Heudicourt-sous-les-Côtes

Heudicourt-sous-les-Côtes
Heudicourt-sous-les-Côtes
Heudicourt sous ses côtes et son éperon.
Blason de Heudicourt-sous-les-Côtes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Commercy
Intercommunalité Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre
Maire
Mandat
Lionel Jacquemin
2020-2026
Code postal 55210
Code commune 55245
Démographie
Gentilé Heudicourtois, Heudicourtoises
Population
municipale
166 hab. (2021 en évolution de −2,35 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 00″ nord, 5° 41′ 55″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 386 m
Superficie 13,56 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Mihiel
Législatives Première circonscription
Localisation
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Heudicourt-sous-les-Côtes
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Heudicourt-sous-les-Côtes
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Heudicourt-sous-les-Côtes

Heudicourt-sous-les-Côtes est une commune française située dans la région culturelle et historique de Lorraine, dans le département de la Meuse en région Grand Est.

Géographie

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La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1].

Communes limitrophes de Heudicourt-sous-les-Côtes
Chaillon Chaillon Vigneulles-lès-Hattonchâtel
Buxières-sous-les-Côtes Heudicourt-sous-les-Côtes Nonsard-Lamarche
Buxières-sous-les-Côtes Buxières-sous-les-Côtes Nonsard-Lamarche

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Burnenaux, le ruisseau Grand Montfaucon et le ruisseau de Criot[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Heudicourt-sous-les-Côtes[Note 1].

Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac de Madine, d'une superficie totale de 1 007,5 ha (190,5 ha sur la commune), l'étang de Gérard Sart, d'une superficie totale de 3 ha (3 ha sur la commune), l'étang du Grand Monfaucon (17,7 ha) et l'étang du Haut Chemin (12,5 ha)[Carte 1],[3].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Rupt de Mad, Esch, Trey ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Rupt de Mad, de l’Esch et du Trey. Le périmètre a été arrêté le 2 juin 2014, la commission locale de l'eau (CLE) a été créée le , puis modifiée le 0. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Parc naturel régional de Lorraine[4].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Heudicourt-sous-les-Côtes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,8 %), prairies (18,4 %), eaux continentales[Note 3] (14,4 %), terres arables (12,8 %), cultures permanentes (9,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), zones urbanisées (2,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Trougnon était l'ancien nom d'Heudicourt-sous-les-Côtes, avant 1737[19].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tronione (709) ; Tronium (895) ; Ecclesia Troniaci (1078) ; Trunio (1106) ; Trongnognum (1135) ; Le chastel de Trugnon (1240) ; Troignon (1243) ; Troignon et Trognon sorpiere Fontaine (1243) ; Trongnon (1337) ; Trougnons (1337) ; Trougnon (1399) ; Trognon (1558) ; Torvinium (1738) ; Troumognium (1749) ; Heudicourt (1749)[20].
Du gaulois trugna, « nez, museau »[21], forme de l'arbre têtard, dont la caractéristique résulte d'un mode d'exploitation spécifique (appelé étrognage ou trognage), consistant en des tailles périodiques spécifiques, afin de fournir principalement du bois et du fourrage.
Rencontré dans le nord de la France et en Lorraine, ce nom est un sobriquet, pour lequel deux hypothèses sont plausibles : soit un homme de petite taille (penser à tronçon), soit une personne au visage renfrogné ou au nez camus (voir Tronyo). Variantes : Trunyo, Trougnon. Le mot français trogne a la même origine.
« Trougnon est sur un épéron barré surmonté d'une tour avant 1240 ». Trognon était en fait un château et une ancienne seigneurie du Barrois.

Heudicourt est situé dans la plaine de la Woevre, aux pieds des côtes de Meuse.

Par lettres de février 1737, les terres de Loupmont, Trougnon, Woinville, Varnéville, Buxières et Buxerulle furent érigées en marquisat par le duc de Lorraine en faveur de Goeuri Sublet[22], chambellan de Stanislas, cadet des seigneurs d'Heudicourt (en Normandie).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours Lionel Jacquemin[23]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Agriculteur

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 166 habitants[Note 4], en évolution de −2,35 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
615615704636714749740751763
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
664707689624608600580602567
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
580550477341347284294265230
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
214188249147169188187184182
2015 2020 2021 - - - - - -
170164166------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices religieux

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  • L'église Saint-Germain-d'Auxerre construite en 1777, restaurée en 1892, détruite au cours de la Première Guerre mondiale puis rebâtie à l'identique dans les années 1920.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, construite en 1894, endommagée au cours de la Seconde Guerre mondiale et restaurée.

Autres lieux

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  • Le Gayoir.

Personnalités liées à la commune

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  • Robert des Anchérins du Trougnon (1448), prévôt du Trougnon. Marié en 1482 à Colette de Xonot, Dame de Saint Maurice sous les Côtes (Trougnon était l'ancien nom de la commune d'Heudicourt-sous-les-Côtes).
  • Famille de Sublet d'Heudicourt, qui donna ce nom à la commune (1737).

Héraldique

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Blason de Heudicourt-sous-les-Côtes Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à la croix engrelée de gueules, aux 2e et 3e d'azur au pal bretessé d'or chargé d'une vergette de sable.
Détails
Devise : « si fractus illabur orbis » (il verrait l'Univers s'écrouler sous ses pas).

Heudicourt-sous-les-Côtes dans la fiction

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Heudicourt-sous-les-Côtes » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
  2. « Fiche communale de Heudicourt-sous-les-Côtes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « SAGE Rupt de Mad, Esch, Trey », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Heudicourt-sous-les-Côtes et Nonsard-Lamarche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Insee, « Métadonnées de la commune de Heudicourt-sous-les-Côtes ».
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, (lire en ligne), p. 238.
  20. Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 110.
  21. Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, , p. 3926
  22. Éric Thiou, Dict. des Titres... (2003), p 139.
  23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.