Johannes Mühlenkamp

Johannes Mühlenkamp
Naissance
Montigny-lès-Metz, Alsace-Lorraine
Décès (à 75 ans)
Goslar, Allemagne
Origine Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Allégeance Troisième Reich
Arme Waffen-SS
Grade Standartenführer
Années de service 1933 – 1945
Commandement Kommandeur de la 5e Panzerdivision SS Wiking
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Rostov,Kiev, Kharkov et Koursk en URSS, Pologne et Hongrie
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne

Johannes Rudolf Mühlenkamp (, Montigny-lès-Metz - , Goslar) est un officier supérieur allemand de la Seconde Guerre mondiale. Standartenführer de la Waffen-SS, il a reçu la très rare croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne[note 1] et a commandé la 5e Panzerdivision SS Wiking en 1944.

Johannes Mühlenkamp naît le , à Montigny-lès-Metz, dans l'agglomération messine. Metz, est à cette époque une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, elle est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une véritable pépinière de militaires d'exception[note 2]. Trop jeune pour s’être battu pendant la Première Guerre mondiale, le jeune Johannes nourrit un sentiment de revanche à l'encontre de la France, qui a repris la Lorraine à l'Allemagne. Comme son compatriote Heinz Harmel, Johannes Mühlenkamp se tourne naturellement vers une carrière militaire.

Entre-deux-guerres

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Johannes Mühlenkamp intègre le NSDAP et la SS en 1933. Il est affecté à la 4e SS Standarte « Schleswig Holstein » à Hambourg, avant d'être transféré à la 2e SS Standarte des SS-Verfügungstruppe en 1934[3]. Sélectionné pour la formation d'officier en 1935, il est envoyé à l'école des SS Junker à Brunswick. En 1936, il suit un stage de formation motocycliste avec la 2e Panzerdivision. Au terme de sa formation d'officier en 1937, il est affecté au 2e Bataillon du Régiment « Germania », comme chef de peloton. En , il prend le commandement de la compagnie motocycliste[3].

Seconde Guerre mondiale

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Au début de la guerre, il est adjudant dans la division des SS-Verfügungstruppe, jusqu'à . Il reçoit le commandement d’un bataillon de reconnaissance de la division "Das Reich". Mühlenkamp est grièvement blessé à la tête par des éclats d'obus d'artillerie, près de Ielnia en Russie. Alors qu'il est à l'hôpital depuis le , il reçoit la croix allemande en or le [3], avant d'être promu SS-Sturmbannführer le . À sa sortie de l'hôpital en , il est affecté à la 5e SS Panzer Grenadier Division "Wiking", comme commandant de bataillon jusqu'en , puis commandant de régiment. Comme SS-Standartenführer, il reçoit le commandement de la 5e Panzerdivision SS Wiking en . Il le conserve jusqu'en . Il est nommé inspecteur des troupes blindées de la Waffen-SS au sein du commandement opérationnel. Il sera enfin commandant de la 32e SS-Panzergrenadier-Division jusqu'en [3].

Johannes Rudolf Mühlenkamp meurt le , à Goslar, en Basse-Saxe[3].

Commandements

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  • Kommandeur : 32e SS-Panzer-Grenadier-Division "30 Januar" ( - )
  • Inspekteur: Waffen-SS Panzertruppen, SS-Führungshauptamt ( - )
  • Kommandeur : 5e Panzerdivision SS Wiking ( - )
  • Kommandeur ( SS-Standartenführer: ) : 5e SS-Panzer-Regiment / 5e Panzerdivision SS Wiking ( - )
  • Kommandeur ( SS-Obersturmbannführer: ): Panzer-Abteilung / 5e Panzerdivision SS Wiking ( - )

Décorations

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  • Alman, Karl : Panzer vor - Die dramtische Geschichte der deutschen Panzerwaffe und ihre tapferen Soldaten. Würzburg, Flechsig Verlag, 2008.
  • Oosterling, P., Erlings, R., Fischer, H.: Standartenführer Johannes Mühlenkamp und seine Männer, Teil 2, Erpe (erpe-Mere), Verlag De Krijer, 2005.

Liens externes

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Notes et références

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  1. Sur un effectif total de 18,2 millions de soldats mobilisés par le Troisième Reich, seulement 890 croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne furent décernées pendant la Seconde Guerre mondiale (1/20500 des effectifs).
  2. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références

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  1. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, in François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).
  3. a b c d et e Notice sur lexikon-der-wehrmacht.de