James C. Lucas | ||
Voleur | ||
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Information | ||
Nom de naissance | James Crittenton Lucas | |
Naissance | Comté de Midland, Texas, États-Unis |
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Décès | (à 86 ans) Sacramento, Californie, États-Unis |
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Condamnation | 1937 | |
Sentence | prison à perpétuité | |
Actions criminelles | Vol de banque, tentative d'assassinat, tentative d'évasion | |
Victimes | Al Capone | |
Pays | États-Unis | |
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James Critteron Lucas, né le , dans le comté de Midland et décédé le à Sacramento est un criminel américain. Il est connu pour avoir tenté de poignarder le gangster Al Capone en 1936, alors que tous deux étaient détenus au pénitencier fédéral d'Alcatraz, mais également pour avoir participé à la troisième tentative d'évasion de l'histoire de ce pénitencier en 1938.
James C. Lucas a initialement été condamné à trente ans de prison pour avoir dévalisé la "First National Blank" d'Albany au Texas et pour trafic de voitures. Il est d'abord incarcéré à la Huntsville Unit avant d'être par la suite transféré à Alcatraz en janvier 1935[1].
Le , alors qu'Al Capone, détenu à Alcatraz depuis 1934 travaillait à la buanderie du pénitencier, Lucas tenta de l'assassiner car il reprochait à Capone de ne pas participer à une grève des détenus. Il lui planta donc une paire de ciseaux dans le dos mais Capone se défendit et jeta Lucas contre le mur. À la suite de cette attaque, Lucas fut placé en cellule d'isolement[2].
En 1938, Lucas et deux autres détenus, Thomas R. Limerick et Rufus Franklin planifient ensemble une tentative d'évasion de ce pénitencier. Le , les trois complices tuent un gardien avec un marteau avant de se rendre sur le toit de la prison, mais ils sont rapidement stoppés par les tirs des gardiens et finissent par se rendre. Limerick meurt durant cette tentative d'évasion mais Francklin et Lucas sont jugés pour meurtre et condamnés à la prison à perpétuité, échappant de justesse à la peine de mort.
Lucas a passé six ans en isolement pour cette tentative d'évasion, qui fut la troisième dans l'histoire d'Alcatraz après celles de Joseph Bowers en 1936, puis celle de Theodore Cole et Ralph Roe en 1937[3].
En 1958, James C. Lucas est libéré sur parole mais est par la suite de nouveau incarcéré sur l'île McNeil pour violation de sa liberté conditionnelle.
En 1970, sa peine est commuée par une grâce présidentielle qui lui est accordée par le président des États-Unis Richard Nixon[4]. Il a ensuite travaillé dans le secteur pétrolier et est mort à Sacramento en 1998[5].