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Peintre, enseignant, professeur d'art, graveur, professeur d'université, dessinateur |
Lieux de travail | |
Père |
Josef Geiger (d) |
Mère |
Antonia Geiger (d) |
Peter Johann Nepomuk Geiger, né le à Vienne (Empire d'Autriche) où il est mort le , est un artiste peintre, dessinateur et lithographe autrichien.
Fils du sculpteur Joseph Geiger, il avait initialement l'intention de se consacrer au même métier, mais il trouva bientôt son domaine de prédilection dans le dessin et la peinture.
Ses premières illustrations pour les Vaterländische Immortellen aus dem Gebiete der österreichischen Geschichte (1838-1840) d'Anton Ziegler établissent sa réputation : il s'agit d'un manuel d'histoire nationale en images, procédé que Geiger et Ziegler vont poursuivre et systématiser[1]. En 1848, suivent un grand nombre d’autres illustrations d’œuvres historiques et poétique, puis plusieurs peintures à l’huile destinées aux membres de la famille impériale, qui font de lui un peintre de cour.
C'est à ce titre qu'en 1850, il accompagne Ferdinand Maximilian Joseph (futur empereur du Mexique) dans ses voyages en Orient et déploie à son retour une grande activité. Geiger créa également pour celui-ci une série de portraits peints à partir des œuvres de Goethe, Schiller et William Shakespeare. Il exécuta également plusieurs scènes de genre inspirées de la vie en Orient pour l'archiduc Charles-Louis d'Autriche.
En 1853, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Vienne. L'année suivante il conçoit le billet de 10 florins[2].
Après sa mort, on découvre qu'il est également l'auteur d'aquarelles érotiques traduites sous la forme de lithographies rehaussées, et composées à la fin des années 1840 de manière totalement clandestine, et qui sans doute lui raportèrent pas mal de revenus[1]. Il y décrit plusieurs positions sexuelles en un style réaliste, et au passage, se moque de la religion catholique en mettant en scène un moine.