Hervé Di Rosa est né à Sète le . Après son bac, il fait une année de prépa à Sète puis intègre les Arts décoratifs, à Paris, pour étudier le cinéma d'animation ; largement empreint d'une culture de la BD, il y découvre l'histoire de l'art et certains grands peintres[7]. Il partage alors un atelier avec d'autres, dont François Boisrond ou Robert Combas[7]. Avec ce même Combas et Ketty Brindel (qui intégrera peu après le groupe Les Démodés de Richard Di Rosa), il fonde la revue Bato[8].
La commune du Touquet-Paris-Plage, qui a accueilli les œuvres de Hervé Di Rosa, lui rend hommage en apposant une plaque, avec la signature et les empreintes des mains de l'artiste, sur le sol du jardin des Arts.
Jean Seisser, Hervé Di Rosa Graphic, Catalogue raisonné des estampes 1977-2012, Angel Art Servanin + Fage éditions, 2012 320 p.
Hervé Di Rosa, Patrick Amine, Robert Bonacorsi, Le tour des mondes d'Hervé Di Rosa, 2013, Actes Sud Beaux Arts (ISBN978-2-330-01276-2)
Yves Le Fur et Jean Seisser, Hervé Di Rosa : Foumban, 2002-2015 : autour du monde, 11e étape : [exposition, galerie Louis Carré & Cie, Paris, [-], Paris, Louis Carré & Cie, 2015, 109 p.
Plus jamais seul Hervé Di Rosa et les arts modeste, La Maison rouge et Fage éditions + Angel Art Servanin, 2016 (exposition) 260 p. (ISBN978-2-84975-425-2)
Hervé Di Rosa, Paroles d'artiste, Fage éditions, Lyon, 2016, 64 p. (ISBN978-2-84975-421-4)
Jean Seisser, Hervé Di Rosa Autour du monde, Fage éditions + Angel Art Servanin, 2019, 496 p.
« Je n’invente pas l'art modeste, je l'ai trouvé, je le fais vivre et je le fais dialoguer avec l'art contemporain. Le centre de cette aventure, c'est l’art contemporain. Parce qu'en face, il y avait le Centre régional d'art contemporain, de grande importance, on a longtemps cru que le Miam était un lieu anti-art contemporain. Pas du tout. Au contraire, j'ai fondé le Miam pour tendre un pont d'une rive à l'autre, aller vers le néophyte qui peut être attrapé par l'alibi des images du quotidien qu'il connaît bien et qui l'amènent vers des œuvres plus complexes. Certains vont vouloir approfondir et aller voir de l'autre côté[17]. »
↑« Été 1981, Ben invente le terme « figuration libre » pour qualifier le travail de Combas et Di Rosa : « 30% provocation anti-culture, 30% Figuration Libre, 30% art brut, 10% folie. Le tout donne quelque chose de nouveau ». Puis, continue à utiliser ce terme pour qualifier ce retour très libre à la peinture, omniprésent en France comme ailleurs en ce début des années 1980. » Hervé Perdriolle, janvier 2008, [lire en ligne]
↑« Ce nom est donné par Ben au travail de jeunes peintres français que le critique Bernard Lamarche-Vadel réunit à Paris en juin 1981 dans l'exposition « Finir en beauté ». », Pierre Nahon, Dictionnaire amoureux de l'art moderne et contemporain, Plon, 2014, [lire en ligne]
↑« Et pourtant, avant même que ne soit forgée l’expression, Robert Combas, puis François Boisrond en ont été les fomenteurs. […] S'ils ont été rapidement pris en charge par la critique et le marché, ils n'en sont pas moins ceux par qui l'histoire est arrivée, rejoints très vite par Rémi Blanchard, puis par Richard Di Rosa. », Philippe Piguet, Il était une fois... la figuration libre. Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas, Hervé Di Rosa, Richard Di Rosa, Adam Biro, 2002, p. 5
↑Jean-Luc Chalumeau, « Hervé Di Rosa : C'est quoi la peinture pour toi ? », Eighty, no 17, , p. 60 (ISSN0294-1880)« Le cas Di Rosa […], dont décidément le nom s'impose à propos des jeunes gens de la « Figuration Libre ». »
↑ ab et cCatherine Flohic, « Hervé Di Rosa », Eighty, no 17, , p. 62 à 63 (ISSN0294-1880)
↑Biographie officielle de Combas sur son site officiel« Robert Combas, Ketty Brindel et Hervé Di Rosa créent la revue BATO, « œuvre d’art assemblagiste et collective réalisée à cent exemplaires et faite à la main ». C’est dans cette ambiance de travail collectif que Combas forme avec Ketty et Buddy Di Rosa le groupe Les Démodés, […] »
↑« A Sète, le musée imaginaire d’Hervé Di Rosa », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )