Joe Donnelly | |
Joe Donnelly en 2022. | |
Fonctions | |
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Ambassadeur des États-Unis près le Saint-Siège | |
En fonction depuis le (2 ans et 6 mois) |
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Président | Joe Biden |
Prédécesseur | Callista Gingrich Patrick Connell (intérim) |
Sénateur des États-Unis | |
– (6 ans) |
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Élection | 6 novembre 2012 |
Circonscription | Indiana |
Législature | 113e, 114e et 115e |
Groupe politique | Démocrate |
Prédécesseur | Dick Lugar |
Successeur | Mike Braun |
Représentant des États-Unis | |
– (6 ans) |
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Élection | 7 novembre 2006 |
Réélection | 4 novembre 2008 2 novembre 2010 |
Circonscription | 2e district de l'Indiana |
Législature | 110e, 111e et 112e |
Prédécesseur | Chris Chocola |
Successeur | Jackie Walorski |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Simon Donnelly, Sr. |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Flushing (New York, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti démocrate |
Diplômé de | Université Notre-Dame-du-Lac |
Religion | Catholicisme[1] |
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Joseph Simon Donnelly, Sr. dit Joe Donnelly, né le à New York, est un homme politique et diplomate américain, membre du Parti démocrate. Ancien représentant (2007-2013) puis sénateur (2013-2019) de l'Indiana au Congrès des États-Unis, il est ambassadeur des États-Unis près le Saint-Siège depuis 2022.
En 1988, il est candidat au poste de procureur général de l'Indiana mais sera désavoué lors de la convention démocrate de l'État. Deux ans plus tard, il tente sans succès de se faire élire au Sénat de l'Indiana.
En 2004, Donnelly se présente à la chambre des représentants des États-Unis dans le deuxième district de l'Indiana, mais il est battu par le républicain Chris Chocola[2].
Candidat de nouveau dans le même district deux ans plus tard, Donnelly s'impose cette fois avec près 54 % des voix en battant le représentant sortant Chris Chocola[3].
Réélu triomphalement en 2008 avec plus de 67 % des voix[4], il parviendra à sauver son siège de justesse en 2010 face à Jackie Walorski[5].
En 2007, il entre à la chambre des représentants des États-Unis après avoir défait le sortant Chris Chocola. Dès sa prise fonction, il intègre la Blue Dog Coalition, groupe qui rassemble les démocrates modérés et conservateurs[6].
En 2009, il vote en faveur du plan de relance du président Obama mais s'oppose à la loi « Cape and Trade » qui prévoyait d'instaurer une taxe carbone aux États-Unis[7].
En 2010, il vote pour la réforme de santé du Président Obama. L'année suivante, il s'oppose à son abrogation[8].
Il s’associe aux républicains pour contrer le Procureur général démocrate Eric Holder, après le fiasco de l'opération « Fast and Furious » contre le trafic d'armes[9]. Lors de la session 2011-2013, Donnelly a voté à 67 % avec la ligne de son parti[10]. À la veille de quitter chambre, il vote pour le relèvement du plafond de la dette américaine[11].
Le , Joe Donnelly annonce qu'il est candidat à l'investiture démocrate pour le siège de sénateur des États-Unis actuellement occupé par Richard Lugar[12].
Le , il est investi sans aucune opposition par les démocrates[13]. Le même jour, le modéré Richard Lugar est battu l'ultra-conservateur Richard Mourdock. Donnelly est avantagé par cette défaite, puisque face à Mourdock il est au coude-à-coude dans les sondages, alors qu'il aurait été largement devancé par Lugar.
Les axes de sa campagne sont l'équilibre budgétaire, la baisse des dépenses et la défense de la classe moyenne. Il se définit comme un démocrate indépendant, prêt à travailler avec les républicains pour faire avancer les dossiers.
Lors d'un débat télévisé entre lui et le trésorier Mourdock, ce dernier dérape en déclarant que si une femme violée tombe enceinte c’est la volonté de Dieu[14]. Ces déclarations lui font perdre de nombreux soutiens et propulse Donnelly dans les sondages[15]. À l'approche de l’élection, Donnelly est désormais favori.
Le , avec près de 50 % des suffrages, il bat son rival républicain qui n'obtient que 44 %[16]. Il s'impose malgré la nette victoire de Mitt Romney dans l'Indiana[17].
Donnelly prête serment comme sénateur le .
Le , candidat incontesté dans son propre camp, il remporte largement la primaire démocrate et redevient officiellement le candidat de son parti pour sa réélection lors des élections sénatoriales de novembre[18]. Il affronte le candidat officiel du Parti républicain, l'entrepreneur Mike Braun, qui le bat au soir de l'élection[19].
Le , le président Joe Biden le nomme au poste d'ambassadeur près le Saint-Siège[20]. Confirmé par le Sénat le [21], il prend ses fonctions le suivant à Rome et présente ses lettres de créance au pape François le .
L'analyse de ses votes et de ses prises de positions montre que Joe Donnelly est un populiste légèrement libéral[22]. Pro-vie[23], favorable à la peine de mort, opposé au mariage homosexuel (jusqu'en 2013[24]) et à l'amnistie des clandestins, Donnelly est un démocrate relativement conservateur.
Année | Joe Donnelly | Républicain | Libertarien |
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2012 | 50,0 % | 44,3 % | 5,7 % |
2018 | 45,0 % | 50,9 % | 4,0 % |
Année | Joe Donnelly | Républicain | Libertarien |
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2010 | 48,2 % | 46,8 % | 5,0 % |