s'il reste maire de Crest. Il se consacre désormais à l'écriture d'un livre consacré à Alexandre Soljenitsyne ainsi que d'une pièce de théâtre autour du discours prononcé par ce dernier à l'université Harvard en 1978[31], qu'il interprète lors d'une tournée dans plusieurs villes de France[32],[33], ainsi qu'à Moscou[34] et à l'université Harvard (Center for Russian Studies)[35].
Le 28 juin 2020, il est réélu maire de Crest pour un cinquième mandat, obtenant au second tour 51,67% des voix face à son opposant René-Pierre Halter[41]. En octobre 2020, le tribunal administratif de Grenoble annule le résultat de cette élection[42]. Le 17 février 2021, le Conseil d'État casse le jugement du tribunal administratif de Grenoble, ce qui permet à Hervé Mariton de rester maire[43].
Le 6 janvier 2024, il annonce qu'il démissionnera de son mandat de maire au courant de l'été 2024, au profit de sa première adjointe, Stéphanie Karcher[44].
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Sur les questions sociales et de droit du travail, il est l'un des promoteurs du service minimum dans les transports publics, tant par ses propositions, que par ses prises de positions ou rapports.
Sur les sujets sociétaux et familiaux, à la suite de la décision du tribunal administratif enjoignant au conseil général du Jura de donner l'agrément à une femme lesbienne, Hervé Mariton propose en 2009 de revenir sur le droit à l'adoption par des célibataires[47]. En 2010, il propose un amendement au projet de loi de finances 2011, défendant l'avantage fiscal pour les jeunes mariés, mais pas pour les jeunes pacsés ou couples divorcés[48]. En 2013, il est à l’Assemblée nationale l’orateur principal du groupe UMP concernant l’opposition au projet de loi du mariage homosexuel impliquant notamment l’adoption par ces mêmes couples[49].
Sur le plan écologique et environnemental, il prône en une fiscalité écologique de droite, évoquant d'autres pistes que la taxe carbone, qui poserait problème à son sens à l'échelle européenne[50].
↑Le décret du 29 avril 1988 avait permis d'intégrer environ la moitié des ingénieurs des instruments de mesure dans le Corps des mines et Hervé Mariton faisait partie de ceux-là ; les ingénieurs non intégrés sont laissés dans un corps en extinction.
↑A contrario de la position défendue par le président Chirac et son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Villepin.
↑ a et bOuvrir la « Page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l’École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues » puis cliquer sur « Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Hervé Mariton », résultat obtenu : « Mariton, Hervé Marie David (X 1977) ».
↑ ab et cDe la promotion X1977, cf. « Fiche de Hervé Mariton », sur le site de l’association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiqué le grade de Hervé Mariton dans la fonction publique : « ingénieur des mines ». Est également mentionné le corps d’État choisi par Hervé Mariton à sa sortie de l'X : le Corps des « instruments de mesure ».
↑« Lelab Europe1 - le meilleur de l’actualité politique sur le web », lelab.europe1.fr, (lire en ligne, consulté le ) :
« Je ne suis pas le catho de service ! Je suis juif, je fais Kippour. Cela tombait d'ailleurs plutôt bien que le premier débat des primaires ait lieu le 13 octobre, et non pas le 12, jour de Kippour… »
↑Conseil d'Etat, Section, du 9 décembre 1998, 195352, publié au recueil Lebon (lire en ligne)
↑Judith Waintraub, « Hervé Mariton : «Je serai candidat à la primaire en 2016» », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑Jules Pecnard, « Primaire : Hervé Mariton demande à Nicolas Sarkozy de ne pas se présenter », Le Figaro, (ISSN0182-5852, lire en ligne, consulté le )
↑Le Monde.fr avec AFP, « Primaire de la droite : sept candidatures validées », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Christophe Chanut, « Hervé Mariton : "Il faut supprimer le Code du travail, pas le modifier" », La Tribune, (lire en ligne, consulté le )
↑Geoffroy Clavel, « Pourquoi Hervé Mariton veut devenir le candidat le plus caricatural de la primaire de la droite », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )